Je ne vois vraiment pas en quoi la défense de certains réalisateurs peut gagner en mérite en descendant d'autres réalisateurs qui sont loin d'être des tâcherons. Pour moi, c'est simplement le signe des préjugés politico-sociologiques de l'époque. Mais, pas plus.daniel gregg a écrit :Reflexe systématique de défendre un réalisateur contre un autre comme signe d'appartenance à une certaine famille critique.
Elles ont néanmoins permis parfois de défendre avec bonheur certains réalisateurs qui, sans çà, seraient immanquablement tombés dans l'oubli.
Sacha Guitry (1885-1957)
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Re: Sacha Guitry (1885-1957)
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Re: Sacha Guitry (1885-1957)
Ah mais je ne défends absolument pas cette attitude, simplement j'essaie de me l'expliquer, à travers certains témoignages de Tavernier dans 50 ans de Cinéma américain, d'ailleurs, on comprend bien les jugements hatifs, à l'emporte pièce, de critiques qui se positionnaient par rapport à d'autres en défendant jusqu'à l'excès certain réalisateurs contre ceux défendus par une autre chapelle.Ann Harding a écrit :Je ne vois vraiment pas en quoi la défense de certains réalisateurs peut gagner en mérite en descendant d'autres réalisateurs qui sont loin d'être des tâcherons. Pour moi, c'est simplement le signe des préjugés politico-sociologiques de l'époque. Mais, pas plus.daniel gregg a écrit :Reflexe systématique de défendre un réalisateur contre un autre comme signe d'appartenance à une certaine famille critique.
Elles ont néanmoins permis parfois de défendre avec bonheur certains réalisateurs qui, sans çà, seraient immanquablement tombés dans l'oubli.
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Re: Sacha Guitry (1885-1957)
Pour en revenir à Guitry, je l''apprécie bien plus qu'avant, en tant qu'auteur , acteur ou cinéaste. Désuet ? Non, ses pièces montrent une société qui n'existe plus. Et, en tant que cinéaste, il a été très créatif (voir le roman d'un tricheur).
Bien sûr, il faut supporter son jeu (parfois tout de même un peu daté), ses longs monologues, et son côté "ce film , je l'ai réalisé moi-même". Mais, négliger Guitry, ce serait passer à côté de belles choses.
Un de mes préférés, c'est les Perles de la couronne. Beaucoup d'humour . A noter les "vannes", très d'époque, qui peuvent échapper maintenant, sur la reine d'Abysinnie qui aurait dû se méfier des Italiens (le film a été tourné au moment, ou peu après, les expéditions de Mussolini en Ethiopie).
Bien sûr, il faut supporter son jeu (parfois tout de même un peu daté), ses longs monologues, et son côté "ce film , je l'ai réalisé moi-même". Mais, négliger Guitry, ce serait passer à côté de belles choses.
Un de mes préférés, c'est les Perles de la couronne. Beaucoup d'humour . A noter les "vannes", très d'époque, qui peuvent échapper maintenant, sur la reine d'Abysinnie qui aurait dû se méfier des Italiens (le film a été tourné au moment, ou peu après, les expéditions de Mussolini en Ethiopie).
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Re: Sacha Guitry (1885-1957)
riqueuniee a écrit :Pour en revenir à Guitry, je l''apprécie bien plus qu'avant, en tant qu'auteur , acteur ou cinéaste. Désuet ? Non, ses pièces montrent une société qui n'existe plus. Et, en tant que cinéaste, il a été très créatif (voir le roman d'un tricheur).
Bien sûr, il faut supporter son jeu (parfois tout de même un peu daté), ses longs monologues, et son côté "ce film , je l'ai réalisé moi-même". Mais, négliger Guitry, ce serait passer à côté de belles choses.
Un de mes préférés, c'est les Perles de la couronne. Beaucoup d'humour . A noter les "vannes", très d'époque, qui peuvent échapper maintenant, sur la reine d'Abysinnie qui aurait dû se méfier des Italiens (le film a été tourné au moment, ou peu après, les expéditions de Mussolini en Ethiopie).
D'accord avec toi car sans adhésion à cet égo surdimmensionné, difficile de résister très longtemps.
Néanmoins il y a une telle jubilation parfois (certes jusqu'à l'outrance mais c'était chose courante dans la comédie française des années 30) dans son jeu et une telle générosité dans sa façon de faire exister ses personnages, que le temps semble ne pas avoir de prise sur lui.
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Re: Sacha Guitry (1885-1957)
Sans doute la raison pour laquelle il m'a fallu du temps, et une meilleure connaissance du cinéma des années 30, pour vraiment l'apprécier.
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Re: Sacha Guitry (1885-1957)
Le pitch me rappele par certains aspects La vie d'un honnête homme , film que j'ai grandement apprécié (chroniqué il y a quelques mois sur ce post)Ann Harding a écrit :Le Nouveau Testament (1936) avec S. Guitry, Betty Daussmond, Jacqueline Delubac et Pauline Carton
Le Dr Marcelin (S. Guitry) surprend sa femme en voiture avec son amant. Celle-ci est fort inquiète lorsqu'elle ne le voit pas rentrer un soir pour un dîner entre amis. On ramène son veston. Dans une poche, elle trouve un testament et l'ouvre...
Cette comédie très enlevée de Guitry dynamite les conventions sociales. Le Dr Marcelin va provoquer une belle panique parmi ses amis et au sein de sa famille. Son testament contient des révélations sur chacun qui ne sont pas bonnes à dire. On y découvre que l'adultère a été pratiquée par chacun. Toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire. L'hypocrisie générale se doit d'être maintenue pour pouvoir conserver une sorte de façade acceptable. ...
On peut trouver le film 'à l'unité' ou bien uniquement dans le coffret "L'âge d'or"?
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Re: Sacha Guitry (1885-1957)
ASSASSINS ET VOLEURS (1957)
Révision estivale de ce petit Guitry qui ne m'avait pas impressionné des masses il y a cinq ans mais dont je gardais un a priori sympathique. C'est l'un des derniers films du maître et, s'il n'est pas aussi ambitieux et prestigieux que certains autres titres plus célèbres, le tout est fort plaisant. On sourit beaucoup devant cette histoire qui part un peu dans tous les sens, où Guitry s'amuse à la mise en abyme, à raconter des histoires dans les histoires. Il s'adjoint pour l'occasion des célébrités du théâtre comique de l'époque, à savoir le duo Poiret-Serrault ou l'inimitable Darry Cowl. Si les deux premiers suivent à la lettre le texte millimétré de l'auteur, le troisième a droit à un plan séquence qu'on sent largement improvisé, au point qu'on aperçoit les rires de l'assistance.
Le scénario mélange un peu les genres en les contournant à chaque fois au service de la seule comédie. On passe de l'adultère aux larcins, des réflexions moins mysogines que provocantes à un petit manuel "pour rire" des trucs et astuces pour voleurs débutants. Rien de bien méchant ici, rien de bien exceptionnel non plus, mais on peut y entendre quelques répliques vachardes ou bien senties, ce qui n'est déjà pas si mal...
Révision estivale de ce petit Guitry qui ne m'avait pas impressionné des masses il y a cinq ans mais dont je gardais un a priori sympathique. C'est l'un des derniers films du maître et, s'il n'est pas aussi ambitieux et prestigieux que certains autres titres plus célèbres, le tout est fort plaisant. On sourit beaucoup devant cette histoire qui part un peu dans tous les sens, où Guitry s'amuse à la mise en abyme, à raconter des histoires dans les histoires. Il s'adjoint pour l'occasion des célébrités du théâtre comique de l'époque, à savoir le duo Poiret-Serrault ou l'inimitable Darry Cowl. Si les deux premiers suivent à la lettre le texte millimétré de l'auteur, le troisième a droit à un plan séquence qu'on sent largement improvisé, au point qu'on aperçoit les rires de l'assistance.
Le scénario mélange un peu les genres en les contournant à chaque fois au service de la seule comédie. On passe de l'adultère aux larcins, des réflexions moins mysogines que provocantes à un petit manuel "pour rire" des trucs et astuces pour voleurs débutants. Rien de bien méchant ici, rien de bien exceptionnel non plus, mais on peut y entendre quelques répliques vachardes ou bien senties, ce qui n'est déjà pas si mal...
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Re: Sacha Guitry (1885-1957)
Le Trésor de Cantenac (1950)
Un Guitry très agréable, qui commence, après un magistrale générique filmé, par la description violente d'un petit village de campagne, drôle au possible dans la description de la bassesse de ses habitants, dont Guitry ne sauve que l'idiot du village (faisant sienne l'idée que l'on n'est idiot que par rapport à une norme, et que celle-ci peut-être elle-même idiote) et le centenaire qui garde son trésor inaccessible à ses héritiers, qui n'en peuvent plus d'attendre sa mort. Cette phase est d'une grande drôlerie, principalement narrée par Guitry lui même (c'est ainsi pour l'essentiel du film) et fait la part belle à la verve de l'auteur.
L'arrivée du conte de Cantenac (Sacha Guitry lui même), est l'occasion d'un petit virage dans le ton du film, vers plus de tendresse, qui en deviendrait presque fleur bleu à la fin du film. On est surpris de trouver cela chez Guitry, et c'est moins exceptionnel que la première partie, mais l'ensemble du film est fort réussi.
On regrettera éventuellement le côté un peu terne du couple Michel Lemoine/Lana Marconi (qui fut meilleure dans d'autres Guitry) et quelques petites longueurs qui affaiblissent la seconde partie, mais on ne peut que se réjouir de la réussite globale d'un film drôle et tendre qui nous fait passer un excellent moment.
Je l'ai été trois fois (1952)
Je rêvais de voir ce qu'allait donner l'association Guitry/Blier. Un tel "diseur" pour de tels textes ne pouvait donner qu'une réussite. Le résultat est largement à la hauteur de mes espérances. Blier est fait pour Guitry, et nous campe dans ce film un cocu très insolite absolument inoubliable.
Histoire assez classique pour Guitry, qui nous parle d'amour, de sexe, d'amants et de cocus, Je l'ai été trois fois est très réussi. Grâce à beaucoup d'originalités formelles, notamment dans le traitement du son avec des dialogues masqués et des accompagnements qui s'interrompent dans un montage sonore qui pourrait presque anticiper Godard, dans le visuel de certaines scènes aussi, notamment cette boite de nuit vide qui se remplit par le rêve de Sacha Guitry et Lana Marconi. Grâce aussi, c'est une évidence, à l'écriture exceptionnelle de Guitry, grandement mise en valeur par un casting très efficace (Lana Marconi y est plus convaincante que dans Cantenac).
Le film se conclut sur une confrontation Blier/Guitry qui confine au miracle cinématographique, ces deux monstres sacrés se nourrissant l'un l'autre de leur immense talent. Un final qui fait souffrir les zygomatiques!
Je vois Je l'ai été trois fois comme une œuvre majeure de Guitry, sur un sujet classique mais marquant par sa forme comme par son ton (on y parle de sexe de manière très directe).
Un Guitry très agréable, qui commence, après un magistrale générique filmé, par la description violente d'un petit village de campagne, drôle au possible dans la description de la bassesse de ses habitants, dont Guitry ne sauve que l'idiot du village (faisant sienne l'idée que l'on n'est idiot que par rapport à une norme, et que celle-ci peut-être elle-même idiote) et le centenaire qui garde son trésor inaccessible à ses héritiers, qui n'en peuvent plus d'attendre sa mort. Cette phase est d'une grande drôlerie, principalement narrée par Guitry lui même (c'est ainsi pour l'essentiel du film) et fait la part belle à la verve de l'auteur.
L'arrivée du conte de Cantenac (Sacha Guitry lui même), est l'occasion d'un petit virage dans le ton du film, vers plus de tendresse, qui en deviendrait presque fleur bleu à la fin du film. On est surpris de trouver cela chez Guitry, et c'est moins exceptionnel que la première partie, mais l'ensemble du film est fort réussi.
On regrettera éventuellement le côté un peu terne du couple Michel Lemoine/Lana Marconi (qui fut meilleure dans d'autres Guitry) et quelques petites longueurs qui affaiblissent la seconde partie, mais on ne peut que se réjouir de la réussite globale d'un film drôle et tendre qui nous fait passer un excellent moment.
Je l'ai été trois fois (1952)
Je rêvais de voir ce qu'allait donner l'association Guitry/Blier. Un tel "diseur" pour de tels textes ne pouvait donner qu'une réussite. Le résultat est largement à la hauteur de mes espérances. Blier est fait pour Guitry, et nous campe dans ce film un cocu très insolite absolument inoubliable.
Histoire assez classique pour Guitry, qui nous parle d'amour, de sexe, d'amants et de cocus, Je l'ai été trois fois est très réussi. Grâce à beaucoup d'originalités formelles, notamment dans le traitement du son avec des dialogues masqués et des accompagnements qui s'interrompent dans un montage sonore qui pourrait presque anticiper Godard, dans le visuel de certaines scènes aussi, notamment cette boite de nuit vide qui se remplit par le rêve de Sacha Guitry et Lana Marconi. Grâce aussi, c'est une évidence, à l'écriture exceptionnelle de Guitry, grandement mise en valeur par un casting très efficace (Lana Marconi y est plus convaincante que dans Cantenac).
Le film se conclut sur une confrontation Blier/Guitry qui confine au miracle cinématographique, ces deux monstres sacrés se nourrissant l'un l'autre de leur immense talent. Un final qui fait souffrir les zygomatiques!

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Re: Sacha Guitry (1885-1957)
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Re: Sacha Guitry (1885-1957)
Il contient les deux films dont je parle juste au-dessus, ce qui le rend déjà attractif, ainsi que le chef d’œuvre La Poison et le sympathique Aux deux Colombes, plus Adhemar que je n'ai pas vu. Les copies sont toutes remastérisées et très belles, le contenu éditorial est fort réussi, le packaging est très beau: c'est un indispensable!hansolo a écrit :Je découvre la sortie récente de ce coffret :
http://www.amazon.fr/dp/B005A8E7LA/
que vaut-il?

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Re: Sacha Guitry (1885-1957)
Rick Blaine a écrit :Il contient les deux films dont je parle juste au-dessus, ce qui le rend déjà attractif, ainsi que le chef d’œuvre La Poison et le sympathique Aux deux Colombes, plus Adhemar que je n'ai pas vu. Les copies sont toutes remastérisées et très belles, le contenu éditorial est fort réussi, le packaging est très beau: c'est un indispensable!hansolo a écrit :Je découvre la sortie récente de ce coffret :
http://www.amazon.fr/dp/B005A8E7LA/
que vaut-il?
merci!
bon; je le rajoute sur ma wishlist

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Re: Sacha Guitry (1885-1957)
Tu ne le regretteras pas, comme le dit très justement Rick.hansolo a écrit :Rick Blaine a écrit :
Il contient les deux films dont je parle juste au-dessus, ce qui le rend déjà attractif, ainsi que le chef d’œuvre La Poison et le sympathique Aux deux Colombes, plus Adhemar que je n'ai pas vu. Les copies sont toutes remastérisées et très belles, le contenu éditorial est fort réussi, le packaging est très beau: c'est un indispensable!
merci!
bon; je le rajoute sur ma wishlist
Et je le répète, l'effort entrepris par Gaumont concernant la restauration des films est en tout point exemplaire !

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Re: Sacha Guitry (1885-1957)
Le coffret est de la même taille que le premier volume ??
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Re: Sacha Guitry (1885-1957)
Non il est plus petit. Il doit être 1 ou 2 cm plus haut et plus large qu'un dvd.
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Re: Sacha Guitry (1885-1957)
Ma seule déception à la réception du coffretPère Jules a écrit :Le coffret est de la même taille que le premier volume ??

Comme le dit Rick Blaine, il est nettement plus petit que le premier. Je n'ai pas pu m'empêcher de râlouiller parce que je m'étais bien imaginé les mettre l'un à côté de l'autre.