
Concernant l'implication de Wayne, afin de compenser (j'en avais particulièrement parlé dans la chronique des Bérets verts justement), elle a été établi d'une très intéressante façon dans certaines biographies américaines, et aussi dans quelques-unes en France. Mais effectivement, Pilar a enfoncé le clou en parlant de ceci dans son livre My life with the Duke. On sent tout l'amour qu'elle a eu pour lui, mais aussi toute la détresse qu'il avait en lui dans leur intimité. Il faisait tout pour créer une image, la rendre crédible et qu'elle soit aimée par les gens, mais dans la vie privée, Wayne était un homme complexe, souvent tiraillé entre des périodes de dépression intense et d'autres faites d'engagement passionnés. Ses colères à la maison étaient légendaires (bien qu'il n'ait jamais battu sa femme) et le supporter au quotidien en le soutenant dans ses démarches devait être une épreuve de tous les jours pour Pilar. Elle ne l'a toutefois jamais regretté, au contraire. Et puis, ce n'est pas pour rien que Wayne était, comme au moins 70% des plus grandes stars masculines d'Hollywood à ce moment là, un alcoolique notoire. Passer à l'alcool fort dès 10H du matin, ce n'est pas anodin.