BONNE DESCRIPTION DE LA CHOSE...Blue.Velvet a écrit :Imagine du Malick en état de grâce, mis en musique par Morricone.Boubakar a écrit :Days of Heaven est-il aussi très bien ?
La Balade sauvage (Terrence Malick - 1973)
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
- gnome
- Iiiiiiil est des nôôôôtres
- Messages : 21545
- Inscription : 26 déc. 04, 18:31
- Localisation : sleeping in the midday sun...
-
- Doublure lumière
- Messages : 329
- Inscription : 10 mars 05, 09:03
- Localisation : Nantes
- Contact :
J'avais vraiment aimé Badlands lorsque je l'ai récemment vu. La prestation de Sissy Spacek est formidable et celle de Martin Sheen également. Un film Malickien en diable, et à ce titre, un chef d'oeuvre.
Néanmoins ayant vu depuis Days Of Heaven, j'aurais tendance à mettre en deça Badlands tant l'émotion qui m'a submergé lorsque j'ai regardé ce dernier a été forte.
Bien entendu tout ceci dit après une seule vision (DVD) des deux films donc aucun avis définitif
Néanmoins ayant vu depuis Days Of Heaven, j'aurais tendance à mettre en deça Badlands tant l'émotion qui m'a submergé lorsque j'ai regardé ce dernier a été forte.
Bien entendu tout ceci dit après une seule vision (DVD) des deux films donc aucun avis définitif
- You know, just simple lines intertwining, you know, very much like - I'm really influenced by Mozart and Bach, and it's sort of in between those, really. It's like a Mach piece, really. It's sort of...
- What do you call this?
- Well, this piece is called "Lick My Love Pump".
- What do you call this?
- Well, this piece is called "Lick My Love Pump".
-
- Nuits de Sheen...
- Messages : 7694
- Inscription : 17 févr. 06, 18:50
J'viens de remarquer que le groupe dEUS dans leur chanson Nothing Really Ends faisait référence au film de Malick a travers ces lyrics :
"Don't say goodbye
let accusations fly
like in that movie
You know the one where Martin Sheen
waves his arm to the girl on the street"
Apparement, cela ferait référence a ce passage du film: http://tinyurl.com/yfos2e
"Don't say goodbye
let accusations fly
like in that movie
You know the one where Martin Sheen
waves his arm to the girl on the street"
Apparement, cela ferait référence a ce passage du film: http://tinyurl.com/yfos2e
Point.
- Watkinssien
- Etanche
- Messages : 18213
- Inscription : 6 mai 06, 12:53
- Localisation : Xanadu
Re: Badlands / la Balade sauvage (Terrence Malick, 1974)
Au fait, j'ai revu hier soir ce film brillant, atypique et poétique.
Les émotions se bousculent entre sentiments purs, malaise évident dans un parcours sanglant et féerique qui conserve sa force dramatique.
Et Martin Sheen a la classe !
Les émotions se bousculent entre sentiments purs, malaise évident dans un parcours sanglant et féerique qui conserve sa force dramatique.
Et Martin Sheen a la classe !

Mother, I miss you

-
- Assistant(e) machine à café
- Messages : 247
- Inscription : 10 juil. 07, 10:22
Re:
Je le mets, pour ma part, légèrement derrière Les moissons du ciel et La ligne rouge (pas encore vu le Nouveau monde). Je le trouvbe un peu moins abouti esthétqiuement que les deux suivants. Mais pour un premier film ça dénote déjà une extraordinaire maturité...Angrom a écrit :J'avais vraiment aimé Badlands lorsque je l'ai récemment vu. La prestation de Sissy Spacek est formidable et celle de Martin Sheen également. Un film Malickien en diable, et à ce titre, un chef d'oeuvre.
Néanmoins ayant vu depuis Days Of Heaven, j'aurais tendance à mettre en deça Badlands tant l'émotion qui m'a submergé lorsque j'ai regardé ce dernier a été forte.
Bien entendu tout ceci dit après une seule vision (DVD) des deux films donc aucun avis définitif
-
- Tout le monde en parle
- Messages : 5704
- Inscription : 15 avr. 06, 08:56
- Localisation : fait le larron
- Contact :
Re: Re:
Perso, Je préfère largement Badlands aux autres Mallick... comme quoi...François Sanders a écrit :Je le mets, pour ma part, légèrement derrière Les moissons du ciel et La ligne rouge (pas encore vu le Nouveau monde). Je le trouvbe un peu moins abouti esthétqiuement que les deux suivants. Mais pour un premier film ça dénote déjà une extraordinaire maturité...Angrom a écrit :J'avais vraiment aimé Badlands lorsque je l'ai récemment vu. La prestation de Sissy Spacek est formidable et celle de Martin Sheen également. Un film Malickien en diable, et à ce titre, un chef d'oeuvre.
Néanmoins ayant vu depuis Days Of Heaven, j'aurais tendance à mettre en deça Badlands tant l'émotion qui m'a submergé lorsque j'ai regardé ce dernier a été forte.
Bien entendu tout ceci dit après une seule vision (DVD) des deux films donc aucun avis définitif
"Je ne veux pas rester dans l'histoire comme le gars qui a détruit l'Univers"
Dude, where's my car
Tears in my beers
Dude, where's my car
Tears in my beers
-
- Laughing Ring
- Messages : 11846
- Inscription : 24 juin 06, 02:21
- Localisation : LV426
Re: Notez les films naphtalinés d'octobre 2008
La ballade sauvage

Premier film de Malick et carrément tout son cinéma se retrouve là, en filigrane dès le départ. C'est hallucinant d'avoir déjà quasiment un style personnel comme ça, qui va en plus se renouveler et s'approfondir encore plus avec les films à venir. On retrouve la voix-off, la relation de l'humain avec la nature, une mythologie de l'Amérique inscrite dans les photogrammes et autres images d'un autre temps (que le cinéaste approfondira ensuite avec d'autres grandes Histoires Américaines emplissant tout un film que ce soit la bataille de Guadalcanal --La ligne rouge-- ou la légende de Pocahontas ainsi que l'arrivée des premiers colons --Le nouveau Monde--) à travers la "ballade" des désaxés rêveurs que sont Holly et Kit.

Tout le film lui-même (malgré une violence sourde) est une sorte de rêve entier à travers ses plans de la nature (sorte d'eden perdu, une idée que l'on retrouve à tous ses films) et d'une musique refusant volontairement de prendre parti, d'accentuer les émotions ou pas (ce que Cronenberg appellerait "pousser des boutons pour faire chialer le spectateur" à propos de l'utilisation de la musique très souvent au cinéma.
) et qui pour celà, déjà dans ce premier film, se tourne vers la grandeur de la musique classique (Satie, Orff...) malgré quelques rares percées folk (James Taylor), musique tournée entièrement vers un ailleurs, un monde que les humains cherchent au plus profond d'eux-mêmes et qu'ils n'aperçoivent que furtivement... dans leurs rêves.

5/6 et possible film du mois quoi.

Premier film de Malick et carrément tout son cinéma se retrouve là, en filigrane dès le départ. C'est hallucinant d'avoir déjà quasiment un style personnel comme ça, qui va en plus se renouveler et s'approfondir encore plus avec les films à venir. On retrouve la voix-off, la relation de l'humain avec la nature, une mythologie de l'Amérique inscrite dans les photogrammes et autres images d'un autre temps (que le cinéaste approfondira ensuite avec d'autres grandes Histoires Américaines emplissant tout un film que ce soit la bataille de Guadalcanal --La ligne rouge-- ou la légende de Pocahontas ainsi que l'arrivée des premiers colons --Le nouveau Monde--) à travers la "ballade" des désaxés rêveurs que sont Holly et Kit.

Tout le film lui-même (malgré une violence sourde) est une sorte de rêve entier à travers ses plans de la nature (sorte d'eden perdu, une idée que l'on retrouve à tous ses films) et d'une musique refusant volontairement de prendre parti, d'accentuer les émotions ou pas (ce que Cronenberg appellerait "pousser des boutons pour faire chialer le spectateur" à propos de l'utilisation de la musique très souvent au cinéma.


5/6 et possible film du mois quoi.


-
- mon curé chez les forumistes
- Messages : 6941
- Inscription : 14 mars 10, 14:28
- Liste DVD
- Localisation : Bruxelles
- Contact :
Re: Badlands / la Balade sauvage (Terrence Malick, 1973)
Quelle expérience que ce film !
On sait par quel itinéraire je suis passé pour avoir connaissance de l’existence de ce film et de son réalisateur.
J’ai été très rapidement pris par la beauté des images, par l’histoire de ce couple dont l’un des protagonistes, Martin Sheen - que j’apprécie énormément - ici six ans avant Apocalypse Now ! - a une ressemblance avec James Dean. L’histoire est passionnante. Kit disjoncte parfois alors qu’il est très lucide à d’autres moments.
Deux choses m’ont marqué durant ce road movie. La première, une étrange, très étrange sensation de déjà vu ! Or, je n’avais jamais vu ce film mais curieusement j’étais en « pays de connaissance ». C’est bien autre chose que les « marques de fabrique » de Malick. Elles sont certes présentes, en germe: la voix off, la lumière, les images ciselées,... non simplement cette étrange sensation d’avoir vécu cela dans une autre vie. Bizarre !
La deuxième, plus surprenante encore! Ma tête me criait constamment « Gus van Sant! Gus Van Sant ». Je me suis longtemps demandé après le film ce qui conduisait à une telle association. J’ai vu tous ses films mais aucun, même pas My Own Private Idaho (1991), ne semblait correspondre à l’intrigue.
Une obsession aussi. Un des thèmes du film me troublait dès les premières notes, toutes simples, enfantines:
Je suis surpris que cette musique, toute simple, une pièce pour enfant, Gassenhauer de Carl Orff ait pu me toucher à ce point, qu’elle puisse m’émouvoir de manière aussi forte. Depuis, je passe ce morceau régulièrement en boucle...
On sait par quel itinéraire je suis passé pour avoir connaissance de l’existence de ce film et de son réalisateur.
J’ai été très rapidement pris par la beauté des images, par l’histoire de ce couple dont l’un des protagonistes, Martin Sheen - que j’apprécie énormément - ici six ans avant Apocalypse Now ! - a une ressemblance avec James Dean. L’histoire est passionnante. Kit disjoncte parfois alors qu’il est très lucide à d’autres moments.
Deux choses m’ont marqué durant ce road movie. La première, une étrange, très étrange sensation de déjà vu ! Or, je n’avais jamais vu ce film mais curieusement j’étais en « pays de connaissance ». C’est bien autre chose que les « marques de fabrique » de Malick. Elles sont certes présentes, en germe: la voix off, la lumière, les images ciselées,... non simplement cette étrange sensation d’avoir vécu cela dans une autre vie. Bizarre !
La deuxième, plus surprenante encore! Ma tête me criait constamment « Gus van Sant! Gus Van Sant ». Je me suis longtemps demandé après le film ce qui conduisait à une telle association. J’ai vu tous ses films mais aucun, même pas My Own Private Idaho (1991), ne semblait correspondre à l’intrigue.
Une obsession aussi. Un des thèmes du film me troublait dès les premières notes, toutes simples, enfantines:
Mes recherches, une quête au fond de la mémoire, de mes sentiments, trouvèrent leur aboutissement. Je savais pourquoi mes neurones criaient « Gus Van Sant ». C’était parce que le même morceau était joué dans Finding Forrester (À la rencontre de Forrester, 2000), lorsque William Forrester part sur son vélo, si j’ai bonne mémoire, vers la fin du film.
Je suis surpris que cette musique, toute simple, une pièce pour enfant, Gassenhauer de Carl Orff ait pu me toucher à ce point, qu’elle puisse m’émouvoir de manière aussi forte. Depuis, je passe ce morceau régulièrement en boucle...
- Major Tom
- Petit ourson de Chine
- Messages : 22225
- Inscription : 24 août 05, 14:28
- Contact :
Re: Badlands / la Balade sauvage (Terrence Malick, 1973)
Elle a surtout été pompée sans vergogne dans True Romance.wontolla a écrit :Mes recherches, une quête au fond de la mémoire, de mes sentiments, trouvèrent leur aboutissement. Je savais pourquoi mes neurones criaient « Gus Van Sant ». C’était parce que le même morceau était joué dans Finding Forrester (À la rencontre de Forrester, 2000), lorsque William Forrester part sur son vélo, si j’ai bonne mémoire, vers la fin du film.
-
- Régisseur
- Messages : 3202
- Inscription : 1 févr. 04, 11:25
Re: Badlands / la Balade sauvage (Terrence Malick - 1973)
Dans le Positif HS Spécial 70 et 80, on peut lire un formidable entretien donné par Terrence Malick, repris d'un numéro de 1975. Le metteur en scène explique la genese et le tournage difficile du film, ainsi que les choix de la voix off, de la musique etc... Très instructif !
-
- Cadreur
- Messages : 4436
- Inscription : 25 nov. 06, 10:14
Re: Badlands / la Balade sauvage (Terrence Malick, 1973)
Je dirais même plus, Hans Zimmer l'a pompé comme un cochon.Major Tom a écrit :Elle a surtout été pompée sans vergogne dans True Romance.wontolla a écrit :Mes recherches, une quête au fond de la mémoire, de mes sentiments, trouvèrent leur aboutissement. Je savais pourquoi mes neurones criaient « Gus Van Sant ». C’était parce que le même morceau était joué dans Finding Forrester (À la rencontre de Forrester, 2000), lorsque William Forrester part sur son vélo, si j’ai bonne mémoire, vers la fin du film.
Malick ne lui en a pas voulu pour l'avoir engagé dans La Ligne Rouge.
-
- mon curé chez les forumistes
- Messages : 6941
- Inscription : 14 mars 10, 14:28
- Liste DVD
- Localisation : Bruxelles
- Contact :
Re: Badlands / la Balade sauvage (Terrence Malick, 1973)
Mais n'est-ce pas le cas de Malick qui va chercher cette musique dans Gassenhauer, une pièce pour enfants de Karl Orff ?Jericho a écrit : Je dirais même plus, Hans Zimmer l'a pompé comme un cochon.
- Rockatansky
- Le x20, c'est dangereux
- Messages : 46755
- Inscription : 13 avr. 03, 11:30
- Last.fm
- Liste DVD
Re: Badlands / la Balade sauvage (Terrence Malick - 1973)
Ben Malick utilise une musique pour son film, rien à voir avec Zimmer qui met son nom sur une copie note pour note du morceau.
Clear Eyes, Full Hearts Can't Lose !
« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
Erwin Panofsky
« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
Erwin Panofsky
-
- mon curé chez les forumistes
- Messages : 6941
- Inscription : 14 mars 10, 14:28
- Liste DVD
- Localisation : Bruxelles
- Contact :
Re: Badlands / la Balade sauvage (Terrence Malick - 1973)
Merci de la précision.Rockatansky a écrit :Ben Malick utilise une musique pour son film, rien à voir avec Zimmer qui met son nom sur une copie note pour note du morceau.
Je n'ai pas (encore ?) vu True romance.
- -Kaonashi-
- Tata Yuyu
- Messages : 11632
- Inscription : 21 avr. 03, 16:18
- Contact :
Re: Badlands / la Balade sauvage (Terrence Malick, 1973)
Comme tu y vas... Bon c'est vrai que finalement le morceau est officiellement l'oeuvre de Zimmer, mais la réutilisation du morceau de Carl Orff vient, me semble-t-il, d'une intention totalement revendiquée de Tony Scott et Tarantino dès son scénario. Tarantino, à l'époque, criait déjà son admiration pour les deux films de Malick.Major Tom a écrit :Elle a surtout été pompée sans vergogne dans True Romance.wontolla a écrit :Mes recherches, une quête au fond de la mémoire, de mes sentiments, trouvèrent leur aboutissement. Je savais pourquoi mes neurones criaient « Gus Van Sant ». C’était parce que le même morceau était joué dans Finding Forrester (À la rencontre de Forrester, 2000), lorsque William Forrester part sur son vélo, si j’ai bonne mémoire, vers la fin du film.