Votre film du mois de Mars 2013

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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scottspeed
Doublure lumière
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Re: Votre film du mois de Mars 2013

Message par scottspeed »

Film du mois de mars : Reservoir Dogs (Quentin Tarantino, 1992)

Classement du mois de mars :

10/10
- Reservoir Dogs (Quentin Tarantino, 1992)

8/10
- Bound (Andy & Larry Wachowski, 1996)
- La Vie criminelle d'Archibald de la Cruz [Ensayo de un Crimen] (Luis Buñuel, 1955)

7/10
- Camille Claudel (Bruno Nuytten, 1988)
- Le Masque de la mort rouge [The Masque of the Red Death] (Roger Corman, 1964)
- Chungking Express [Chung Hing sam lam] (Wong Kar-wai, 1994)
- Le Visage [Ansiktet] (Ingmar Bergman, 1958)
- The Hit (Stephen Frears, 1984)
- Les Choses de la vie (Claude Sautet, 1970)
- Têtes de pioches [Block-Heads] (John G. Blystone, 1938)
- Tueur à gages [This Gun for Hire] (Frank Tuttle, 1942)

6/10
- Le Terminal [The Terminal] (Steven Spielberg, 2004)
- Miss Daisy et son chauffeur [Driving Miss Daisy] (Bruce Beresford, 1989)
- La Fille coupée en deux (Claude Chabrol, 2007)
- La Colline de l'adieu [Love Is a Many-Splendored Thing] (Henry King, 1955)
- Bons Baisers de Russie [From Russia with Love] (Terence Young, 1963)

1/10
- La Vérité sur Charlie [The Truth About Charlie] (Jonathan Demme, 2002)

17 films, moyenne : 6,7/10

Film des mois précédents :
Spoiler (cliquez pour afficher)
Février 2013 (21 films, moy=6,8/10) - Épouses et concubines [Da hongdenglong gaogao gua] (Zhang Yimou, 1991)
Janvier 2013 (25 films, moy=7,1/10) - Johnny s'en va-t-en guerre [Johnny Got His Gun] (Dalton Trumbo, 1971)
Décembre 2012 (24 films, moy=7,0/10) - La Vie est belle [It's a Wonderful Life] (Frank Capra, 1946)
Novembre 2012 (28 films, moy=6,9/10) - Paris, Texas (Wim Wenders, 1984)
Octobre 2012 (31 films, moy=6,5/10) - Blow-Up (Michelangelo Antonioni, 1966)
Septembre 2012 (44 films, moy=7,0/10) - Quand passent les cigognes [Letyat zhuravli] (Mikhail Kalatozov, 1957)
Aout 2012 (19 films, moy=7,1/10) - Katie Tippel [Keetje Tippel] (Paul Verhoeven, 1975)
Juillet 2012 (44 films, moy=6,9/10) - Les Enchaînés [Notorious] (Alfred Hitchcock, 1946)
Juin 2012 (39 films, moy=6,6/10) - La Fièvre dans le sang [Splendor in the Grass] (Elia Kazan, 1961)
Notation :
Spoiler (cliquez pour afficher)
10/10 : Magique (exceptionnel)
9/10 : Excellent
8/10 : Très bon
7/10 : Bon
6/10 : Assez bon
5/10 : Moyen
4/10 : Médiocre
3/10 : Mauvais
2/10 : Nul
1/10 : Minable
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Joshua Baskin
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Re: Votre film du mois de Mars 2013

Message par Joshua Baskin »

Film du mois

Point limite (Sidney Lumet) : 8,5/10

Films découverts

Cherchez Hortense (Pascal Bonitzer) : 7/10
La rue de la mort (Anthony Mann) : 7/10
The Sessions (Ben Lewin) : 7/10
La bataille d'Alger (Gillo Pontecorvo) : 7/10
The Swimmer (Frank Perry) : 7/10
Le grand soir (Benoit Delepine & Gustave de Kervern) : 7/10
La 7e cible (Claude Pinoteau) : 6,5/10
Carnage (Roman Polanski) : 6,5/10
Possessions (Eric Guirado) : 6,5/10
Désirs humains (Fritz Lang) : 6/10
Ce que le jour doit à la nuit (Alexandre Arcady) : 6/10
Quatre étranges cavaliers (Allan Dwan) : 6/10
La vampire nue (Jean Rollin) : 4,5/10
Teachers (Arthur Hiller) : 4/10
Mais qui a re-tué Pamela Rose ? (Kad & Olivier) : 4/10
Nous York (Géraldine Nakache et Hervé Mimran) : 3/10

Films revus (Hors compétition)

Casino Royale (Martin Campell) : 8,5/10 (+)
Robocop (Paul Verhoeven) : 8,5/10 (+)
Quantum of Solace (Marc Forster) : 5/10 (-)
Comme t'y es belle (Lisa Azuelos) : 2/10 (-)

Series TV



Découverte
Redécouverte
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gnome
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Re: Votre film du mois de Mars 2013

Message par gnome »

Film du mois :
Image

- Mardi après Noël (Radu muntean) 7/10 - TV VO
Implacable portrait d'un triangle amoureux et in fine d'un couple qui se déchire; le fout filmé de manière très réaliste et avec un refus d'édulcorer quoi que ce soit. Intéressant, mais inabouti.

- Steak (Quentin Dupieux) 6/10 - TV
Un étrange et amusant ovni cinématographique à l'ambiance décalée mais qui manque d'un petit quelque chose.

- Les rebelles de la forêt 2 (Todd Wilderman) 5/10 - TV
Le premier était un chouette petit film d'animation surtout centré enfants, mais qui m'avait bien plus. Celui-ci, en plus d'être visuellement moins beau est aussi beaucoup moins amusant. Restent quelques gags essentiellement avec le caniche et une ou deux trouvailles. Pas vraiment l'ennui, mais j'attendais presque que ça passe...

- The gatekeepers (Dror Moreh) 10/10 - TV
:shock:

- Lincoln (Steven Spielberg) 8.5/10 - Ciné VO
Littéralement porté par un MONUMENTAL Daniel Day-Lewis et par une pléiade d'excellents seconds rôles, ni trop didactique, ni ennuyeux malgré une première partie très bavarde... Spielberg fait en tout cas un magnifique portrait d'une époque et d'hommes portés par un idéal commun. Je lui reprocherai juste de n'avoir pas su éviter quelques moments tire-larmes avec violons et tout et tout, mais ils sont rares. Quelques très belles scènes avec Sally Field, notamment quand ils se disputent et qu'il lui avoue sa douleur. Spielberg n'oublie pas d'en faire un homme. Mention aussi à Spader et son équipe.

- Love object (Robert Parigi) 8.5/10 - TV VF
Un étrange objet cinématographique tour à tour inquiétant, amusant, stressant, mais qui ne laisse jamais de marbre malgré quelques défauts. Un excellent petit film sans concessions comme je les aime.

- On the road again, le cinéma de Bouli Lanners (Benoît Mariage) 9/10
Portrait touchant d'un poète du cinéma.

- Pirates des Caraïbes : Le secret du coffret maudit (Gore Verbinski) 9/10
Le premier m'avait déjà bien amusé, mais celui-ci est clairement plusieurs crans au dessus. Juste un petit bémol pour es CGI du Kraken qui ont vieilli. Depp est ahurissant.

- Hansel et Gretel (Yim Phil-Sung) 6.5/10
Oscillant entre féérique et cauchemardesque, Yim peine à captiver avec son ambiance entre deux eaux d'autant que le jeu caricatural des adultes et assez pénible des enfants (mention au gamin et à la petite hystérique) n'aide pas. Reste de bonnes idées mais jetées un peu comme ça pêle-mêle. L'histoire des enfants a déjà été vue et revue et le cinéaste en rajoute ici une couche, mais peine à émouvoir, y compris dans cet interminable et insupportable final tire-larme.

- Inside Job (Charles Ferguson) 9/10
:shock:
Même si je savais déjà en gros ce qu'on allait me raconter, la réalité est encore plus effrayante. Comment peut-on pousser le cynisme aussi loin ? Pourquoi laisse-t-on faire ça ?
Je ne mets pas 10 parce que malgré un soucis de clarté, ça ne l'est pas toujours pour un non initié.


- Game of Thrones 8/10 série VO
Dernière modification par gnome le 6 juil. 13, 13:57, modifié 9 fois.
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riqueuniee
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Re: Votre film du mois de Mars 2013

Message par riqueuniee »

Sorties salles 2013

Sublimes créatures (Richard LaGravenese, 27/2)***
Möbius (Eric Rochant, 27/2)***
Les chevaux de Dieu (Nabil Ayouch, 20/2)****
No (Pablo Larrain, 6/3)***
The Sessions (Ben Lewin, 6/3)***
L'Artiste et son modèle (Fernando Trueba, 13/3)****
Le mur invisible (Julian Roman Pölsler, 13/3)****
Queen of Montreuil (Solveig Anspach, 20/3)***
Jappeloup (Christian Duguay, 13/3)***
Djeca (Aida Begic, 20/3)***

Films découverts ou redécouverts

La maison Russie (Fred Schepisi, 1990)***
Boulevard du rhum (Robert Enrico, 1971)***
La dernière piste (Kelly Reichardt,2010 )**
Women without men (Shirin Neshat, 2009)**
Manon Lescaut (Albert Capellani, 1912-moyen métrage)***
Au pays du sang et du miel (Angelina Jolie, 2011)***
La déesse (Satyajit Ray, 1960)****
La bohême/La vie de bohême(Albert Capellani, 1912 et 1916- moyens métrages)***
Pelle le conquérant (Bille August, 1987)**
Elena (Andreï Zviaguintsev, 2011)****
La dernière rafale (William Keighley, 1948)***
Cherry 2000 (Steve De Jarnatt, 1987)**
L'empire de la terreur (Roger Corman, 1962)***
Love and secrets (Andrew Jarecki, 2011)****
La glu (Albert Capellani, 1913)***
Jugement à Nuremberg (Stanley Kramer, 1961)****FILM DU MOIS
Valmont (Milos Forman, 1989)****
Les misérables (Albert Capellani, 1912)****
Les aventures de Robinson Crusoe (Luis Bunuel, 1952)**
L'horrible cas du docteur X (Roger Corman, 1963)**
Dernier atout (Jacques Becker, 1942)***
Charlie et la chocolaterie (Mel Stuart, 1971)**
La clé (Carol Reed, 1958)***
The hole (Joe Dante, 2009)****
Le serment du chevalier noir (Tay Garnett, 1954)***
Trois troupiers (Tay Garnett, 1951)***
Dernière modification par riqueuniee le 31 mars 13, 21:27, modifié 27 fois.
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Jeremy Fox
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Re: Votre film du mois de Mars 2013

Message par Jeremy Fox »

Mars 2013




Films découverts, redécouverts ou revus (Hors competition) par ordre décroissant d'appréciation

* La Dernière chasse (The Last Hunt) : Richard Brooks 1956 : 8/10

* L'homme de nulle part (Jubal) : Delmer Daves 1956: 7.5/10
* Le Shérif (The Proud Ones) : Robert D. Webb 1956 : 7.5/10
* 4 Mariages et un enterrement (Four Weddings and a Funeral) : Mike Newell 1994 : 7.5/10
* Grey's Anatomy / Saison 1 2005 : 7.5/10

* Fish Tank : Andrea Arnold 2009 : 7/10
* Goldeneye : Martin Campbell 1995 : 7/10
* 40 ans, toujours puceau (The 40 Year Old Virgin) : Judd Apatow 2005 : 7/10
* Prometheus : Ridley Scott 2012 : 7/10
* La Petite sirène (The Little Mermaid) : John Musker 1989 : 7/10
* L'illusioniste : Sylvain Chomet 2010 : 7/10
* Casino Royale : Martin Campbell 2006 : 7/10
* Point limite (Fail Safe) : Sidney Lumet 1964 : 7/10

* Ma vie sans moi (My Life without me) : Isabelle Coixet 2003 : 6.5/10
* Coups de fouet en retour (Backlash) : John Sturges 1956 6.5/10
* A 23 pas du mystère (23 Paces to Baker Street) : Henry Hathaway 1956 : 6.5/10
* Le Gaucho (Way of a Gaucho) : Jacques Tourneur 1952 : 6.5/10
* Bye Bye Love (Down with Love) : Peyton Reed 2003 : 6.5/10
* Alien 3 : David Fincher 1992 : 6.5/10

* 8 fois debout : Xabi Molia 2009 : 6/10
* Le Diner de cons : Francis Veber 1998 : 6/10
* Les Années sauvages (The Rawhide Years) : Rudolph Maté 1956 : 6/10
* L'Or et l'amour (Great Day in the Morning) : Jacques Tourneur 1956 : 6/10
* Demain ne meurt jamais (Tomorrow never Dies) : Roger Spottiswoode 1997 : 6/10
* Le Monde ne suffit pas (The World is not enough) : Michael Apted 1999 : 6/10
* New York Confidential : Russel Rouse 1956 : 6/10
* Les Bronzés font du ski : Patrice Leconte 1979 : 6/10

* La Corde est prête (Star in the Dust) : Charles Haas 1956 : 5.5/10
* Oliver et compagnie (Oliver & Company) : Georges Scribner) 1988 : 5.5/10
* Les 7 voleurs (Seven Thieves) : Henry Hathaway 1960 : 5.5/10
* Lifeboat : Alfred Hitchcock 1944 : 5.5/10
* Meurs un autre jour (Die Another Day) : Lee Tamahori 2002 : 5.5/10
* Skyfall : Sam Mendes 2012 : 5.5/10

* La Rivière de la poudre (Powder River) : Louis King 1953 : 5/10
* Something for the Boys : Lewis Seiler 1944 : 5/10
* Basil, détective privé (The Great Mouse Detective) : Ron Clements 1986 : 5/10

* Faubourg 36 : Christophe Barratier 2011 : 4.5/10

* Le Bandit (The Naked Dawn) : Edgar G. Ulmer 1954 : 4/10
* Wonder Bar : Lloyd Bacon 1934 : 4/10
* Sirocco : Curtis Bernhardt 1951 : 4/10

* L'Epée enchantée (The Magic Sword) : Bert I. Gordon 1962 : 3/10
* Le gentilhomme de la Louisiane (The Mississippi Gambler) : Rudolph Maté 1953 : 3/10

* Le Bruit des glaçons : Bertrand Blier 2009 : 2.5/10

* Ici et ailleurs : Jean-Luc Godard 1976 : 2/10

* Numéro deux : Jean-Luc Godard 1975 : 1.5/10
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Sybille
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Re: Votre film du mois de Mars 2013

Message par Sybille »

FILMS DE MARS 2013

FILM DU MOIS

Les innocents / Jack Clayton

Image

DECOUVERTES
L'Atlantide (Feyder - 1921) : 6,5/10
Hollywood cavalcade (Cummings - 1939) : 6,5/10
Torch singer (Hall & Somnes - 1933) : 7/10
Voyage à Tokyo (Ozu - 1953) : 6,5/10
Les innocents (Clayton - 1961) : 7,5/10
L'enfer d'Henri-Georges Clouzot (Bromberg & Medrea - 2010) : 7/10
Lady Paname (Jeanson - 1950) : 6,5/10

FILMS REVUS
The big trail (Walsh - 1930) : 7/10
Le messager (Losey - 1971) : 7,5/10
Stazione termini (De Sica - 1954) : 6,5/10
Flesh and the devil (Brown - 1927) : 7,5/10
Dernière modification par Sybille le 1 mars 25, 11:27, modifié 12 fois.
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feb
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Re: Votre film du mois de Mars 2013

Message par feb »

Mars 2013
Image
Films vus (* : redécouvert / ** : revu)

**Camille - George Cukor (1936) - 8,5
**Scaramouche - George Sidney (1952) - 8,5

**Garbo Talks - Sidney Lumet (1984) - 8

Mirage - Edward Dmytryk (1965) - 7

Our Dancing Daughters - Harry Beaumont (1928) - 6
We Were Dancing - Robert Z. Leonard (1942) - 6
The Prisoner of Zenda - Richard Thorpe (1952) - 6

Le Cavalier Electrique (The Electric Horseman) - Sydney Pollack (1979) - 5,5
Atlantic City - Louis Malle (1980) - 5,5

*Tuer n'est pas jouer (The Living Daylights) - John Glen (1987) - 5
Our Modern Maidens - Jack Conway (1929) - 5

Valentino - Ken Russell (1977) - 4

Films des mois précédents
Spoiler (cliquez pour afficher)
2010
Aout 2010 : French Cancan - Jean Renoir
Septembre 2010 : Peter Ibbetson - Henry Hathaway
Octobre 2010 : Psycho - Alfred Hitchcock
Novembre 2010 : Lonely are the brave - David Miller
Décembre 2010 : Yellow Sky - William A. Wellman
2011
Janvier 2011 : The Quiet man - John Ford
Février 2011 : Souvenirs goutte à goutte (Omohide Poro Poro) - Isao Takahata
Mars 2011 : White Heat - Raoul Walsh
Avril 2011 : Ball of fire - Howard Hawks
Mai 2011 : A Woman's Face - George Cukor
Juin 2011 : Scaramouche - George Sidney
Juillet 2011 : They were expendable - John Ford
Aout 2011 : Love - Edmund Goulding
Septembre 2011 : The Ox-Bow Incident - William A. Wellman
Octobre 2011 : The Artist - Michel Hazanavicius
Novembre 2011 : The Unknown - Tod Browning
Décembre 2011 : Je suis un évadé - Mervyn LeRoy
2012
Janvier 2012 : Garbo talks - Sidney Lumet
Février 2012 : À l'Ouest, rien de nouveau - Lewis Milestone
Mars 2012 : Convoi de femmes - William A. Wellman
Avril 2012 : To Be or Not to Be - Ernst Lubitsch
Mai 2012 : The Single Standard - John S. Robertson
Juin 2012 : The Docks of New York - Josef von Sternberg
Juillet 2012 : Gentleman Jim - Raoul Walsh
Aout 2012 : La Chevauchée des bannis - André De Toth
Septembre 2012 : Fast Workers - Tod Browning
Octobre 2012 : The Patsy - King Vidor
Novembre 2012 : Skyfall - Sam Mendes
Décembre 2012 : Milliardaire pour un jour - Frank Capra
2013
Janvier 2013 : A Woman of Affairs - Clarence Brown
Février 2013 : Play It Again, Sam - Herbert Ross
Mars 2013 : Mirage - Edward Dmytryk
Dernière modification par feb le 30 mars 13, 08:13, modifié 24 fois.
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Vic Vega
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Re: Votre film du mois de Mars 2013

Message par Vic Vega »

Mars 2013


Film du mois
Madame Bovary de Vincente Minnelli


Films découverts
Madame Bovary de Vincente Minnelli 8.5/10
Colorful d'Hara Keiichi 7/10
Summer snow d'Ann Hui 7/10
Interstella 5555 de Takenouchi Kazuhisa 7/10
The Grandmaster (montage mainland) de Wong Kar-wai 7/10
Saudade de Tomita Katsuya 6.5/10
Retour vers le futur II de Robert Zemeckis 6/10
Scorpio de Michael Winner 5.5/10
L'Arnacoeur de Pascal Chaumeil 5.5/10
20 ans d'écart de David Moreau 5/10
Springbreakers d'Harmony Korine 5/10
Modus Anomali: Le réveil de la proie de Joko Anwar 3/10
Dreams for sale de Nishikawa Miwa 3/10
A la merveille de Terence Malick 3/10
Macabre des Mo Brothers 3/10
The Forbidden door de Joko Anwar 2/10
Intouchables d'Olivier Nakache et Eric Toledano 1/10


Séries TV


Films revus (Hors compétition)
Looper de Rian Johnson 6.5/10
Dernière modification par Vic Vega le 16 déc. 24, 07:52, modifié 22 fois.
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7swans
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Re: Votre film du mois de Mars 2013

Message par 7swans »

- MOVIES -
Rive droite Rive gauche - Philippe Labro : 1/10
Möbius - Eric Rochant : 6/10
Spring Breakers - Harmony Korine : 4/10
Les Patriotes - Eric Rochant : 7.5/10
Mad Max 3 - George Miller : 3/10
A la merveille - Terrence Malick : 5.5/10
40 ans : mode d'emploi - Judd Apatow : 5/10
Les Amants du Pont Neuf - Leos Carax : 6/10
The Place Beyond The Pines - Derek Cianfrance : 7/10
El Gringo - Eduardo Rodriguez : 1/10
Warm Bodies - Jonathan Levine : 6/10
Stories we tell - Sarah Polley : 7.5/10

REWATCH :
Les Berkman se séparent - Noah Baumbach : 6.5/10
Blow Out - Brian De Palma : 8/10
Paris, Texas - Wim Wenders : 8/10
Une Nuit en Enfer - Robert Rodriguez : 7/10
Robot & Frank - Jake Schreier : 7/10
- TV SHOWS -
Gilmore Girls (Saison 3) - Amy Sherman-Palladino : 7/10
Gilmore Girls (Saison 4) - Amy Sherman-Palladino : 6.5/10
Gilmore Girls (Saison 5) - Amy Sherman-Palladino : En Cours

REWATCH :
Friends (Saison 2) - Marta Kauffman, David Crane : En Cours
Dernière modification par 7swans le 30 mars 13, 21:57, modifié 18 fois.
Point.
everhard
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Re: Votre film du mois de Mars 2013

Message par everhard »

Mars 2013

Film du mois
Cloud Atlas

Films découverts
Cloud atlas (2013)(cinéma) : 9/10 ( difficile gymnastique de l'esprit pour moi dans la première demi-heure puis du plaisir, de l'émotion et une musique puissante )
La chute de la maison blanche (2013)(cinéma) : 5/10 ( un scénario assez mauvais, des scènes d'action sympas mais irréalistes, un jeu bof bof )
Les caves du majestic (1944)(télé) : 8/10 ( j'ai adoré même si objectivement, ce n'est pas un chef d’œuvre.)
Le dernier maitre de l'air (2010)(télé) : 5/10 ( le fait que le film se finisse sur un cliffhanger sans suite prévue renforce l'impression d'avoir vu un téléfilm de luxe...)
Percy jackson (2009)(télé) : 4/10 ( moyen mais bon le roman est moyen aussi)
Saawariya (2007)(dvd) : 8/10 ( magnifique, poétique, romantique)

Films revus
American beauty (télé) : 7/10 ( toujours aussi bien )
Guet-apens (1972)(télé) : 5/10 (un film qui a beaucoup vieillit et au scénario peut solide, même si on aime bien les acteurs )
l'aile ou la cuisse (1976)(télé) : 9/10 ( un petit bijou de drôlerie)
The world is not enought (télé) : 5/10 ( bof surtout Denise richards )


Films Hors compétition

Série
J'ai enfin fini "Scent of a woman" un drama coréen formidable avec une de mes actrices fétiches, Kim Sun Ha
Dernière modification par everhard le 1 avr. 13, 20:28, modifié 7 fois.
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mannhunter
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Re: Votre film du mois de Mars 2013

Message par mannhunter »

Mars 2013

Films découverts:

"du plomb dans la tête": :cry:
The place beyond the pines :D
Warm bodies :wink:
40 ans: mode d'emplo :cry:

Films revus:



Chef d'oeuvre :shock:
J'adore 8)
J'aime bien :D
J'aime un peu :wink:
Je n'aime pas tellement :?
Pas convaincu... :cry:
mais alors, pas du tout! :evil:

Films des mois précédents:
Spoiler (cliquez pour afficher)
Janvier 2013: "the hole" (Dante)
Février 2013: "Pieds nus sur les limaces (Berthaud)
Dernière modification par mannhunter le 25 mars 13, 11:01, modifié 2 fois.
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AtCloseRange
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Re: Votre film du mois de Mars 2013

Message par AtCloseRange »

(Re-)Découvertes:

The Master (PT Anderson) 7,5/10

Spring Breakers (Korine) 7/10

Possessions (Guirado) 6,5/10
8mm (Schumacher) 6,5/10

Camille Redouble (Lvovsky) 6/10
Radiostars 6/10

My Bodyguard (Bill) 5,5/10
Les Cinq Légendes (Ramsey) 5,5/10

John Dies at The End (Coscarelli) 5/10
Hitchcock (Gervasi) 5/10
The Giant Mechanical Man (Kirk) 5/10

Cloud Atlas (Wachowski, Tykwer) 4/10

Lolita (Lyne) 3/10
Le désonnheur d'Elizabeth Campbell (West) 3/10

Révisions:

Blow Out (de Palma) 8/10
Au Revoir les Enfants (Malle) 8/10

Missing (Costa-Gavras) 7,5/10

Somewhere in Time (Szwarc) 7/10 (+)

Forever Young (Miner) 6/10
Etat Second (Weir) 6/10

Double Jeu (Beresford) 5,5/10
Dernière modification par AtCloseRange le 31 mars 13, 22:26, modifié 17 fois.
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Tommy Udo
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Re: Votre film du mois de Mars 2013

Message par Tommy Udo »

Film du mois de mars 2013
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KANSAS CITY CONFIDENTIAL / LE QUATRIEME HOMME
(Phil Karlson)
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COMA / MORTS SUSPECTES
(Michael Crichton)
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WOMAN ON THE RUN
(Norman Foster)
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THE BIG COMBO / ASSOCIATION CRIMINELLE
(Joseph H. Lewis)
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LE VOILE BLEU
(Jean Stelli)
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HETS / TOURMENTS
(Alf Sjöberg)
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LE DIABLE BOÎTEUX
(Sacha Guitry)
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THE INNOCENTS / LES INNOCENTS
(Jack Clayton)
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RED RIVER / LA RIVIERE ROUGE
(Howard Hawks)
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HOLLOW TRIUMPH (THE SCAR) / LE BALAFRE
(Steve Sekely)
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THE MOST DANGEROUS GAME / LES CHASSES DU COMTE ZAROFF
(Ernest B. Schoedsack et Irving Pichel)
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THE KENNEL MURDER CASE / MEURTRE AU CHENIL
(Michael Curtiz)
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BEYOND A REASONABLE DOUBT / L'INVRAISEMBLABLE VERITE
(Fritz Lang)
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MADAME BOVARY
(Vincente Minnelli)
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DETOUR
(Edgar G. Ulmer)
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LA FERME DU PENDU
(Jean Dréville)
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LE TRESOR DE CANTENAC
(Sacha Guitry)
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THE TROUBLE WITH HARRY / MAIS QUI A TUE HARRY ?
(Alfred Hitchcock)
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TONI
(Jean Renoir)
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L'ANNEE DERNIERE A MARIENBAD
(Alain Resnais)
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LE COMTE OBLIGADO
(Léon Mathot)
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Films (re)découverts
Film revus
Dernière modification par Tommy Udo le 28 mars 13, 22:27, modifié 26 fois.
Alcatel
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Re: Votre film du mois de Mars 2013

Message par Alcatel »

MARS 2013

Films découverts
Porco Rosso (Hayao Miyazaki - 1992) 7/10
Le bras de fer (Menahem Golan - 1987) 3,5/10

Film du mois

Films revus
Dernière modification par Alcatel le 21 mars 13, 17:44, modifié 2 fois.
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Kevin95
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Re: Votre film du mois de Mars 2013

Message par Kevin95 »

Mars 2013

Film du mois :

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Films découverts et revus :

The Crossing Guard (Sean Penn, 1995) : Image Révision

Je ne sais pas si c'est son cinéma qui vieillit mal ou moi qui avec le temps commence à apercevoir une certaine faiblesse dans la mise en scène de Sean Penn, mais quelques mois après la redécouverte de The Pledge (2001), je constate une légère déception à la revoyure d'un film que je tenais pour une grande réussite. Si je mentionne The Pledge c'est que The Crossing Guard à plus ou moins les mêmes défauts : des ralentis esthetico-pompeux, une symbolique assez lourde et des comédiens qui semble nous faire des clins d’œil toutes les cinq minutes et précisant "vous avez vous ma performance !". Je suis volontairement très (trop ?) critique car dans ma mémoire, The Crossing Guard échappait à cette naïveté stylistique et demeurait un drame poignant sur le deuil et le désir de vengeance. Or tout compte fait... ce n'est pas le cas, non que le film soit mauvais mais que la mise en scène vieillotte pour ne pas dire prétentieuse plombe littéralement le film. Je reste attaché à The Crossing Guard essentiellement pour une raison : Jack Nicholson, qui comme à son habitude livre un sacré numéro d'acteur (même si comme je l'ai dit précédemment, la caméra de Sean Penn se repose un peu trop là dessus). Je crains d’être à nouveau déçu en découvrant The Indian Runner (1991) et Into the Wild (2007) qui m'attendent dans ma DVDthèque.

W (Willy Milan, 1983) : Image Découverte

Nanar d'anticipation tout droit sortie des eighties par un pays spécialiste du genre (nanar) c'est à dire les philippines, W ou Vendicator est improbable du début à la fin. Un héros aussi expressif qu'une moule (qui me rappel le héros impayable d'un autre post nuke foireux Metalstorm de Charles Band, 1983), un bad guy faisant passer Max von Sydow dans Flash Gordon pour la crème des personnages terrifiants, des nains garde du corps, un mec avec une tête de comptable dans le rôle d'un porte flingue du parrain local, des types chauves fringués de cuire se dandinant pour faire méchant et enfin une héroïne obsédée sexuelle et complément déconnectée de l'intrigue du film. Voilà globalement le programme de W, ça vole pas haut donc. J'allais oublier que la scène pivot du film est la découverte du héros qu'il fut victime d'une castration (une scène poignante aidée par un VF visiblement doublée un 31 décembre), qu'une musique easy listening pas dégueu parcourt tout le film (et je dis bien TOUT le film, rare sont les scènes silencieuses... musique comme cache misère en somme) et que le climax est un gun fight de près de 30 minutes avec la mort d'une centaine de figurants acrobates (des sauts en veux tu en voilà). Bref c'est rigolo comme tout, un peu mou forcez de le reconnaitre mais suffisamment con pour rester en mémoire quelques jours après son visionnage. Merci la cinémathèque française !

American Ninja 3 : Blood Hunt (Cedric Sundstrom, 1989) : Image Découverte

Alors autant avec W, le rire permet de ne pas s'endormir, autant ici le fun et le jouissif sont constant. Je n'ai (malheureusement) vu aucun film de la série des American Ninja (allergique sans doutes à la tronche de Michael Dudikoff) donc je ne sais pas trop ce qui relève de la reprise et de l'originalité dans ce troisième opus. En revanche, flagrante est la récupération des tics, codes, idées des premiers Van Damme (notamment le diptyque Kickboxer / Bloodsport) que Sundstrom (réalisateur, précisions) réemploi sans trop de prise de tête. Éléments qui serviront aux parodies des Inconnus (donc impossible aujourd'hui de les voir au premier degrés) : flash back avec maitre asiatique prononçant des phrases sentencieuses, bruits des highkicks répétitifs et grimaces tous plus hilarantes les unes des autres. Rien de spéciale à noter du point de vu du récit, c'est une classique histoire de vengeance mais dès le générique et la logo de la Cannon sur fond de score au synthétiseur on sait que l'on en aura pour notre argent. Film court (1h30) jamais emmerdant, souvent drôle, American Ninja 3 : Blood Hunt est un plaisir coupable galvanisant pour qui aime les brushings et les t shirts courts fluo. Si la star du film, David Bradley s'en sort bien (inexpressif certes, mais cette version musclée de Ben Stiller est 100 fois plus charismatique de Michael Dudikoff), LA révélation d'American Ninja 3 est assurément Steve James, musclor black au charisme brutale, sorte de Michael Jai White (Black Dynamite) avant l'heure aussi cool que hardcore. Il balance sans en avoir l'air toutes les punchlines du film et est à l'origine de la meilleure séquence (avec un mythique "Die !" qui ne dira rien à personne sauf ceux qui ont vu le film). Juste préciser que le psychik insupportable (pléonasme) occupe heureusement peu de place dans le film et que la musique entêtante au Bontempi est de George S. Clinton, futur compositeur des Austin Powers (faut bien commencer quelque part). Une gourmandise qui me donne envier de découvrir les opus précédents (juste pour Steve James).

Sans mobile apparent (Philippe Labro, 1971) : Image Révision

On tape souvent sur le cinéma de Labro, d'une part parce que l'homme qui se définit comme "touche à tout à l'américaine" tends le bâton pour se faire battre ensuite parce que beaucoup de ses films braconnent sur les terres de son "mentor" Jean-Pierre Melville, or on sait qu'artistiquement on est loin du compte. Mais dans ses meilleurs jours (et Sans mobile apparent fait clairement partie du haut du panier Labro), sa naïveté, son désir tenace de (re)créer le cinéma qu'il aime (américain) et son énergie génère des polars de hautes tenues, parfois même à la hauteur de certaines séries B de l'époque (c'est à dire les années 70). Adaptation d'une nouvelle de Ed McBain (Ten + One), Sans mobile apparent est un jeu de piste entrainant où Nice est filmé comme un quartier de Los Angeles dans lequel Trintignant (comme souvent magistral) court, mâche un cure dent, tir à vue, fonce au volant d'une décapotable bref joue au shérif pour démasquer un tueur en série qui comme le titre s'indique, abat des personnes sans (à priori) liens entre eux. Labro récupère tous les symboles du genre et parfois même (c'est étonnant) ceux du giallo telle cette scène en vue subjective du tueur. C'est maladroit on est d'accord, mais c'est du travail d’artisan cinéphile, pas prétentieux, aidé par un casting all stars (il y a même Sacha Distel, c'est dire) et la musique de Morricone tiraillée entre groove (façon Le Casse, 1971) et score atonal (façon Peur sur la ville, 1975, dont il récupéra les sifflements stressants déjà présents sur Sans mobile apparent) rendent le film ultra plaisant. Avec les deux films qu'il tourne avec Belmondo, ce film-ci constitue le meilleur du travail de Philippe Labro pour le cinéma.

Shadows (John Cassavetes, 1959) : Image Découverte

Je pensais l'avoir déjà vu, mais je dois confondre avec Faces. Shadows donc, premier long métrage réalisé par John Cassavetes et film rentré dans la légende pour sa production aussi bordélique que modeste.
Autant le dire de suite, la pauvreté les moyens se voit tout de suite sur l'écran : son qui crache, faux raccords, comédiens intimidés par la caméra ou encore qualité de l'image incertaine. Mais Cassavetes comme à son habitude se fout pas mal de cela et avec l'énergie qui le caractérise fonce pied au plancher. C'est justement cette rage de filmer qui empêche son film de sombrer dans l’essai abscons ou l’expérimentation datée. Sans cette hargne il n'aurait pas pu je pense capter certaines scènes, certains regards, certaines émotions comme ce chanteur noir se prenant un bide dans une boite de nuit ou cette jeune femme blésée par le racisme ordinaire de l'homme qu'elle aime. Reste que je ne suis pas totalement convaincu de la pertinence de choisir trois personnages principaux, Shadows fait déjà seulement 1h20, alors en plus narrer trois parcours.... c'est s'obliger à faire des ellipses plus qu'handicapantes.
J'aurai donc préféré qu'on se focalise sur un seul et unique personnage, que l'on suive son parcours quitte à le faire côtoyer une multitude de personnages mais au moins avec un seul point de vu tout le long du récit. Un parfum d'inachevé parcours cette œuvre jugée "culte" par beaucoup mais on ne peut qu’applaudir des deux mains le peps de la mise en scène et le sentiment de naturalisme inédit dans le cinéma américain que Cassavetes a su insuffler à Shadows.
Bientôt, la (re)découverte de Faces.


Frankenstein and the Monster from Hell (Terence Fisher, 1973) : Image Découverte

Je ne suis pas un érudit de la question des films de la Hammer, mais je pense que Frankenstein and the Monster from Hell est la marque de la fin de vie du studio au sein du cinéma d'exploitation.
Non que le film de la figure emblématique du studio (Terence Fisher) soit mauvais ou fatigué, mais on sent tout le long du film que la compagnie essaye de se moderniser, d’être en phase avec l'esprit de son temps (les années 70 donc) sans vraiment y parvenir. Cela se voit par l'utilisation plus explicite de la violence, bien loin de l'élégance plus implicite des œuvres qui ont fait le succès du studio dans les années 50 comme Dracula (1958) ou The Hound of the Baskervilles (1959). Ici, dans cette énième relecture du mythe de Frankenstein on assiste à une extraction de cerveau, à des yeux recousues et au sujet du viol traité sans fioritures (bien sur on ne le filme pas, nous sommes toujours en Angleterre) notamment avec le personnage détestable du directeur. Les seventies se sentent aussi avec l'autre personnage principal aux cotés de Peter Cushing, un certain Shane Briant (sosie de David Hemmings) et plus proche de la figure d'un rocker dandy que d'un personnage du 19eme siècle.
Pour revenir au film, rien de très originale s'en dégage mais tout y est fait avec soin (hormis la bête un peu foireuse) et talent. Fischer réussit à imprégner son film d'un sentiment de malaise grâce à son décors (unique) d'asile d’aliénés. Sans révolutionner le genre, il parvient à faire un nouveau film autours de Frankenstein tout à fait estimable quand bien même en 1973, on peut facilement se dire que le thème est usé jusqu'à la corde.
Très très sympa donc.


Il Gatto (Luigi Comencini, 1977) : Image Découverte

Production Sergio Leone, ce qui signifie en règle générale nid à problèmes pour les réalisateurs impliqués (allez demander aux pauvres Tonino Valerii dépossédé de son film Mon nom est personne et Damiano Damiani rendu dépressif après l’expérience de Un génie, deux associés, une cloche).
Ici ce ne fut pas le cas fort heureusement car d'une part Leone ne s'y connait pas en comédies italiennes et d'autre part Comencini à suffisamment de métier pour ne pas se faire marcher sur les pieds. C'est donc en toute liberté que le cinéaste réalise Il Gatto, comédie mordante tintée de policier (soit l'inverse de son film précédent La Femme du dimanche, policier tinté de comédie) autours d'un "couple" d'un frère et d'un sœur qui vont tout faire pour expulser les locataires de l'immeuble dont ils sont propriétaires afin de récolter l'argent de sa démolition. Comencini s'amuse à détourner les codes du film "enquête" avec les deux horribles frère et sœur comme juge d'instruction, des flics complétement dépassés et qui ne veulent surtout pas mettre le nez dans l'affaire (génial Galabru en personnage à la Blier qui se décompose à fur et à mesure que le film avance) et des coupables moralement plus positifs que les personnes qui les condamnent. Là est le génie du film, c'est d'inverser le système de valeurs avec des personnages effectivement coupables mais dotés d'une bonne raison de l'être et un couple d’innocents accusateurs qui eux en revanche collectionne les actes immoraux (mais toujours dans le soucis de la loi).
Ugo Tognazzi et Mariangela Melato s'en donnent à cœur joie dans les rôles de propriétaires absolument immondes comme cette scène où la sœur s'écrie avec joie "qui sème récolte" après avoir entendu aux infos qu'un de leurs locataires s'est suicidé suite à une lettre anonyme qu'elle a envoyée. Si le scénario se perd dans des complexités inutiles, Il Gatto reprend peu de temps avant la fin du poil de la bête avec une bossa dans une salle de tribunal (scène hilarante) et avec un mafieux qui veut enc... tout le monde.
Bref une grande réussite.


L'Enfance nue (Maurice Pialat, 1968) : Image Révision

Premier long métrage de Maurice Pialat et coup de maitre.
Comme pour se démarquer d'une ombre trop envahissante, le réalisateur évacue toute filiation avec Les Quatre cents coups de François Truffaut (1959) et entend faire un film plus dur, moins lyrique, moins romantique que son prédécesseur. L'enfance est moche et Pialat va le montrer sans pour autant tomber dans la putassierie émotionnelle. Sa vision touche à l'os, n'essaye jamais de rendre sympathique son personnage principal mais simplement de le rendre humain. On aime comme on déteste ce petit gars qui comme les autres mômes du film sont traités comme du bétail (cf. la femme qui fait son marché à l'assistance publique en précisant "pas de petit noir") et qui n'arrive à s’intégrer nulle part. La mise en scène de Maurice Pialat est déjà là, vive, sur les personnages et sans pathos. Impossible d'oublier cette scène de crise (réglée avec un torchon), celle de la mort de la grand mère ou encore celle en introduction avec une famille faussement tolérante.
Une claque (qui s’assombrissait dans ma mémoire) avant d'en prendre d'autres (je pense) dans ma (re)découverte du cinéma de Maurice Pialat.


Sur la route de Salina (Georges Lautner, 1970) : Image Découverte

Il ne faut surtout pas se fier à l'image psychédélique et post-68 que le film se traine. Certes du score aux scènes de baignade nu, beaucoup d’éléments sont affilés aux années 70 dans ce qu'elles ont de plus folklorique, mais Sur la route de Salina est avant tout un thriller vénéneux, étrange pour ne pas dire pervers sur les bords.
On pense constamment à Plein soleil (René Clément, 1960) ou au cinéma de Claude Chabrol (d'ailleurs un de ses films ressemble énormément au film de Lautner, Les Liens de sang, 1978, avec un même sujet et une même introduction... connexion inconsciente mais fascinante) mais aussi à un autre film du cinéaste Les Seins de glace (1974). Les deux films naviguent autours de personnage mystérieux, gardiens d'un secret inavouable et dans lequel un personnage extérieur (Robert Walker Jr. pour Sur la route de Salina, Claude Brasseur pour Les Seins de glace) va complétement se perdre. Mais si Les Seins de glace est filmé sur un ton froid voir (sans mauvais jeu de mots) glacial, Sur la route de Salina est imprégné par son décors désertique et brulant. La chaleur y est on ne peut plus perceptible (même la musique du film semble retranscrire le pas lourd des comédiens dans ce four à ciel ouvert) et les personnages paraissent déraisonnés en raison d'une température et d'un vide trop présents.
Il ne faut surtout pas croire non plus au dilettantisme supposé ou revendiqué de Georges Lautner ou du fait qu'il tourne des films uniquement pour s'amuser car Sur la route de Salina est la preuve (nouvelle) que sa mise en scène n'est pas exempte d'ambition ni de talent. Le film est cauchemardesque à souhait, étouffant par moment et la réalisation y est pour beaucoup.
Sur la route de Salina est donc un film à redécouvrir pour qui aime les films puzzle, pervers et profondément dramatiques (raaaa cette scène finale sous la pluie).


Mark il poliziotto spara per primo (Stelvio Massi, 1975) : Image Découverte

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La Fête à Henriette (Julien Duvivier, 1952) : Image Découverte

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Aguirre, la colère de Dieu (Werner Herzog, 1972) : Image Révision

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Razorback (Russell Mulcahy, 1984) : Image Découverte

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Death Wish 3 (Michael Winner, 1985) : Image Découverte

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Détective (Jean-Luc Godard, 1985) : Image Découverte

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Code of Silence (Andrew Davis, 1985) : Image Découverte

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Le Combat dans l'île (Alain Cavalier, 1962) : Image Découverte

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Inherit the Wind (Stanley Kramer, 1960) : Image Découverte

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Deux super-flics (Enzo Barboni, 1977) : Image Découverte

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Raw Deal (John Irvin, 1986) : Image Découverte

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Une cage dorée (Jesús Franco & Marius Lesoeur, 1976) : Image Découverte

Hummmm, que dire... Si le film n'était pas passé à la cinémathèque après un sympatoche documentaire autours des productions Euro-ciné, je serai plus sévère avec le chose (déjà que...).
Nanar dans ses meilleurs moments, grosse arnaque dans ses pires, Une cage dorée et son intrigue incompréhensible est attribué à tord à Jesús Franco alors que celui-ci ne fait qu'un cameo en tant qu'acteur et (parait-il) se contenta de donner l'idée des bonbons à Lesoeur (de loin la meilleure du film). C'est donc à ce cabot de Marius Lesoeur que l'on doit ce gros foutage de gueule qui après un générique étonnement brutal et génial (piqué sans aucuns doutes à un autre film) installe une vague histoire de traite de blanche, la base en somme pour montrer deux trois paires de seins et des numéros de cabaret érotiques. Entre des comédiens (sic) endormis, des dialogues sans queue ni tête, des plans répétés deux à trois fois de suite au mépris de toute cohérence et surtout surtout cette scène hallucinante de jemenfoutisme où Lesoeur plaque une séquence de 10 minutes d'une comédie paillarde de sa production alors que 1/ elle n'a strictement rien à voir avec la choucroute et 2/ l'un des acteurs de cette séquence est aussi un acteur d'Une cage dorée rendant ladite séquence surréaliste.
En bref, je veux bien admettre (si l'on se réfèrt au documentaire) qu'Euro-ciné est une entreprise familiale, sincère bla bla bla mais forcez de reconnaitre aussi une bonne dose d’opportuniste et d'escroquerie dans sa démarche de production. Une cage dorée ne mérite le déplacement que pour deux trois scènes bien dosées en nullité rigolote (donc le gun fight final).


Footlight Parade (Lloyd Bacon, 1933) : Image Découverte

Le film met un certain temps à vraiment démarrer mais lorsqu'il laisse place au boulot de Busby Berkeley c'est du bonheur en barre.
Film de coulisses typique des comédies musicales de la Warner des 30's, Footlight Parade montre un James Cagney après avoir été un Ennemi public (William A. Wellman, 1931) en directeur artistique d'une société de spectacle devant rivaliser d'inventions face à la concurrence déloyale du cinéma parlant (mise en abyme quand tu nous tiens). Après une exposition longuette (de nombreux personnages et un humour trop appuyé pour surligner la légerté du propos), Footlight Parade prend son envol une fois les numéros musicaux mis en place et (surtout) interprétés lors de la deuxième moitié du film. La scène (horriblement kitch) des chats en début de film mise à part, tout le reste c'est du miel pour les yeux et les oreilles. Le morceau de bravoure intervient lors des trois numéros finaux qui vont crescendo, partant d'une gentillette scénette (la scène de l’hôtel) à une séquence de démonstration du génie grandiloquent et iconoclaste de Busby Berkeley (les "femmes fontaines") pour arriver au final par (et je pèse mes mots) une absolue merveille où s'illustre James Cagney justement, à savoir la séquence de China Lee.
Hormis donc les deux trois réserves citées précédemment, Footlight Parade est un gros package de plaisir cinématographique et il est dommage que les films chorégraphiés par Busby Berkeley sortent au compte goute en zone 2 tant je désire ardemment découvrir Gold Diggers of 1935 et Gold Diggers of 1937 mais aussi surtout Dames (dont j'ai vu des extraits du film il y a quelques années qui me restent encore en mémoire).


L'Acrobate (Jean-Daniel Pollet, 1976) : Image Découverte

J'aurai aimé l'aimer ce film de Jean-Daniel Pollet et son ton unique teinté d'une poésie toute particulière (bon ok, ça fait très phrase Télérama mais je ne sais trop quoi dire sur L'Acrobate).
Mais (le fameux "mais" diabolique) disons le tout de go, j'ai eu la tentation à de nombreuses reprises de regarder ma montre. C'est pas faute d'originalité ni même d'avoir un comédien principal absolument fascinant (le minéral Claude Melki) mais je ne sais pas trop pourquoi, je suis passé à coté du film. Trop de longueurs, des scènes de tango, de gags répétés trop souvent... Comme l'impression que Pollet avait une poignée d'idées soit pas assez approfondies (les regards caméra, la fille du bain etc...) soit au contraire sur-exploitées (la trop longue scène de la boule de bowling en est un très bon exemple).
Je suis vraiment emmerdé, car il y a de très bonnes choses dans L'Acrobate. Reste que sur la longueur d'un long métrage, ces belles choses se perdent dans un flottement créatif. Es-ce parce que je ne suis pas sensible à une poésie trop délicate ou parce que mon DVD bugait (ce qui à la pouvoir de ma foutre en rogne), qui sait.


The Sleeping Tiger (Joseph Losey, 1954) : Image Découverte

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Countdown (Robert Altman, 1967) : Image Découverte

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Le Chat et la souris (Claude Lelouch, 1975) : Image Découverte

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Dernière modification par Kevin95 le 31 mars 13, 23:08, modifié 13 fois.
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
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