Autant en emporte le vent (Victor Fleming - 1939)
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Re: Autant en emporte le vent (Victor Fleming - 1939)
Ni n'ajoute de qualité à certaines productions actuelles ! Nous avons de beaux films mais leurs caractéristiques ont quand même beaucoup changé...
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Re: Autant en emporte le vent (Victor Fleming - 1939)
Le cinéma est un art en prise avec son temps, et, de fait, son expression s'adapte à grande vitesse aux évolutions de la société, voire les devance (lorsqu'il crée ou propage une mode). On identifie assez facilement, du coup, par ses caractéristiques techniques, sa mise en scène, son champs lexical ou le type des coiffures, maquillages et costumes, la décennie à laquelle appartient un film.Droudrou a écrit :Ni n'ajoute de qualité à certaines productions actuelles ! Nous avons de beaux films mais leurs caractéristiques ont quand même beaucoup changé...
En conséquence de quoi, c'est certain, le cinéma actuel est différent du cinéma de 1939. Mais ça me parait plutôt heureux...

I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
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Re: Autant en emporte le vent (Victor Fleming - 1939)
je ne suis nullement un nostalgique - c'est simplement très différent ! - l'un et l'autre ont autant de qualités qu'ils ont de défauts - et si je prends Autant en emporte le vent tourné aujourd'hui, il serait très différent sans pour autant sacrifier aux épisodes qui en font tout son charme !cinephage a écrit :...en conséquence de quoi, c'est certain, le cinéma actuel est différent du cinéma de 1939. Mais ça me parait plutôt heureux...
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Re: Autant en emporte le vent (Victor Fleming - 1939)
C'est sur... le cinema a bien changé, des best-sellers d'autrefois comme adaptations, on est passé au comics book... 


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Re: Autant en emporte le vent (Victor Fleming - 1939)
Oui ! Parce qu'il faut aller directement à l'essentiel ! Sauf que certains personnages ne tiennent pas la route en devenant des personnages réels ! Mais, ne crâchons pas sur la soupe ! Issus d'une BD, j'adore Superman 1 et 2 surtout le prologue du 1 avec Marlon Brando !
Et puisque nous parlons de Marlon Brando dans le rôle du père de Superman, j'évoquais avec un ami le film où Brando est Napoléon (Désirée Clary...) et où Bernadotte est interprété par Michael Rennie ! Michael Rennie ! Michael Rennie ! Le jour où la terre s'arrêta ! La Tunique ! Les Gladiateurs ! Capitaine King ! - 4 titres où on ne lui demande que sa présence - Et, sur un autre registre, nous évoquions Patricia Neal ! Le Rebelle, certes, mais avec Hud, le plus sauvage d'entre tous et Première victoire... Pour ma part, rien qu'avec ces 3 titres, tout est déjà dit !
Et puisque nous parlons de Marlon Brando dans le rôle du père de Superman, j'évoquais avec un ami le film où Brando est Napoléon (Désirée Clary...) et où Bernadotte est interprété par Michael Rennie ! Michael Rennie ! Michael Rennie ! Le jour où la terre s'arrêta ! La Tunique ! Les Gladiateurs ! Capitaine King ! - 4 titres où on ne lui demande que sa présence - Et, sur un autre registre, nous évoquions Patricia Neal ! Le Rebelle, certes, mais avec Hud, le plus sauvage d'entre tous et Première victoire... Pour ma part, rien qu'avec ces 3 titres, tout est déjà dit !
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Re: Autant en emporte le vent (Victor Fleming - 1939)
Jusqu'à présent, j'aimais beaucoup le film mais hier soir j'ai pris une belle claque et l'ai sacrément réévalué au point de le considérer désormais comme un chef d'oeuvre et l'inclure dans mon top 100
Est-il encore besoin aujourd’hui de présenter ce monument du 7ème art, ce succès légendaire dont les qualités cinématographiques sont au moins aussi nombreuses que les cartouches d’encre qu’il a fait couler depuis sa sortie. Effectivement, on ne compte plus les lignes d’écriture que cette fastueuse adaptation du pavé de Margaret Mitchell a engendrée. On a longuement évoqué la pré-production, l’opération publicitaire organisée par Selznick pour trouver sa Scarlett, le casting des autres personnages, la succession des réalisateurs, les conditions de tournage, etc. On aurait pu craindre que la montagne ait accouché d’une souris ; il n’en est rien et le somptueux résultat final est là pour nous le prouver ayant conquis à juste titre de nombreuses générations successives et n’ayant depuis 70 ans pas pris une seule ride.
Que ceux qui ne l’auraient pas encore vu pensant avoir à faire à un film à l’eau de rose (il s’en colporte de drôles d’idées !) aillent immédiatement vérifier qu’ils se trompent sur toute la ligne. Car s’il s’agit bien d’un mélodrame échevelé qui fera certainement verser des torrents de larmes, ces derniers ne découleront pas d’un trop plein de mièvrerie et de guimauve mais bien d’une force émotionnelle rare due à des personnages complexes formidablement écrits et interprétés, à un scénario d’une étonnante richesse dramatique et à une mise en scène ‘monstrueuse’ qui, par son souci de perfection esthétique et rythmique (un étonnant sens de l'ellipse), fait atteindre un ‘climax’ à quasiment chaque séquence toutes ainsi difficilement oubliables. Un fleuve cinématographique tumultueux charriant avec force, vigueur et passion son lot de drames, les remous de l’Histoire venant s’entrechoquer avec le parcours de gens du Sud pris dans la tourmente de la Guerre de Sécession et de la misère qui en découlera.
Le film, comme le roman auparavant, se place en effet du côté de cette civilisation sudiste qui vit son monde ‘emporté par le vent’ de l’histoire et qui n’est désormais plus qu’un souvenir comme l’annonce le générique. Il narre (en très gros) les aventures de Scarlett O’Hara, jeune fille frivole, capricieuse et fortement égocentriste, amoureuse d’un homme dont elle n’arrivera jamais à se faire épouser mais aimé en retour de Rhett Butler, un aventurier peu scrupuleux. Les relations agitées entre ces deux personnages tour à tour haïssables et attachants (nous sommes très loin des protagonistes romantiques et monolithiques souvent mis en avant) constituent l’épine dorsale de ce chef-d’œuvre qui n’est pas avare d’autres personnages tout aussi inoubliables tels l’honorable Hashley Wilkes (Leslie Howard) ou encore l’ange de douceur, de gentillesse et de compréhension que représente la Mélanie d’Olivia de Havilland. D’innombrables autres seconds rôles plus ou moins pittoresques entourent ce couple anti-manichéen constitué à la perfection par Clark Gable (certainement son plus beau rôle) et l’étonnante actrice anglais qui a eu la chance de se voir offrir un rôle féminin aussi riche, Vivien Leigh à la vitalité jamais prise en défaut.
Dialogues à l’ironie constante et non dénués d'humour, perfection des équipes techniques du studio, Technicolor éblouissant, composition inspirée et exaltée d’un Max Steiner n’en faisant pourtant jamais trop, gigantisme et baroquisme d’une mise en scène qui laissera son lot d’images fortes collées sur les rétines ; une œuvre ample portée par un fougueux élan lyrique et dont les éventuelles boursouflures participent de sa force et de sa modernité. On ne se lassera jamais de ce classique, véritable modèle du film de studio hollywoodien porté à la perfection par toute une équipe visant des sommets et étant arrivé à les atteindre ! Merci monsieur Selznick.
Est-il encore besoin aujourd’hui de présenter ce monument du 7ème art, ce succès légendaire dont les qualités cinématographiques sont au moins aussi nombreuses que les cartouches d’encre qu’il a fait couler depuis sa sortie. Effectivement, on ne compte plus les lignes d’écriture que cette fastueuse adaptation du pavé de Margaret Mitchell a engendrée. On a longuement évoqué la pré-production, l’opération publicitaire organisée par Selznick pour trouver sa Scarlett, le casting des autres personnages, la succession des réalisateurs, les conditions de tournage, etc. On aurait pu craindre que la montagne ait accouché d’une souris ; il n’en est rien et le somptueux résultat final est là pour nous le prouver ayant conquis à juste titre de nombreuses générations successives et n’ayant depuis 70 ans pas pris une seule ride.
Que ceux qui ne l’auraient pas encore vu pensant avoir à faire à un film à l’eau de rose (il s’en colporte de drôles d’idées !) aillent immédiatement vérifier qu’ils se trompent sur toute la ligne. Car s’il s’agit bien d’un mélodrame échevelé qui fera certainement verser des torrents de larmes, ces derniers ne découleront pas d’un trop plein de mièvrerie et de guimauve mais bien d’une force émotionnelle rare due à des personnages complexes formidablement écrits et interprétés, à un scénario d’une étonnante richesse dramatique et à une mise en scène ‘monstrueuse’ qui, par son souci de perfection esthétique et rythmique (un étonnant sens de l'ellipse), fait atteindre un ‘climax’ à quasiment chaque séquence toutes ainsi difficilement oubliables. Un fleuve cinématographique tumultueux charriant avec force, vigueur et passion son lot de drames, les remous de l’Histoire venant s’entrechoquer avec le parcours de gens du Sud pris dans la tourmente de la Guerre de Sécession et de la misère qui en découlera.
Le film, comme le roman auparavant, se place en effet du côté de cette civilisation sudiste qui vit son monde ‘emporté par le vent’ de l’histoire et qui n’est désormais plus qu’un souvenir comme l’annonce le générique. Il narre (en très gros) les aventures de Scarlett O’Hara, jeune fille frivole, capricieuse et fortement égocentriste, amoureuse d’un homme dont elle n’arrivera jamais à se faire épouser mais aimé en retour de Rhett Butler, un aventurier peu scrupuleux. Les relations agitées entre ces deux personnages tour à tour haïssables et attachants (nous sommes très loin des protagonistes romantiques et monolithiques souvent mis en avant) constituent l’épine dorsale de ce chef-d’œuvre qui n’est pas avare d’autres personnages tout aussi inoubliables tels l’honorable Hashley Wilkes (Leslie Howard) ou encore l’ange de douceur, de gentillesse et de compréhension que représente la Mélanie d’Olivia de Havilland. D’innombrables autres seconds rôles plus ou moins pittoresques entourent ce couple anti-manichéen constitué à la perfection par Clark Gable (certainement son plus beau rôle) et l’étonnante actrice anglais qui a eu la chance de se voir offrir un rôle féminin aussi riche, Vivien Leigh à la vitalité jamais prise en défaut.
Dialogues à l’ironie constante et non dénués d'humour, perfection des équipes techniques du studio, Technicolor éblouissant, composition inspirée et exaltée d’un Max Steiner n’en faisant pourtant jamais trop, gigantisme et baroquisme d’une mise en scène qui laissera son lot d’images fortes collées sur les rétines ; une œuvre ample portée par un fougueux élan lyrique et dont les éventuelles boursouflures participent de sa force et de sa modernité. On ne se lassera jamais de ce classique, véritable modèle du film de studio hollywoodien porté à la perfection par toute une équipe visant des sommets et étant arrivé à les atteindre ! Merci monsieur Selznick.
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Re: Autant en emporte le vent (Victor Fleming - 1939)
Jeremy,Jeremy Fox a écrit :perfection technique des équipes de la MGM
le film ne reflète en rien la "perfection technique des équipes de la MGM", puisque c'est entiérement une production Selznick International. Un studio modeste et indépendant, donc, fondé par Selznick.
MGM n'était que le distributeur et, via des contrats qui me sont inconnus, a récupéré les droits du film quand Selznick s'est arrêté (dans les années 50 ou 60), ce qui explique que les reprises aient été des événements MGM, et que le film soit aujourd'hui la propriété de Time-Warner via Turner.
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Re: Autant en emporte le vent (Victor Fleming - 1939)
Tu as raison ; à force de le voir passer sur TCM et de voir le logo rugissant, j'avais complètement occulté ce fait. Par contre c'est en 1944 que la MGM rachète tous les droits du film à la Selznick InternationalLionel a écrit :Jeremy,Jeremy Fox a écrit :perfection technique des équipes de la MGM
le film ne reflète en rien la "perfection technique des équipes de la MGM", puisque c'est entiérement une production Selznick International. Un studio modeste et indépendant, donc, fondé par Selznick.
MGM n'était que le distributeur et, via des contrats qui me sont inconnus, a récupéré les droits du film quand Selznick s'est arrêté (dans les années 50 ou 60), ce qui explique que les reprises aient été des événements MGM, et que le film soit aujourd'hui la propriété de Time-Warner via Turner.
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Re: Autant en emporte le vent (Victor Fleming - 1939)
Ce qui n'enleve rien a la perfection de la production de ce film... mais avec un maniaque comme Selznik aux commandes, on s'en étonnera pas. 


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Re: Autant en emporte le vent (Victor Fleming - 1939)
Dernier film de l'année pour moi.
C'est toujours amusant de s'attaquer à ce genre de morceaux de Cinéma: on en a tellement entendu parlé qu'on a l'impression de déjà connaittre le film. Et puis ce genre de film est tellement le reflet de son époque que certains décalages peuvent les rendre un peu caducs aujourd'hui (niveau empathie uniquement, bien sur).
J'ai vraiment découvert quelque chose et le film est allé plus loin que ce que je croyais. Beaucoup plus grand, beaucoup plus loin, beaucoup plus fort. Une totale découverte en somme; je ne connaissais rien du film. Lyrique, épique même, impressionnant souvent, et finalement, rarement trop long, malgré le coté fleuve. Enorme.
La glorification du Sud me laisse toujours un peu perplexe, mais autres époque, autre moeurs, j'ai fait avec. Le bon maitre et son esclave sympa, ça me met un peu à distance. Mais le film emporte tout et ne montre aucune complaisance face à la chute du Sud. Ca chie quand même pas mal.
L'autre tour de force du film est pour moi le personnage Scarlett, qui accuse une liste d'adjectifs péjoratifs longue comme le bras, et qui, pourtant, maintient l'intéret. Rhett est par contre un personnage très interessant.
Je finie donc l'année en beauté. Je garde !
Ho et le BR est hallucinant !
C'est toujours amusant de s'attaquer à ce genre de morceaux de Cinéma: on en a tellement entendu parlé qu'on a l'impression de déjà connaittre le film. Et puis ce genre de film est tellement le reflet de son époque que certains décalages peuvent les rendre un peu caducs aujourd'hui (niveau empathie uniquement, bien sur).
J'ai vraiment découvert quelque chose et le film est allé plus loin que ce que je croyais. Beaucoup plus grand, beaucoup plus loin, beaucoup plus fort. Une totale découverte en somme; je ne connaissais rien du film. Lyrique, épique même, impressionnant souvent, et finalement, rarement trop long, malgré le coté fleuve. Enorme.
La glorification du Sud me laisse toujours un peu perplexe, mais autres époque, autre moeurs, j'ai fait avec. Le bon maitre et son esclave sympa, ça me met un peu à distance. Mais le film emporte tout et ne montre aucune complaisance face à la chute du Sud. Ca chie quand même pas mal.
L'autre tour de force du film est pour moi le personnage Scarlett, qui accuse une liste d'adjectifs péjoratifs longue comme le bras, et qui, pourtant, maintient l'intéret. Rhett est par contre un personnage très interessant.
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Re: Autant en emporte le vent (Victor Fleming - 1939)
monk a écrit : J'ai vraiment découvert quelque chose et le film est allé plus loin que ce que je croyais. Beaucoup plus grand, beaucoup plus loin, beaucoup plus fort. Une totale découverte en somme; je ne connaissais rien du film. Lyrique, épique même, impressionnant souvent, et finalement, rarement trop long, malgré le coté fleuve. Enorme.
Je finie donc l'année en beauté. Je garde !

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Re: Autant en emporte le vent (Victor Fleming - 1939)
Content que ce chef-d'oeuvre puisse encore et toujours enthousiasmer...

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Re: Autant en emporte le vent (Victor Fleming - 1939)
Oui, et le film n'est pourtant pas dans la catégorie "charme désué" ou "kitch", il impose le respect malgré son grand âge.
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- Euphémiste
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Re: Autant en emporte le vent (Victor Fleming - 1939)
Une pure merveille ce film. 


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