
LA SULTANE DU DESERT (Soultânat al-sahrâ) de Niazi MOSTAFA – EGYPTE – 1947
Avec KOUKA, Yehia CHAHINE et Ismael YASSINE.
Sultane a été kidnappée toute jeune par un brigand nomade qui vit au coeur du désert. Son père de substitution, violent et cruel, veut à présent épouser l’infortunée devenue grande ;
Un avion, contraint d’atterrir au beau milieu du désert, en raison d’une tempête va heureusement changer sa destinée…
La sultane du désert est un amusant petit film d’aventures assez puéril mais agréable à suivre. Niazi Mustapha, cinéaste formé dans les studios allemands pendant les années 30, possède un savoir faire certain (et notamment un joli sens des éclairages et un sens du rythme) pour mener avec beaucoup d’humour ce film familial et son épouse Kouka est très drôle dans les scènes où elle est soudain confrontée à la vie moderne (le palais de Beyrouth, alors qu’elle a toujours vécu avec les bédouins). Elle chante aussi fort plaisamment et les chansons sont très agréables. Les pitreries d’Ismael Yassine sont en revanche indigestes. Alors qu’on ne s’inquiète pas : le fiancé de Sultane, que le vilain a attaché près d’un bâton de dynamite ne sera pas pulvérisé : l’émérite chasseresse saura éteindre la mèche d’un coup de pistolet juste avant !