Notez les films Janvier 2012
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Notez les films Janvier 2012
Les Acacias (Pablo Giorgelli)
Très belle surprise que ce film argentin (Caméra d'Or à Cannes en 2011). Un road movie minimaliste (un homme, une femme et un bébé dans un camion entre la frontière paraguayenne et Buenos Aires), mais où on ne s'ennuie jamais. Le film progresse par petites touches et, comme le routier s'attache peu à peu à ses deux passagères (il accepte quelque peu à contre coeur de les transporter), on s'attache aux personnages de ce film. Jusqu'à une scène finale très touchante.
Une première oeuvre très prometteuse.
Très belle surprise que ce film argentin (Caméra d'Or à Cannes en 2011). Un road movie minimaliste (un homme, une femme et un bébé dans un camion entre la frontière paraguayenne et Buenos Aires), mais où on ne s'ennuie jamais. Le film progresse par petites touches et, comme le routier s'attache peu à peu à ses deux passagères (il accepte quelque peu à contre coeur de les transporter), on s'attache aux personnages de ce film. Jusqu'à une scène finale très touchante.
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- Dunn
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Re: Notez les films Janvier 2012
Ah merci riqueuniee, je cherchais justement le topic 
Donc:
-Sherlock Holmes: Jeux d'ombres: 5/10
Vu à Bruxelles (déjà sortit là bas) en VO sous titré Français et Néerlandais en même temps ,dans la magnifique salle de 720 places de l'UGC de Broudecker , un écran d'au moins 30 m et un son d'enfer..superbe ciné!
Pour le film, comme le premier, ça reste divertissant de bout en bout mais j'ai vite oublié le film le lendemain,Ritchie continue ses tics de mise en scène qui m'agace, Robert en fait des tonnes, et l'esprit de SH est franchement peu présent, et nous avons droit à un des meilleurs méchants de la littérature un peu raté (Moriarty pour ceux qui l'oublie)...ma note tient compte de la séance qui la relève un peu.
-Take Shelter: 7/10
Prenant malgré sa longueur et sa lenteur, il suffit de se laisser prendre par le personnage (excellent Michael Shannon) pour admirer cette histoire d'un homme angoissé par ses cauchemars et ses prédictions.Le film flotte comme un parfum des meilleurs Shyamalan et la fin nous offre une réflexion intelligente sur les malades et leurs phobies.
-Soyez Sympas, Rembobinez: 4/10
Pas franchement fan déjà du réalisateur (même si j'aime Green Hornet) à la base, son film a un charme rétro-bricolé sympathique, des acteurs marrants et un idée plutôt amusante, mais à part quelques gags souvent drôles, je n'ai pas accroché plus que ça à l'univers et encore moins touché par le final.
-l'Enfance du Mal: 6,5/10
Une belle surprise de ce drame psychologique bien plus malin et maitrisé qu'il n'y parait.L'histoire et ses personnages montent en tension raisonnablement pour rester captivé et le jeu d'AnaÏs Démoustier est particulièrement intéressant et jubilatoire.

Donc:
-Sherlock Holmes: Jeux d'ombres: 5/10
Vu à Bruxelles (déjà sortit là bas) en VO sous titré Français et Néerlandais en même temps ,dans la magnifique salle de 720 places de l'UGC de Broudecker , un écran d'au moins 30 m et un son d'enfer..superbe ciné!
Pour le film, comme le premier, ça reste divertissant de bout en bout mais j'ai vite oublié le film le lendemain,Ritchie continue ses tics de mise en scène qui m'agace, Robert en fait des tonnes, et l'esprit de SH est franchement peu présent, et nous avons droit à un des meilleurs méchants de la littérature un peu raté (Moriarty pour ceux qui l'oublie)...ma note tient compte de la séance qui la relève un peu.
-Take Shelter: 7/10
Prenant malgré sa longueur et sa lenteur, il suffit de se laisser prendre par le personnage (excellent Michael Shannon) pour admirer cette histoire d'un homme angoissé par ses cauchemars et ses prédictions.Le film flotte comme un parfum des meilleurs Shyamalan et la fin nous offre une réflexion intelligente sur les malades et leurs phobies.
-Soyez Sympas, Rembobinez: 4/10
Pas franchement fan déjà du réalisateur (même si j'aime Green Hornet) à la base, son film a un charme rétro-bricolé sympathique, des acteurs marrants et un idée plutôt amusante, mais à part quelques gags souvent drôles, je n'ai pas accroché plus que ça à l'univers et encore moins touché par le final.
-l'Enfance du Mal: 6,5/10
Une belle surprise de ce drame psychologique bien plus malin et maitrisé qu'il n'y parait.L'histoire et ses personnages montent en tension raisonnablement pour rester captivé et le jeu d'AnaÏs Démoustier est particulièrement intéressant et jubilatoire.
Dernière modification par Dunn le 8 janv. 12, 19:32, modifié 1 fois.
Elever des enfants c'est comme ranger sa collection de films : c'est pas comme on voudrait mais c'est bien quand même.
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Re: Notez les films Janvier 2012
Anonymous
Enfin vu et en VO, le film est une réussite totale. L'intrigue se concentre plus sur la relation entre la Reine Elizaberth et DeVere et des intrigues politiques que sur Shakespeare lui même, mais le scénario qui navigue entre plusieurs époques et réellement captivant et émouvant. La reconstitution est bluffante et à aucun moment on ne sent le numérique. Rhys Ifans et Vanessa Redgrave sont très bien et elle campe une des plus émouvantes Reine Elizabeth vue à l'écran. Le véritable Shakespeare est représenté comme un être vil, stupide et sans scrupules ce qui ne va pas plaire certainement aux anglais. Bref, Emmerich réussit donc là où on ne l'attend pas (même si pour moi, il n'a jamais vraiment fait de mauvais films). Reste la distribution des copies, c'est assez régulier quand un réalisateur fait un film assez atypique à son style que les distributeurs sont frileux (je pense à Munich de Spielberg) par exemple et c'est vraiment dommage.
Enfin vu et en VO, le film est une réussite totale. L'intrigue se concentre plus sur la relation entre la Reine Elizaberth et DeVere et des intrigues politiques que sur Shakespeare lui même, mais le scénario qui navigue entre plusieurs époques et réellement captivant et émouvant. La reconstitution est bluffante et à aucun moment on ne sent le numérique. Rhys Ifans et Vanessa Redgrave sont très bien et elle campe une des plus émouvantes Reine Elizabeth vue à l'écran. Le véritable Shakespeare est représenté comme un être vil, stupide et sans scrupules ce qui ne va pas plaire certainement aux anglais. Bref, Emmerich réussit donc là où on ne l'attend pas (même si pour moi, il n'a jamais vraiment fait de mauvais films). Reste la distribution des copies, c'est assez régulier quand un réalisateur fait un film assez atypique à son style que les distributeurs sont frileux (je pense à Munich de Spielberg) par exemple et c'est vraiment dommage.
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Re: Notez les films Janvier 2012
Munich était mieux distribué du moins à Paris- (et ce n'était pas le premier film "sérieux" de Spielberg).
Le film d'Emmerich est très mal distribué, y compris sur Paris IDF. Il n'est guère mieux distribué (si je ne compte que les VO -il y a peu de copies en VF) que Les Acacias, "petit" film argentin sorti le même jour. Pire, il est présenté (entre autres) à l'UGC Orient Express et au Publicis, "refuge" des films dont on ne sait quoi faire... (mais aussi au MK2 Hautefeuille, salle "art et essai" spécialisée dans les films assez confidentiels...)
Le film d'Emmerich est très mal distribué, y compris sur Paris IDF. Il n'est guère mieux distribué (si je ne compte que les VO -il y a peu de copies en VF) que Les Acacias, "petit" film argentin sorti le même jour. Pire, il est présenté (entre autres) à l'UGC Orient Express et au Publicis, "refuge" des films dont on ne sait quoi faire... (mais aussi au MK2 Hautefeuille, salle "art et essai" spécialisée dans les films assez confidentiels...)
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Re: Notez les films Janvier 2012
Et peut-être que le fait que le précédent film de Emmerich ait été un bide retentissant, a refroidi les distributeurs...
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Re: Notez les films Janvier 2012
Tu parles de 2012 ? Un bide à 4 631 838 entrées ? (ouais, je suis précis).Ratatouille a écrit :Et peut-être que le fait que le précédent film de Emmerich ait été un bide retentissant, a refroidi les distributeurs...
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Re: Notez les films Janvier 2012
2012 a rapporté plus de quatre fois sa mise à l'international. Pas vraiment la définition d'un bide. Je pense que t'avais plus en tête 10 000 qui n'a effectivement pas bien marché puisqu'il récupérera juste son budget au niveau mondial. D'ailleurs, Anonymous m'a d'ailleurs pas mal rappelé ce dernier par sa bouillabaise historique. Sauf que bon l'orientation académique rend nettement moins nanar la chose.Ratatouille a écrit :Et peut-être que le fait que le précédent film de Emmerich ait été un bide retentissant, a refroidi les distributeurs...
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Re: Notez les films Janvier 2012
J'avais oublié 2012. En fait, je pensais à 10 000 BC...Boubakar a écrit :Tu parles de 2012 ? Un bide à 4 631 838 entrées ? (ouais, je suis précis).Ratatouille a écrit :Et peut-être que le fait que le précédent film de Emmerich ait été un bide retentissant, a refroidi les distributeurs...
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Re: Notez les films Janvier 2012
The Ward (John Carpenter, 2010)
Une variation amusante sur le thème du "multiple personality disorder" qui permet à Carpenter de recycler son motif récurrent: l'enfermement, dans un commissariat, dans une base polaire, dans une colonie martienne ou, comme dans The Ward, dans un asile pyschiatrique. Si ce n'est si, d'habitude, il s'agit d'empêcher l'autre d'entrer, cette fois il s'agit bien d'en sortir...
Bon, le hic, c'est que le scénario est quand même méchamment boîteux... Mais le grand John insuffle suffisamment de rythme pour rentre l'expérience assez fun, à défaut d'être mémorable.
5/10
Une variation amusante sur le thème du "multiple personality disorder" qui permet à Carpenter de recycler son motif récurrent: l'enfermement, dans un commissariat, dans une base polaire, dans une colonie martienne ou, comme dans The Ward, dans un asile pyschiatrique. Si ce n'est si, d'habitude, il s'agit d'empêcher l'autre d'entrer, cette fois il s'agit bien d'en sortir...
Bon, le hic, c'est que le scénario est quand même méchamment boîteux... Mais le grand John insuffle suffisamment de rythme pour rentre l'expérience assez fun, à défaut d'être mémorable.
5/10
"In a sense, making movies is itself a quest. A quest for an alternative world, a world that is more satisfactory than the one we live in. That's what first appealed to me about making films. It seemed to me a wonderful idea that you could remake the world, hopefully a bit better, braver, and more beautiful than it was presented to us." John Boorman
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Re: Notez les films Janvier 2012
Une Nuit: 4/10
Peu intéressant pour moi ce milieu de la nuit parisienne, même si le film évite les clichés, le fil rouge n'est pas assez dense pour me prendre au jeu, l'amitié entre les deux personnages m'a laissé froid, et le twist final m'a aucunement surpris.Reste de bons acteurs et une ambiance particulièrement rare pour un polar dans le cinéma Français.
Peu intéressant pour moi ce milieu de la nuit parisienne, même si le film évite les clichés, le fil rouge n'est pas assez dense pour me prendre au jeu, l'amitié entre les deux personnages m'a laissé froid, et le twist final m'a aucunement surpris.Reste de bons acteurs et une ambiance particulièrement rare pour un polar dans le cinéma Français.
Elever des enfants c'est comme ranger sa collection de films : c'est pas comme on voudrait mais c'est bien quand même.
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Re: Notez les films Janvier 2012
Take Shelter : 6/10
S'il n'y avait eu la sublime Jessica Chastain je pense que je me serais endormi.
S'il n'y avait eu la sublime Jessica Chastain je pense que je me serais endormi.
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Re: Notez les films Janvier 2012
Le Havre - Kaurismaki
Quelle déception ! On retrouve bien l'univers de Kaurismaki, avec ses décors marrons et théâtraux, ses situations figées que vient décongeler l'humanisme des héros, mais je n'ai pas cru une seconde à l'histoire de ce cireur de chaussure qui met en péril sa propre sécurité pour sauver un enfant migrant alors que sa femme est à l'hôpital atteinte d'une grave maladie. J'ai même trouvé cela maladroit, simpliste et démonstratif. C'est que, à rebours de ce qu'il fait dans ses derniers films où il créait un monde bien à lui, obéissant à ses règles propres, et si nettement distinct de la réalité que la crédibilité de l'intrigue n'était pas remise en question et prenait même valeur universelle, Kaurismaki fait ici se confronter son univers codé à une situation du réel (la situation des migrants au Havre et à Calais). Et sa méthode se fracasse sur la réalité. Transposé dans le réel, l'univers de Kaurismaki perd sa crédibilité, il apparait paradoxalement moins réel que de coutume. Et le côté très écrit de son cinéma se voit soudain beaucoup. Restent quelques jolies scènes et un Darroussin excellent comme d'habitude.
Quelle déception ! On retrouve bien l'univers de Kaurismaki, avec ses décors marrons et théâtraux, ses situations figées que vient décongeler l'humanisme des héros, mais je n'ai pas cru une seconde à l'histoire de ce cireur de chaussure qui met en péril sa propre sécurité pour sauver un enfant migrant alors que sa femme est à l'hôpital atteinte d'une grave maladie. J'ai même trouvé cela maladroit, simpliste et démonstratif. C'est que, à rebours de ce qu'il fait dans ses derniers films où il créait un monde bien à lui, obéissant à ses règles propres, et si nettement distinct de la réalité que la crédibilité de l'intrigue n'était pas remise en question et prenait même valeur universelle, Kaurismaki fait ici se confronter son univers codé à une situation du réel (la situation des migrants au Havre et à Calais). Et sa méthode se fracasse sur la réalité. Transposé dans le réel, l'univers de Kaurismaki perd sa crédibilité, il apparait paradoxalement moins réel que de coutume. Et le côté très écrit de son cinéma se voit soudain beaucoup. Restent quelques jolies scènes et un Darroussin excellent comme d'habitude.
- cinephage
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Re: Notez les films Janvier 2012
J'ai pour ma part été vraiment très gêné par une séquenceStrum a écrit :Le Havre - Kaurismaki
Quelle déception ! On retrouve bien l'univers de Kaurismaki, avec ses décors marrons et théâtraux, ses situations figées que vient décongeler l'humanisme des héros, mais je n'ai pas cru une seconde à l'histoire de ce cireur de chaussure qui met en péril sa propre sécurité pour sauver un enfant migrant alors que sa femme est à l'hôpital atteinte d'une grave maladie. J'ai même trouvé cela maladroit, simpliste et démonstratif. C'est que, à rebours de ce qu'il fait dans ses derniers films où il créait un monde bien à lui, obéissant à ses règles propres, et si nettement distinct de la réalité que la crédibilité de l'intrigue n'était pas remise en question et prenait même valeur universelle, Kaurismaki fait ici se confronter son univers codé à une situation du réel (la situation des migrants au Havre et à Calais). Et sa méthode se fracasse sur la réalité. Transposé dans le réel, l'univers de Kaurismaki perd sa crédibilité, il apparait moins réel que de coutume. Et le côté très écrit de son cinéma se voit soudain beaucoup. Restent quelques jolies scènes et un Darroussin excellent comme d'habitude.
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Cette dichotomie, très malhonnête intellectuellement, m'a vraiment gaché le film, auquel je n'ai trouvé par ailleurs que peu d'attrait (on peut s'agacer du coté vieux marins burinés qui chopinent sur un air de biniou dans les bars où tout le monde a une sale gueule, tout comme de l'image d'épinal du clochard philosophe, pauvre mais digne. La caricature n'est jamais loin).
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
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Re: Notez les films Janvier 2012
Tu as entendu du biniou dans ce film ?
(on est au Havre, pas à Brest...)
Pour ma part, j'ai aimé le film, son mélange de réalité et de fable.

Pour ma part, j'ai aimé le film, son mélange de réalité et de fable.
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- n'est pas Flaubert
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Re: Notez les films Janvier 2012
Moi aussi, et il y en a d'autres du même acabit. Et pourtant, aimant beaucoup Kaurismaki, je partais avec un a priori très favorable.cinephage a écrit :J'ai pour ma part été vraiment très gêné par une séquence.