"CHRYSALIS" de Julien Leclercq
Remarqué avec un court-métrage intitulé "Transit" en 2004, le jeune réalisateur Julien Leclercq se voit proposer en 2007 la direction de ce
policier futuriste par Franck Chorot de la Gaumont (qui après des comédies comme "MAIS QUI A TUE PAMELA ROSE?" ou "IL ETAIT UNE FOIS DANS L'OUED" s'aventure encore une fois après "36 QUAI DES ORFEVRES" d'Olivier Marchal dans un cinéma plus adulte).
Et si ce
premier film est bien réalisé, bien maîtrisé, les effets spéciaux bien intégrés et que certains plans feraient de très belles captures pour le Quizz d'Ed
(lorsqu'il aura été nettoyé de quelques pollutions), à l'image de la
photographie de Thomas Hardmeier ("LA BOITE NOIRE" de Richard Berry), "CHRYSALIS" est un film froid, dénué de sentiments et dans lequel sans cette chaleur humaine les scènes de
fights chorégraphiées par l'acteur et cascadeur Alain Figlarz (passé mettre ou prendre quelques coups de tatanes dans des superproductions hexagonales "ARSENE LUPIN", "LES BRIGADES DU TIGRE", "DANNY THE DOG" et ce même "36 QUAI DES ORFEVRES") font
à mes yeux trop répétées et expurgées de toute la violence dont elles devraient scénaristiquement suintées, même si l'une des surprises majeures de ce film était d'y découvrir un
Albert Dupontel tout en muscles désireux d'y tourner lui-même toutes ses cascades:
fuckin' yeah!
Pourtant, oui, je n'ai pas totalement accroché à l'enquête tortueuse (ou que le réalisateur et ses trois scénaristes auraient voulu comme tel) ou du moins à la lenteur du film et le manque d'émotion et/ou de rage du film et du personnage d'Hoffman. Mais je reconnais le travail du réalisateur (ayant même cru par moments voir une production EuropaCorp de Luc Besson, dans un long plan musical par exemple, alors que non, c'était bien la concurrente Gaumont qui produit ce film-là) et vais peut-être me pencher sur son
"ASSAUT" la prochaine fois.../...