Les films d'horreur

[tenia]

Tu peux Addis, ça vaut clairement le visionnage je trouve.

L'original était d'un simplisme navrant, limite racoleur (et encore, je dis "limite" pour rester gentil ) sous couvert de dénoncer une société misogyne.
Le remake se contente de remaker et de mettre au goût du jour la mise en scène et la photo pour ressembler à un film d'horreur post 2000, tout en conservant le même sous-texte simpliste.

Pour le reste, le remake de La dernière maison sur la gauche faisait, pour un thème identique, un peu mieux.

[hellrick]

Tu peux Addis, ça vaut clairement le visionnage je trouve.

L'original était d'un simplisme navrant, limite racoleur (et encore, je dis "limite" pour rester gentil ) sous couvert de dénoncer une société misogyne.

Je ne pense pas que c'était le but de dénoncer quoique ce soit, c'est du rape and revenge pur et dur et le seul but je pense que c'est l'exploitation pure et simple: viol, torture, vengeance et à la fin on applaudit quand la belle coupe la bite à la bête.

[Colqhoun]

Dead Silence | James Wan
Le jeune bellâtre Jamie reçoit chez lui une marionette. Le même jour sa femme meurt d’une horrible manière, la langue arrachée, la bouche ayant été transformée en plaie béante. Il décide alors d’enquêter pour comprendre qui lui a envoyé cette marionnette maléfique et pourquoi. Sur ses traces, un flic (Donnie Wahlberg, frère de) enquête…

Dead Silence est un petit film d’horreur inoffensif, inefficace et globalement inintéressant. Le réalisateur (déjà coupable de Saw), s’il soigne plus ou moins sa réalisation, en oublie tout le reste. Aucun frisson, des acteurs en pilotage automatique, un script balisé et beaucoup d’ennui au bout du compte. Le comble pour un film qui ne dure même pas 1h30. On pourra tout juste sauver quelques jolis décors bien chargés (on sent que le mec veut vraiment installer une grosse ambiance), mais pas grand chose de plus. James Wan semble vouloir toucher à différents genre dans le cinéma horrifique mais peine à convaincre, ses tentatives échouant toutes lamentablement.

[Addis-Abeba]

Raging fury




L'histoire:Quand une plaisanterie douteuse tourne au carnage... Dickens, John, Queenie et Smiler, tous étudiants, décident de jouer un mauvais tour à leur professeur, qu'ils jugent trop rigide. Mais ils ignorent le lourd secret de Mlle Storm : enfant, elle a provoqué la mort de deux adolescents et, depuis, cet encombrant souvenir la ronge. Aussi, ce qui n'aurait dû être qu'une farce de mauvais goût devient rapidement un jeu de massacre...

Petit slasher tout ce qu'il y a de plus basique, le début est prometteur avec une gamine qui dézingue deux motards qui ont eu le malheur de décapiter sa poupée.
Entrée en matière étonnante, mais malheureusement le reste n'est pas du même tonneau, 1h10 de palabres insipide entre étudiants débiles, et une fin certes assez réussi mais qui arrive bien trop tard.
Heureusement Maureen Mooney dans le rôle de la maitresse est vraiment excellente, elle rend sa folie palpable et c'est une vraie plus value pour le film.
Toujours un peu dommage pour ce genre de film de voir qu'on privilégie des tunnels de dialogues inintéressants au possible au détriment de l'horreur pure et de la tempo du film.

Ça rend d'autant plus agréable un film comme Aérobic Killer




Ici pas de meurtres toute les demi-heure comme beaucoup de films de cette époque, non-là ça n'arrête pas, de ce côté le film est extrêmement généreux (tout comme pour les gros plans sur les superbes fessiers, ben oui Aérobic dans le titre ce n'est pas pour faire joli )
Mais pour revenir aux homicides le gros problème hormis leur côté un peu répétitif et qu'on ne voit jamais rien, c'est toujours hors champ.
Frustrant et dommageable car le film à un rythme d'enfer, et ce permet en plus plusieurs bastons assez marrants entre body-buildé , sans compter des rebondissements dans l'intrigue sympathiques et honnêtes.
Un petit slasher certes mais qui en a dans le ventre (ou dans les fesses...) et qui gâte son public.

[Jordan White]

Raging fury




L'histoire:Quand une plaisanterie douteuse tourne au carnage... Dickens, John, Queenie et Smiler, tous étudiants, décident de jouer un mauvais tour à leur professeur, qu'ils jugent trop rigide. Mais ils ignorent le lourd secret de Mlle Storm : enfant, elle a provoqué la mort de deux adolescents et, depuis, cet encombrant souvenir la ronge. Aussi, ce qui n'aurait dû être qu'une farce de mauvais goût devient rapidement un jeu de massacre...

Petit slasher tout ce qu'il y a de plus basique, le début est prometteur avec une gamine qui dézingue deux motards qui ont eu le malheur de décapiter sa poupée.
Entrée en matière étonnante, mais malheureusement le reste n'est pas du même tonneau, 1h10 de palabres insipide entre étudiants débiles, et une fin certes assez réussi mais qui arrive bien trop tard.
Heureusement Maureen Mooney dans le rôle de la maitresse est vraiment excellente, elle rend sa folie palpable et c'est une vraie plus value pour le film.
Toujours un peu dommage pour ce genre de film de voir qu'on privilégie des tunnels de dialogues inintéressants au possible au détriment de l'horreur pure et de la tempo du film.

Ça rend d'autant plus agréable un film comme Aérobic Killer



Ici pas de meurtres toute les demi-heure comme beaucoup de films de cette époque, non-là ça n'arrête pas, de ce côté le film est extrêmement généreux (tout comme pour les gros plans sur les superbes fessiers, ben oui Aérobic dans le titre ce n'est pas pour faire joli )
Mais pour revenir aux homicides le gros problème hormis leur côté un peu répétitif et qu'on ne voit jamais rien, c'est toujours hors champ.
Frustrant et dommageable car le film à un rythme d'enfer, et ce permet en plus plusieurs bastons assez marrants entre body-buildé , sans compter des rebondissements dans l'intrigue sympathiques et honnêtes.
Un petit slasher certes mais qui en a dans le ventre (ou dans les fesses...) et qui gâte son public.

Je n'avais aucune connaissance de l'existence de ces films.
Le premier est sorti chez Fil à Film, éditeur qui m'a beaucoup marqué de par son catalogue et le côté "interdit" des productions qui ont été distribuées dans les années 80, 90. Quel titre Aerobicide. L'imagination des éditeurs n'avait aucune limite !

Ces jaquettes me font penser aux vidéos que l'on peut(ouvait) trouver pour quelques euros aux Puces de Saint-Ouen, dans les cartons où s'entassent les VHS PAL/SECAM.



Sinon j'ai vu The Collector du scénariste de Saw 3, 4, 5. Il y a la reprise des pièges et l'idée de personnes enfermées dans un lieu quasi unique (la maison ici d'un couple et de leurs enfants). C'est très sadique, les scènes gore s'enchaînent rapidement, le héros a une gueule certaine et ses motivations restent inexpliquées ce qui donne un poids supplémentaire au suspens du film et à l'horreur de certaines scènes, dont quelques unes portent la marque d'un esprit irrévérenscieux (le chat explosé sous la fenêtre). Pas vraiment de grande surprise, mais le film se suit sans ennui, d'autant qu'il est court et possède un final abrupt.
La mauvaise idée c'est peut-être d'en proposer une suite où le mobile du tueur serait expliqué : à trop vouloir décrire et s'attacher aux détails, ça pourrait tourner au film explicatif voire bavard.

Le film est dispo en Blu-ray chez TF1.Image extrêmement granuleuse, avec quelques rémanences, une définition correcte mais sans plus, et des couleurs parfois baveuses (ajoutées aux filtres vert et jaune pas du tout naturels). C'est voulu et ça donne un côté très roots au film, très série B et petit budget.

[Addis-Abeba]

The collector fait parti de la cinquantaine de films d'horreur récents que j'ai en attente de visionnage, je finirai bien par avoir le temps de tous les voir
Oui j'avais beaucoup du temps de la vhs de cassettes Fil à Film, éditeur important du marché à l'époque, nostalgie quand tu nous tient.
Il est possible maintenant grâce au net de voir ou de revoir ces films dans de bien meilleures conditions

[Colqhoun]

Insidious | James Wan
Je crois que cette fois-ci c'est clair, j'arrête les frais avec le cinéma de Wan. Inoffensif, gonflant, absolument pas inspiré, mal réalisé, joué avec les pieds, ce dernier film se vautre dans tous les travers possibles et imaginables. Entre les jump scares qui ne fonctionnent pas, le script qui repompe sans vergogne celui de Poltergeist (en changeant quelques vagues détails) et le twist final tout minable, on se retrouve face à un film d'horreur qui ne fait pas peur et qui ennuie. On est loin, très loin, du film de Tobe Hooper.

[Addis-Abeba]

L'histoire:
Deux frères se joignent à une spécialiste pour libérer un troisième frère des travaux forcés, ou il subi une sentence de 15 années pour avoir tué l'homme qui a violé son épouse.

Le film vaut plus par son ambiance et ses acteurs que son scénario et sa mise en scène plus que quelconque, voir à ce titre la poursuite à moto et ses accélérations d'images pour le moins déplacées.
Ceci dit je ne suis pas du tout d'accord avec le site Nanarland quand il parle de mauvais acteurs et de mauvais doubleurs, ils semblent confondre doublage normal avec doublage de nanar, désolé messieurs là on est pas dans le côté risible qui vous tient si souvent à cœur, ne pas tout mélanger !!!
La belle Elke Sommer a d'ailleurs la voie française de Joan Collins, c'est la classe ...
Ca ne m'étonne pas que le metteur en scène Sidney Hayers est réalisé des épisodes de Chapeau Melon et bottes de Cuir, car le personnage interprété par Elke Sommer m'a de suite fait penser à Joanna Lumley que ce soit dans son look ou son attitude.
On retrouve au casting l’excellent Bradford "Piranhas" Dillman , acteur très charismatique une fois de plus parfait, dont un rôle ambigu entre misogynie patenté et son esprit de famille indéfectible à la cause Gitane. L'aide entre frères dans la lutte contre les Gorgio (ce qui ne sont pas Gipsy ...) apporte un petit piment au scénario, ou on apprend un peu sur les us et coutumes des Gipsy, un peu de leur code, de leur expression, de leur volonté farouche de liberté.
Le reste est très classique, le film qui navigue entre le survival et le film d'évasion, se laisse voir sans déplaisir, c'est pas toujours rythmé mais sans véritable temps morts, mais avec de belles joutes verbales et de superbes décors Sud-africains.
Ca reste une curiosité, un petit film certes sans génie mais agréable, qui n'a peut-être pas sa place sur ce topic, mais bon ...

[gnome]

- Isolation (Billy O'Brien) 8/10

Très efficace ce petit film d'horreur. Petit monster movie comme je les aime autour d'une expérience d'agro-alimentaire qui tourne mal avec des effets spéciaux à l'ancienne, une interprétation et une réalisation tout ce qu'il y a correcte. C'est bien flippant. Vraiment un excellent film ! Recommandé.

[Stygma2]

Insidious | James Wan
Je crois que cette fois-ci c'est clair, j'arrête les frais avec le cinéma de Wan. Inoffensif, gonflant, absolument pas inspiré, mal réalisé, joué avec les pieds, ce dernier film se vautre dans tous les travers possibles et imaginables. Entre les jump scares qui ne fonctionnent pas, le script qui repompe sans vergogne celui de Poltergeist (en changeant quelques vagues détails) et le twist final tout minable, on se retrouve face à un film d'horreur qui ne fait pas peur et qui ennuie. On est loin, très loin, du film de Tobe Hooper.

En plus quand il fait des reférences ça reste idiot, tellement c'est naïf...toute façon Saw j'ai regardé 30 minutes et parnormal activity c'est pas mieux, vraiment sans grand interêt tout ça. Bon faut attendre qu'ils trouvent la formule pour faire un bon film

[Addis-Abeba]

Sinon j'ai vu The Collector du scénariste de Saw 3, 4, 5. Il y a la reprise des pièges et l'idée de personnes enfermées dans un lieu quasi unique (la maison ici d'un couple et de leurs enfants). C'est très sadique, les scènes gore s'enchaînent rapidement, le héros a une gueule certaine et ses motivations restent inexpliquées ce qui donne un poids supplémentaire au suspens du film et à l'horreur de certaines scènes, dont quelques unes portent la marque d'un esprit irrévérenscieux (le chat explosé sous la fenêtre). Pas vraiment de grande surprise, mais le film se suit sans ennui, d'autant qu'il est court et possède un final abrupt.
La mauvaise idée c'est peut-être d'en proposer une suite où le mobile du tueur serait expliqué : à trop vouloir décrire et s'attacher aux détails, ça pourrait tourner au film explicatif voire bavard.

Le film est dispo en Blu-ray chez TF1.Image extrêmement granuleuse, avec quelques rémanences, une définition correcte mais sans plus, et des couleurs parfois baveuses (ajoutées aux filtres vert et jaune pas du tout naturels). C'est voulu et ça donne un côté très roots au film, très série B et petit budget.

Assez d'accord avec toi pour The collector, c'est une bonne surprise, le scénario surprend, la mise en scène ingénieuse met de suite la pression, et c'est extrêmement violent, sans en faire trop, on ne peut pas dire que ce soit vraiment gratuit, c'est dans le ton du film, tout comme le final fort réussi.

Pour ce qui concerne le bluray j'ai lu que l'image était plus granuleuse que sur le dvd, pas sûr que ce soit voulue et ça me pose un léger problème.

[Jericho]

- Isolation (Billy O'Brien) 8/10

Très efficace ce petit film d'horreur. Petit monster movie comme je les aime autour d'une expérience d'agro-alimentaire qui tourne mal avec des effets spéciaux à l'ancienne, une interprétation et une réalisation tout ce qu'il y a correcte. C'est bien flippant. Vraiment un excellent film ! Recommandé.

Vu il y a quelques années j'en garde de très bons souvenirs.

[Anorya]

The blob (Chuck Russell - 1988).

Le blob ?
Un gros tas de confiture qu'on aurait un peu trop nourri après minuit ou qui serait né du fait qu'on aurait croisé les effluves (ne jamais croiser les effluves, bordel !). D'expension maladive suite à sa fabuleuse gloutonnerie, le blob est pourtant un gourmet malgré lui. Quand il ne raffole pas d'un ragoût de Steve McQueen, notre adorable mélasse bien gloutonne bouffe du djeunz et de l'inconscient au kilomètre. Tel ici dans cette version 80's qui fleure bon la série B du samedi soir quand certains d'entre vous essayaient d'embrasser leur copine de l'époque au drive-in du coin (j'étais pas né, mais j'ai des preuves. Telle cette photo de Cinéphage qui... merde, c'est pas la bonne).

En général, mieux vaut s'avaler des films que de s'en faire. Y'en a un qui a tout compris.

Ayant cultivé tendrement ce film et épuisé ma VHS au même titre que L'aventure intérieure (rah, le cowboy !) ou un Total Recall, j'ai profité d'un passage 35 mm dans une salle perdue de Paris pour foncer (alors que pour Drive, je traîne singulièrement la patte. Oui mais cette typo rose... voilà quoi... Je... ). Dès les premières minutes le sieur Russell pose l'ambiance avec ces feuilles mortes qui volent dans une ville déserte presqu'annonciatrice de ce qu'elle pourrait être après le passage de notre saloperie flasqueusement rosâtre (vous inquiétez pas, j'ai bien conscience d'inventer les mots qui vont avec la chro'). Saloperie qui va dégommer une bonne partie de la population après que la première demi-heure nous l'aura montrée. Pas d'acteurs connus qu'on zigouille toutes les 5 minutes dans la joie et la bonne humeur mais c'est pas grave tant la cruauté des morts, voire leur brutalité soudaine, permet de virer des persos adorablement têtes à claques quand ils ne sont pas fabuleusement niais.

Vous pouvez toujours user d'autorité sur le blob mais vous voyez bien finalement où il se la met la loi.

Prenons le petit Eddie. Que ce gamin est fabuleusement mal élevé. Il coupe la parole, écoute son walk-man alors qu'il est encore dans la maison avec son pote et la mère de ce dernier qui lui parlait deux secondes avant. Même qu'il veut aller voir massacre à la tronçonneuse au mépris de tout, arguant que de toutes façons, son frangin est projectionniste alors il s'en fout, il peut entrer comme il veut dans la salle sans payer sa place. Quel sale petit parasite arriviste. Et pendant le film, il met même son walk-man quand notre leatherface adoré utilise son bel engin pour tailler dans le lard. Et bien Eddie mérite une punition. Hop, au blob qui n'aime pas les petits mal-élevés. On est content et même si comme beaucoup de films d'horreur, il y a toujours un vague sous-texte moraliste (bla bla jamie lee curtis bien élevée et vierge, bla bla Halloween, échapper au tueur, bla bla ), on est content secrètement que le gamin se prenne sa raclée. Et puis à cette époque on pouvait dégommer allégrement les nenfants, joie, bonheur, noël, Louis Garrel. C'est limite si je tape des mains et des pieds quand je vois John Carpenter dézinguer une gamine dans Assaut vous savez. D'ailleurs j'ai une envie de Carpenter là.

Le blob a des forfaits illimité. Etonnant non ?

Bref Blobby sème la panique dans la ville, s'encanaille et bouffe plein de gens. Du djeunz mal-élevé, du djeunz pervers avec sa voiture rempli de cocktails (ivrogne ! cochon ! Que font les ligues de vertus ?), du projectionniste trop propre sur lui (Dunn d'ailleurs, si tu vois un blob la prochaine fois, cours vite, ne fais pas comme l'individu de ce film qui ouvre une trappe et s'improvise bêtement plombier. ), du shérif trop gentil et humain à un assistant trop bête. Sans oublier le jeune timide du début du film, fausse piste où on aurait pu le croire héros, alors qu'il sera l'une des premières victimes de notre tas spongieux. Notre tas qui finira congelé sans états d'âme. Eh oui, manger des gens c'est bien sympa mais à un moment, faut bien payer l'addition. Les effets spéciaux, fait main n'ont, à mon sens, pas pris une ride. Ils sont même dotés d'une consistance que n'a pas le virtuel et qui fait que ces films gardent un certain charme encore.

Bref, j'ai bien blobbé ce soir là.
5/6.

[Demi-Lune]

ne jamais croiser les effluves, bordel !

Peter Venkman rules.
J'avais un peu fait ma fine bouche lorsque j'ai vu Le Blob il y a deux ans. Je replace mon p'tit commentaire :

Le Blob (Chuck Russell, 1988)
Je m'attendais à voir un nanar, il n'en est en fait rien : cette relecture d'une série B de science-fiction des années 1950 est un honnête "divertissement" horrifique comme les 80's ont pu en produire en nombre, comportant son lot de scènes bien répugnantes pour lesquelles il convient de saluer la qualité des trucages : les deux morts à l'hopital (celle de Paul m'a particulièrement surprise dans la mesure où il était depuis le début un personnage référent, donc a priori inattaquable... sa mort (atroce) fait naître un sentiment d'insécurité totale et d'urgence tout à fait appréciable, on sait à partir de ce moment-là que personne n'est à l'abri), le couple dans la voiture, la scène de l'évier, etc... Les personnages sont certes schématiques mais cela aide à tenir un rythme soutenu qui, à partir du premier décès, ne s'embarrassera plus de quelconque profondeur. Le tout est plutôt bien filmé, et les apparitions de l'infâme chewing-gum sont toujours efficaces. Pas de quoi crier au génie non plus, même si le film se permet quelques extrêmes (la mort de l'enfant) tout à fait surprenants ! La présence de Frank Darabont au scénario, auteur d'un The Mist bien nihiliste dans le même genre, explique sans doute cela.
Pas mal, donc. Et puis les 80's, quoi.

Et je me rends compte depuis que ce film était quand même jouissif en diable et bien plus réussi que ce que mon commentaire à chaud pouvait le laisser sous-entendre. C'est une très bonne série B. Toutes proportions gardées bien entendu, je trouve qu'il partage assez avec The Thing ce mariage habile de SF des années 50 dans le postulat et les prouesses des trucages des 80's (avec les débordements gore qui vont avec ). J'ai une violente envie de le revoir.

[Dunn]

Pareil que Demi-Lune, excellent souvenir de jeunesse-VHS ce "BLob"! je serais très heureux de le revoir et même le prendre en bluray si il existe...je ne sais même pas si un dvd existe.