Jeremy Fox a écrit :AtCloseRange a écrit :Maintenant j'ai un peu peur de revoir d'autres Rohmer années 80...
Essaie au moins le désopilant
L'arbre, le maire et la médiathèque
Sauf qu'on n'est plus dans le Rohmer des années 80, là, du coup.
AtCloseRange a écrit :Mais pour faire la comparaison avec mon autre Rohmer du mois L'Amour l'Après-Midi, les enjeux m'y semblent tout de même beaucoup moins essentiels, moins profonds, l'écriture moins acérée.
La question, ici, est : peut-on comparer un "conte moral" à une "comédie et proverbe" ? De fait, les "Contes moraux" m'apparaissent plus profonds que les "Comédies et Proverbes"... mais c'est un peu le but, en même temps. Donc, je peux parfaitement comprendre que tu aies trouvé plus profond
L'Amour l'après-midi (l'un de mes Rohmer préférés, mais finalement assez peu connu) que
La Femme de l'aviateur (que j'adore aussi, cela dit : dans les "Comédies et proverbes", c'est peut-être
Le Beau mariage que je trouve le moins passionnant... encore que : c'est très relatif !).
AtCloseRange a écrit :Et je trouve aussi qu'il y a une certaine duperie à présenter (tardivement) le personnage d'Anne-Laure Meury comme une ado de 15 ans quand elle est en fait sûrement plus proche des 17 ans (et qu'elle ne fait clairement pas 15 ans). Je ne sais pas trop ce qu'a voulu faire Rohmer avec ça.
Sans doute le goût proverbial (mais néanmoins pas vraiment assumé) de Grand Momo pour les "petites" filles ! C'est Chabrol, citant Paul Gégauff, qui avait évoqué ça (je ne sais plus où

)