Frank Borzage (1894-1962)
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Re: Frank Borzage (1894-1962)
Oh!! Un très gros livre dans ma boite aux lettres!! Ca alors...
- Jeremy Fox
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Re: Frank Borzage (1894-1962)
Et voici la seconde partie du portrait du cinéaste à travers ses films
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Re: Frank Borzage (1894-1962)
De la bonne lecture en perspective, merci Messieurs
- Tommy Udo
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Re: Frank Borzage (1894-1962)
Vous êtes très rapides Merci pour cette suiteJeremy Fox a écrit :Et voici la seconde partie du portrait du cinéaste à travers ses films
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Re: Frank Borzage (1894-1962)
Hervé Dumont viendra présenter son Frank Borzage - Un romantique à Hollywood à l'Institut Lumière lors d'une conférence illustrée d'extraits de films mardi 2 avril à 19h30, suivi de la projection de Trois camarades.
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Re: Frank Borzage (1894-1962)
Merci à allen john et à phylute pour cette seconde partie, un vrai régal
- Frances
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Re: Frank Borzage (1894-1962)
Procure-toi le bouquin d'Hervé Dumont si ce n'est déjà fait. Je l'ai commencé. C'est passionnant.
Dernière modification par Frances le 31 mars 13, 20:54, modifié 1 fois.
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" - De mon temps, on pouvait cracher où on voulait. On n'avait pas encore inventé les microbes." Goupi
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Re: Frank Borzage (1894-1962)
C'est prévu...mais plus tard parce que j'en ai déjà trop en retard
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Re: Frank Borzage (1894-1962)
Man's castle
Passé jusqu'à présent inaperçu dans ces pages, ce DVD est sorti en Espagne, estampillé Columbia, qui plus est, donc c'est the real deal. Ayant plus que jamais le sens du sacrifice, je l'ai commandé, je vous tiens bien sur au courant!
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Re: Frank Borzage (1894-1962)
Muchas gracias, amigo !allen john a écrit :Man's castle
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Re: Frank Borzage (1894-1962)
A ticket for Thaddeus (1956)
Un téléfilm réalisé pour la série Screen Directors Playhouse (pour laquelle furent aussi conviés Ford, McCarey, Dwan, Garnett, Zinnemann ou encore Ida Lupino).Thaddeus Kubaczik et son épouse Kathi sont des émigrés polonais fraîchement naturalisés. Traumatisé par son arrestation par les Nazis et son passage dans un camp de concentration, Thaddeus croit sa dernière heure venue chaque fois qu'on frappe à sa porte en pleine nuit ou lorsqu'il croise un homme en uniforme. Alors qu'il roulait paisiblement dans sa camionnette d'artisan ébéniste, il ne peut éviter une grosse berline qui roulait trop vite et au milieu de la route. Le conducteur et son passager, de mauvaise foi, l'accusent non seulement de l'accident mais d'avoir tenté de fuir. Convoqué au tribunal, Thaddeus, persuadé qu'il va perdre sa nationalité américaine, être expulsé, voire pire, prépare une valise et sans réveiller son épouse se rend au tribunal tel un condamné...
Avec ce scénario très simple (écrit par le grand Al "Buzz" Bezzerides), Borzage parvient à apposer ses marques : un mini-drame social sur des gens de condition modeste et surtout la tendresse du couple interprété par Edmund O'Brien et la charmante Narda Onyx (quel nom ravissant *). O'Brien en fait peut-être un peu trop en brave homme qui manie encore mal l'anglais et ne comprend pas ce qu'il lui arrive, prêt à se présenter la corde au cou mais comment ne pas être ému lorsqu'il montre son tatouage des camps, se fait gentiment réprimander par son épouse lorsque la panique le fait s'exprimer en polonais ou à la fin quand sa petite valise s'ouvre et laisse tomber un pauvre amas de vêtements dans la salle d'audience. Scène qu'on dirait sortie d'un film néo-réaliste italien. L'ensemble tire un peu beaucoup sur la corde mélodramatique et les personnages annexes sont trop simplement décrits mais si on le prend pour ce qu'il est et parce qu'on sent malgré tout la patte de Borzage...
Je n'ai pas pu réfréner un sourire sur un détail typiquement américain lorsque Thaddeus et sa cliente s'extasient devant l'âge canonique d'une commode... vieille de seulement cent ans.
Moins heureuse, la remarque finale du juge qui apprend à Thaddeus qu'il n'existe pas de camps de concentration aux USA. Même si on ne peut comparer avec l'abominable organisation nazie, le gouvernement américain instaura pourtant bien des camps d'internement pour des dizaines de milliers de ressortissants japonais et Américains d'origine nippone après Pearl Harbor. Ce qu'avait courageusement dévoilé Un homme est passé de John Sturges l'année précédente.
(*) Je n'avais jamais entendu parler de cette actrice d'origine estonienne qui n'a pratiquement tourné que pour la télévision et dont le beau visage peut évoquer celui de Loretta Young. Sa courte biographie sur IMDB est assez étonnante, surtout après avoir vu ce téléfilm. Sa TV-filmo aussi.
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Re: Frank Borzage (1894-1962)
Bon, reçu et examiné. Comme je le dis ailleurs, si on se réjouit d'avoir un vrai DVD "en dur" de ce chef d'oeuvre, on doit admettre que le film y est présenté dans une version qui est un transfert assez peu soigné d'une copie honnête (Sous estampille Columbia, donc). Pas de STF bien sur, pas de ST Anglais non plus, je ne parle point l'Espagnol; donc à chacun de voir; On peut râler d'être obligé de se rabattre sur une version à la compression hasardeuse, qui va pour les moins Anglophiles d'entre nous être un handicap certain...allen john a écrit :Man's castle
Passé jusqu'à présent inaperçu dans ces pages, ce DVD est sorti en Espagne, estampillé Columbia, qui plus est, donc c'est the real deal. Ayant plus que jamais le sens du sacrifice, je l'ai commandé, je vous tiens bien sur au courant!
Cela dit, cette sortie qui nous donne à voir en tout et pour tout la copie habituelle à 66 minutes (Soit 69 minutes en 24 i/s passées à 25) entérine une bonne fois pour toutes ce qu'on soupçonne: même Columbia ne possède plus ce qui a été coupé, du reste quand un studio comme la Columbia se livrait à un charcutage, ils ne gardaient pas les scènes qu'ils enlevaient. Donc c'est désormais établi, le film est mutilé à tout jamais. Rien de nouveau sous le soleil.
Bottom line: si vous voulez absoluement des STF, gardez vos enregistrements de F3; si non, pourquoi ne pas essayer ce film dans un vrai DVD, fut-il Ibèrique?
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Re: Frank Borzage (1894-1962)
Assez d'accord avec Joe Wilson même si je dois avouer que le film ne vaut le coup d'oeil que pour Claude Rains et surtout Marion Davies parce que sur le reste c'est vraiment très gentillet et on cherche un peu ce que Borzage a pu apporter à tout cela. Dick Powell est sympa mais l'alchimie a du mal à prendre avec la protégée de Hearst, le trio comique m'a semblé un peu trop guindé et la fin un peu trop vite expédiée. Ca se regarde sans déplaisir mais ça sera vite oublié.Joe Wilson a écrit :Hearts divided
Un film charmant, dans son survol du contexte historique avec légèreté et simplicité. Le récit mêle les amours de Jérôme Bonaparte et l'achat de la Lousiane en dessinant une trame généreuse et optimiste. Si Dick Powell manque un peu de nuances, Marion Davies se régale d'un rôle aux multiples facettes, entre le dévouement romanesque et l'éclat fier d'un caractère.
Claude Rains apporte une belle plus-value grâce à son interprétation de Napoléon....il se l'approprie complètement, dans une caricature tendre et compréhensive, sans jamais cabotiner. C'est ce qui permet à Borzage de "trahir" l'Histoire avec aisance et crédibilité.
Un humour inégal et des baisses de rythmes empêchent Hearts divided d'aller au-delà d'une fantaisie, d'une oeuvre de transition, mais l'oeuvre se regarde avec plaisir.
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Re: Frank Borzage (1894-1962)
Il faut noter que c'est un remake du film muet Glorious Betsy (1928) d'Alan Crosland avec Conrad Nagel et Dolores Costello.feb a écrit :Assez d'accord avec Joe Wilson même si je dois avouer que le film ne vaut le coup d'oeil que pour Claude Rains et surtout Marion Davies parce que sur le reste c'est vraiment très gentillet et on cherche un peu ce que Borzage a pu apporter à tout cela. Dick Powell est sympa mais l'alchimie a du mal à prendre avec la protégée de Hearst, le trio comique m'a semblé un peu trop guindé et la fin un peu trop vite expédiée. Ca se regarde sans déplaisir mais ça sera vite oublié.Joe Wilson a écrit :Hearts divided
Un film charmant, dans son survol du contexte historique avec légèreté et simplicité. Le récit mêle les amours de Jérôme Bonaparte et l'achat de la Lousiane en dessinant une trame généreuse et optimiste. Si Dick Powell manque un peu de nuances, Marion Davies se régale d'un rôle aux multiples facettes, entre le dévouement romanesque et l'éclat fier d'un caractère.
Claude Rains apporte une belle plus-value grâce à son interprétation de Napoléon....il se l'approprie complètement, dans une caricature tendre et compréhensive, sans jamais cabotiner. C'est ce qui permet à Borzage de "trahir" l'Histoire avec aisance et crédibilité.
Un humour inégal et des baisses de rythmes empêchent Hearts divided d'aller au-delà d'une fantaisie, d'une oeuvre de transition, mais l'oeuvre se regarde avec plaisir.
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Re: Frank Borzage (1894-1962)
Comme tout film avec Dolores Costello il me le faut mais malheureusement il n'existe pas en DVD Tu l'as vu comment Ann ?