Ben...et The Last Boy Scout, alors ?AtCloseRange a écrit :Je me demande même si ce n'est pas sle meilleur buddy movie que j'ai vue tellement meilleur que tous ceux qui ont suivi dans les années 80.

Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
Ben...et The Last Boy Scout, alors ?AtCloseRange a écrit :Je me demande même si ce n'est pas sle meilleur buddy movie que j'ai vue tellement meilleur que tous ceux qui ont suivi dans les années 80.
Euh, guère plus qu'un plaisir coupable en ce qui me concerne (même si je me surprend à le regarder régulièrement). En fait le problème des buddy movies qui sont arrivés après, c'est le fait qu'ils privilégient l'humour lourdingue à l'aspect polar.Ratatouille a écrit :Ben...et The Last Boy Scout, alors ?AtCloseRange a écrit :Je me demande même si ce n'est pas sle meilleur buddy movie que j'ai vue tellement meilleur que tous ceux qui ont suivi dans les années 80.
Pas génial, effectivement, ce Double détente. Je ne veux pas surinterpréter mais son intérêt est de traduire, d'une certaine façon, le relatif dégel des relations américano-soviétiques à l'heure du gorbatchévisme (ce fut le premier film américain autorisé à tourner sur la Place Rouge de Moscou). Je ne pense pas que Schwarzie aurait campé un Soviétique quelques années plus tôt. Cela dit, la même année Stallone continuait, lui, à briser du Sov en Afghanistan. Il y a quand même dans Red Heat quelques répliques qui me bottent bien (dont l'inénarrable "Danko... la balayette").nobody smith a écrit :
Après 48 heures, je me replonge dans la filmo de Walter Hill avec une autre de ses intrusions dans le buddy movie. Et je sors bien peu enjoué de ce double détente. On sent pourtant toujours qu’Hill a la volonté d’offrir un polar matiné de 70’s comme sur 48 heures. Mais 6 ans plus tard, les temps ont changé et le rouleau compresseur 80’s a fait son affaire. Les duettistes Mario Kassar/Andrew Vajna se montre ainsi moins préoccupé de produire un polar de Walter Hill qu’un nouveau vaisseau à la gloire d’Arnold Schwarzenegger. Direct8 ne s’est d’ailleurs pas trompé en couplant red heat avec l’insurpassable commando. Car dans les deux, Schwarzenegger ne se présente pas juste comme un action hero. Il est carrément Dieu tout puissant descendu sur Terre pour puréfier par la violence un monde d’âme égaré. Pour le coup, Hill fait donc vraiment office de faire-valoir. Ça se sent d’ailleurs au niveau d’une réalisation efficace mais inodore si on excepte l’excellente photographie du brillant Matthew Leonetti. Pas la joie donc que ce spectacle, mariage trop bancal entre action movie décomplexé et polar brutal.
C’est vrai que le film fait un peu office de tentative de réconciliation. Mais c’est un aspect tellement peu exploré par le script qu’au bout du compte ça ne fait que le déservir en lui donnant un côté juste daté.Demi-Lune a écrit :Pas génial, effectivement, ce Double détente. Je ne veux pas surinterpréter mais son intérêt est de traduire, d'une certaine façon, le relatif dégel des relations américano-soviétiques à l'heure du gorbatchévisme (ce fut le premier film américain autorisé à tourner sur la Place Rouge de Moscou). Je ne pense pas que Schwarzie aurait campé un Soviétique quelques années plus tôt. Cela dit, la même année Stallone continuait, lui, à briser du Sov en Afghanistan. Il y a quand même dans Red Heat quelques répliques qui me bottent bien (dont l'inénarrable "Danko... la balayette").nobody smith a écrit :
Après 48 heures, je me replonge dans la filmo de Walter Hill avec une autre de ses intrusions dans le buddy movie. Et je sors bien peu enjoué de ce double détente. On sent pourtant toujours qu’Hill a la volonté d’offrir un polar matiné de 70’s comme sur 48 heures. Mais 6 ans plus tard, les temps ont changé et le rouleau compresseur 80’s a fait son affaire. Les duettistes Mario Kassar/Andrew Vajna se montre ainsi moins préoccupé de produire un polar de Walter Hill qu’un nouveau vaisseau à la gloire d’Arnold Schwarzenegger. Direct8 ne s’est d’ailleurs pas trompé en couplant red heat avec l’insurpassable commando. Car dans les deux, Schwarzenegger ne se présente pas juste comme un action hero. Il est carrément Dieu tout puissant descendu sur Terre pour puréfier par la violence un monde d’âme égaré. Pour le coup, Hill fait donc vraiment office de faire-valoir. Ça se sent d’ailleurs au niveau d’une réalisation efficace mais inodore si on excepte l’excellente photographie du brillant Matthew Leonetti. Pas la joie donc que ce spectacle, mariage trop bancal entre action movie décomplexé et polar brutal.
Ben voyons.nobody smith a écrit :C’est vrai que le film fait un peu office de tentative de réconciliation. Mais c’est un aspect tellement peu exploré par le script qu’au bout du compte ça ne fait que le déservir en lui donnant un côté juste daté.
Quant à Stallone et Rambo 3, je ne sais pas si tu as vu le making of où toute l’équipe tente d’expliquer que si le film n’a pas marché en salles, c’est juste à cause de la fin de la guerre froide et pas de la portée narnardesque du long-métrage