BingoBoubakar a écrit :
- La ruée vers l'Ouest (A.Mann) 2/10

Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
Jeremy Fox a écrit :BingoBoubakar a écrit :
- La ruée vers l'Ouest (A.Mann) 2/10
La véritable identité de Randolph Scott est, je trouve, facilement devinable.
Clairement d'accord à l'exception de The Bounty Hunter de André de Toth et bien évidemment le PeckinpahUne bonne soirée de passée, mais je commence à penser que le meilleur western de Scott (hors Boetticher) demeure Le relais de l'or maudit, ce dernier vieillissant très bien dans mon esprit.
Attention, c'est du cinecolor donc une palette de couleurs sans vert ni jaune ; ceci dit, ça vire parfois vers le verdâtre assez écoeurant mais sinon la propreté de la copie est indéniable.mais la colorimétrie va en étourdir certains : observer les cours d'eau et plans de ciel aux importants relents verdâtres, il faut l'accepter. :wink
Je plussoie d'après un souvenir assez ancien mais j'avais vraiment adoré ce filmRick Blaine a écrit :Gunman's Walk (Le Salaire de la Violence, Phil Karlson -1958)
Premier visionnage de la dernière fournée sidonis, et je tombe sur une vraie pépite.Ce western psychologique qui tourne autour de la relation entre un père et ses deux fils est superbe. D'une violence très sèche, on retrouve ici, présentés avec une grande subtilité, tous les thèmes qui seront mis en avant dans les grandes réussites de la décennie suivante, notamment ceux de Peckinpah. En filigrane, la critique du dogme de la concurrence à tout crin donne une vrai profondeur social à une histoire fort bien écrite par Franck Nugent, au niveau des grands scenarii qu'il a fournit à John Ford.
Sur ce beau matériau, le travail de Karlson est très efficace, y compris dans sa gestion du scope. Si le personnage de James Darren est fort terne, comme le souligne Tavernier dans son commentaire, l'affrontement entre Tab Hunter et Van Heflin est un régal. Tab Hunter trouve certainement ici son plus beau rôle, quant à Van Heflin, je n'ai pas besoin de tresser ses lauriers, tant il est toujours bon.
Ravi d'avoir découvert ce film!
Je tiens quand même à préciser une petite chose, c'est que la plupart de mes souvenirs western datent de la sortie des films en salle ou des séances de rattrapage du Studio Action dans les années 60 (souvent en compagnie de Bertrand Tavernier venu en spectateurJeremy Fox a écrit :Je crois que je ne vais pas attendre d'en arriver à 1958 pour le revoir car j'avais bien aimé mais à partir d'une VHS de moyenne qualité. Votre enthousiasme attise ma curiosité.
Ah ben voilà de bonnes nouvelles. Le studio Action dont je parle était situé dans la rue Buffault qui donne sur la rue Lafayette, il était tenu et avait été créé par Jean-Max Causse et Jean-Marie Redon. J'espère ne pas écorcher les noms car c'est de mémoire et je n'ai rien vérifié. En tout cas, content de voir que tout cela fonctionne toujours et que presque 50 après il y a encore des cycles western. Longue vie à ce genre en tant que tel et aux cinémas Actionspak a écrit :Les cinémas Action existent toujours à Paris. Il y en a 3 : le Grand Action, l'Action Christine et l'Action Écoles. Il y a eu récemment une scission des propriétaires de ces salles, et le Grand Action fait désormais sa route seul, mais il reste des liens très étroits entre ces 3 cinémas (ils ont d'ailleurs une carte de fidélité commune).
Leur programmation est toujours à base de vieux films, et les Christine et Écoles font régulièrement des cycles ou des programmations à thèmes. Et en ce moment, il y a un cycle western au Christine (un film différent chaque jour).
Le western est régulièrement programmé dans ces cinémas. Par exemple, au Grand Action, on a pu voir cette semaine Règlement de comptes à O.K. Corral et The Shooting...
Merci pour les nouvelles, Ann.Ann Harding a écrit :Major, L'Action Lafayette de la rue Buffault a fermé à la fin des années 80. Je me souviens y avoir découvert entre autres The Awful Truth et Johnny Guitar. Les salles du quartier latin on diminué de nombres (l'Action Christine n'a plus que 2 salles au lieu de 4, il y a 20 ans). C'est vrai qu'ils programment toujours des cycles western, films noirs, etc. Mais, je dois avouer que je les fréquente moins. Ils ont un peu tendance à rejouer toujours les mêmes films. C'est vrai que maintenant avec le DVD et les chaînes câblées, le cinéphile est plus exigeant quand au programme. J'espère néanmois que ces salles pourront continuer à vivre pour ouvrir les yeux d'une nouvelle génération sur les grands classiques.
[petit hors sujet: Il est juste dommage que le cinéma classique au quartier latin semble se résumer aux films américains. Le cinéma français des années 30-60 est lui bien absent.Il y a encore 10 ans le Reflet Médicis programmait des Gabin, Philipe, Feyder, etc. Maintenant, il n'y a presque plus rien...]