Anthony Mann (1906-1967)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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Jeremy Fox
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Re: Anthony Mann (1906-1967)

Message par Jeremy Fox »

June Allyson, adorable, émouvante et charmante non seulement dans le film de Mann mais également dans le très beau Les 4 filles du Docteur March de Mervyn LeRoy, dans Good News de Charles Walters, The Stratton Story de Sam Wood... Une voix, un sourire, un charme qui me font souvent craquer. :oops:
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Cathy
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Re: Anthony Mann (1906-1967)

Message par Cathy »

Jeremy Fox a écrit :June Allyson, adorable, émouvante et charmante non seulement dans le film de Mann mais également dans le très beau Les 4 filles du Docteur March de Mervyn LeRoy, dans Good News de Charles Walters, The Stratton Story de Sam Wood... Une voix, un sourire, un charme qui me font souvent craquer. :oops:
Une actrice dans le même style que Doris Day en un peu moins extravertie, mais qui est une américaine type !
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Jeremy Fox
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Re: Anthony Mann (1906-1967)

Message par Jeremy Fox »

Cathy a écrit :
Jeremy Fox a écrit :June Allyson, adorable, émouvante et charmante non seulement dans le film de Mann mais également dans le très beau Les 4 filles du Docteur March de Mervyn LeRoy, dans Good News de Charles Walters, The Stratton Story de Sam Wood... Une voix, un sourire, un charme qui me font souvent craquer. :oops:
Une actrice dans le même style que Doris Day en un peu moins extravertie, mais qui est une américaine type !
Elle est même de la plus belle séquence du très moyen La Pluie qui chante : le deuxième morceau : Cleopatterer à partir de 1'30. Elle illumine le film à ce moment là

beb
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Re: Anthony Mann (1906-1967)

Message par beb »

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Cathy
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Re: Anthony Mann (1906-1967)

Message par Cathy »

Jeremy Fox a écrit :
Cathy a écrit :
Une actrice dans le même style que Doris Day en un peu moins extravertie, mais qui est une américaine type !
Elle est même de la plus belle séquence du très moyen La Pluie qui chante : le deuxième morceau : Cleopatterer à partir de 1'30. Elle illumine le film à ce moment là

C'est d'ailleurs un des rares moments sympas du film ! J'ai oublié je l'adore en Jo March !
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Jeremy Fox
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Re: Anthony Mann (1906-1967)

Message par Jeremy Fox »

Sans oublier son inoubliable Constance de Bonacieux

Mais mieux vaudrait désormais en parler ici :oops:

Car certains comme beb ou Père Jules vont faire une syncope de voir tous ça dans le topic Mann :mrgreen:
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Cathy
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Re: Anthony Mann (1906-1967)

Message par Cathy »

Jeremy Fox a écrit :Sans oublier son inoubliable Constance de Bonacieux

Mais mieux vaudrait désormais en parler ici :oops:

Car certains comme beb ou Père Jules vont faire une syncope de voir tous ça dans le topic Mann :mrgreen:
Ceci étant, si c'était une mauvaise actrice, jamais Anthony Mann ne l'aurait employée dans son Romance inachevée et c'est elle qui en fait une grande partie le succès. J'imagine mal la scène finale avec une autre actrice ! En tout cas, elle m'a réellement bouleversée, avec ses larmes et a fait couler les miennes, ce qui prouve son talent !
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Jeremy Fox
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Re: Anthony Mann (1906-1967)

Message par Jeremy Fox »

Cathy a écrit :
Jeremy Fox a écrit :Sans oublier son inoubliable Constance de Bonacieux

Mais mieux vaudrait désormais en parler ici :oops:

Car certains comme beb ou Père Jules vont faire une syncope de voir tous ça dans le topic Mann :mrgreen:
Ceci étant, si c'était une mauvaise actrice, jamais Anthony Mann ne l'aurait employée dans son Romance inachevée et c'est elle qui en fait une grande partie le succès. J'imagine mal la scène finale avec une autre actrice ! En tout cas, elle m'a réellement bouleversée, avec ses larmes et a fait couler les miennes, ce qui prouve son talent !

Pareil ; et bravo pour avoir recentré sur le sujet :mrgreen:
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Re: Anthony Mann (1906-1967)

Message par someone1600 »

superbe film ce glen Miller story .
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AtCloseRange
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Re: Anthony Mann (1906-1967)

Message par AtCloseRange »

Cathy a écrit :
Jeremy Fox a écrit :Sans oublier son inoubliable Constance de Bonacieux

Mais mieux vaudrait désormais en parler ici :oops:

Car certains comme beb ou Père Jules vont faire une syncope de voir tous ça dans le topic Mann :mrgreen:
Ceci étant, si c'était une mauvaise actrice, jamais Anthony Mann ne l'aurait employée dans son Romance inachevée et c'est elle qui en fait une grande partie le succès. J'imagine mal la scène finale avec une autre actrice ! En tout cas, elle m'a réellement bouleversée, avec ses larmes et a fait couler les miennes, ce qui prouve son talent !
Vu comment fonctionnait le système des studios, ça me semble très hypothétique.
En ce qui me concerne, une actrice d'une grande fadeur (même si je n'ai pas vu cette Romance Inachevée).
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Re: Anthony Mann (1906-1967)

Message par magobei »

Raw Deal (Anthony Mann, 1948)

Bon, je ne fais que rajouter ma maigre contribution à l'édifice, mais que voilà un bon petit noir, sous-tendu par un triangle amoureux pervers et tragique: Pat (Claire Trevor), fille du Milieu un peu décatie, fait évader de prison son Joe chéri (Dennis O'Keefe); mais Joe, lui, en pince pour Ann (Marsha Hunt), la jeune et séduisante assistante de son avocat. Ann, c'est l'oie blanche dans cette chasse à l'homme, le double négatif de Pat: elle veut croire en la rédemption de Joe, même quand elle découvre de quelle glaise il est fait. "You came from under a rock", dit-elle, poussée a bout. Réplique cinglante, et le film en compte pléthore.

Personnages complexes, mise en scène au cordeau, magnifique photo de John Alton, plot génial, bref ce Raw Deal a tout pour plaire.

Je ne lui reprocherai que sa fin un peu embrouillée, confuse - mais comment diable Joe a-t-il pu arriver jusqu'à Rick ? Pas très grave finalement, puisque ce qui compte ici ce sont pas les péripéties, mais la peinture des sentiments.
Dernière modification par magobei le 18 nov. 12, 01:20, modifié 1 fois.
"In a sense, making movies is itself a quest. A quest for an alternative world, a world that is more satisfactory than the one we live in. That's what first appealed to me about making films. It seemed to me a wonderful idea that you could remake the world, hopefully a bit better, braver, and more beautiful than it was presented to us." John Boorman
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monk
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Re: Anthony Mann (1906-1967)

Message par monk »

C'est du bonheur ces films là ! :D
Ravi que ça te plaise, même si ce n'est forcement parfait.
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magobei
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Re: Anthony Mann (1906-1967)

Message par magobei »

monk a écrit :C'est du bonheur ces films là ! :D
Ravi que ça te plaise, même si ce n'est forcement parfait.
Alors là, justement, on se rapproche de la perfection avec T-Men: facture assez classique, puisque le film commence avec une voix-off typique du genre (et une présentation qui fait très film d'entreprise), mais il nous emmène ensuite avec un rythme haletant au bout d'une affaire de faux billets, sur les traces de deux agents infiltrés. Qu'on ajoute la photo d'Alton, et on tient là un bijou du noir.

Moins bon, mais intéressant, Side Street. On est dans quelque chose de plus classique: un jeune homme - "pas un criminel, juste un homme faible", nous dit la voix-off - commet un petit larcin pour offrir un manteau de fourrure à sa fiancée, et se retrouve embarqué dans une grosse affaire de chantage organisé. Film mené tambour battant également.
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Re: Anthony Mann (1906-1967)

Message par monk »

J'avais beaucoup aimé Side street - les autres aussi hein - mais là, j'aimais bien ce coté "homme de la rue qui se retrouve embarqué dans un truc qui le dépasse et contre lequel il ne cessera de lutter"...C'est un schéma qu'on retrouve dans beaucoup de films noirs et que j'apprécie beaucoup.
Il est aussi moins sec et violent que les autres. Et pourrait être une belle suite aux Amants de la nuit de Nicholas Ray...
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Colqhoun
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Re: Anthony Mann (1906-1967)

Message par Colqhoun »

The Furies
Comme je le sais maintenant, avec Mann, on sait que l'on en prendra plein les yeux. Le boulot effectué sur la photo, les clairs-obscurs, les contre-jours de fou furieux, les silhouettes, j'en passe et des meilleurs. C'est un festival d'images superbes.

Ensuite, comme son titre l'indique bien, ce film ne sera pas de tout repos. Car l'on suit ici la destinée d'une femme et de son père, qui gèrent un ranch au territoire démesuré. Chacun d'eux ayant un caractère bien trempé, capables de la pire mauvaise foi qui soit, de coups de gueule complètement excessifs et d'un comportement d'enfant-roi souvent proche de l'insupportable. Et c'est ce qui a rendu certains passages parfois un peu pénibles. Dans la mesure où Barbara Stanwyck joue tellement à fond la fille un peu trop sûre d'elle, qu'à plusieurs reprises j'ai eu envie de lui coller des claques.

Reste qu'on est là proche de la tragédie grecque, avec une famille déchirée, des histoires de territoire envahi, d'amants, de folie des grandeurs. Une ascension vers l'excès qui ne fera que rendre la chute encore plus terrible. Et si cela ne m'a pas autant convaincu que les westerns à venir de Mann avec Stewart, il y a tout de même ici une sacré dose de passion et une maestria visuelle folle.

Pas déçu de la découverte.
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