Demi-Lune a écrit :Ah merde. Avec l'hommage à Laurent Fignon, j'ai cru que France 3 avait annulé la diffusion du Corneau. Du coup, j'ai éteint la télé et je ne l'ai pas vu.Brody a écrit :de dernière minute avec une diffusion à 23h10...


Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
Demi-Lune a écrit :Ah merde. Avec l'hommage à Laurent Fignon, j'ai cru que France 3 avait annulé la diffusion du Corneau. Du coup, j'ai éteint la télé et je ne l'ai pas vu.Brody a écrit :de dernière minute avec une diffusion à 23h10...
Tubes dont les paroles collent souvent avec ce qui est montré au 1er plan : la 1e rencontre avec Mona prostituée par sa tante, et en musique de fond Rivers of Babylon de Boney M par exemple.jacques 2 a écrit : Le sens du détail : tous ces tubes intégralement et irrémédiablement ringards de Sheila, Claude François et autres qui rythment l'arrière plan sonore participent à cette déprime ou tout est moche, vain, déprimant et pauvre à tous niveaux ...
Eusebio Cafarelli a écrit :Le blouson noir à cheveux longs qui danse dans le bistrot, c'est bien Alain Chabat ?
Il n'y a que le morceau "Moonlight fiesta", que l'on entend au début du film qui apporte une certaine poésie et un souffle de liberté ; mais même ça, Corneau arrive à le rendre glauque, avec ce son radiophonique assez nasillard et finalement plutôt désespérant.Nestor Almendros a écrit :Tout est glauque dans SERIE NOIRE.
Précisions :julien a écrit :Oui c'est exactement ça. Gilliam avait fait la même chose d'ailleurs avec la ritournelle de Brazil. Le nom du compositeur je ne me souviens plus de son nom. C'est un tromboniste argentin qui jouait dans l'orchestre de Duke Ellington je crois.
Un terrain vague sans ordures... Le rêvec'est un peu une sorte d'échappatoire pour les personnages ce terrain vague. Un lieu assez désertique où l'on ne risque pas d'y rencontrer des ordures comme Staplin ou la vieille.
jacques 2 a écrit :C'est surtout le décalage entre l'exotisme de cette musique (De Duke Ellington, si je ne me trompe) et la réalité très sordide qui crèe et renforce ce côté glauque et désespérant, je trouve ...
Et Altman avec Elliott Gould entonnant Hooray For Hollywood à la fin du Privé...julien a écrit : Oui c'est exactement ça. Gilliam avait fait la même chose d'ailleurs avec la ritournelle de Brazil. Le nom du compositeur je ne me souviens plus de son nom. C'est un tromboniste argentin qui jouait dans l'orchestre de Duke Ellington je crois.
Oui, c'est du fildeférisme magistral, ou comment faire pousser un parterre de fleurs sur un tas de fumier. Dans les équivalents, je ne vois que La grande bouffe de Ferreri.Gil Westrum a écrit :Quel tour de force de la part d'Alain Corneau, que de nous servir un film tellement glauque qu'il en devient beau.
Ce type était hors-concours. On ne saura hélas jamais ce qu'il aurait pu offrir si il était encore parmi nous. Imaginez-le en Prospero, en Lear, en MacBeth, pour ne prendre que des rôles taillés à sa démesure...Gil Westrum a écrit : Idem pour Patrick Dewaere, qui campe ici un personnage pathétique, froid calculateur, à la limite de la folie, ignoble par moments mais tellement attachant. Tout le long de ce film noir, je n'ai cessé de ressentir une profonde empathie pour son personnage, malgré tous les actes insoutenables qu'il commet.
Quelle performance d'acteur, vraiment. Vraiment hallucinant. Je connais finalement très mal Patrick Dewaere, car ses films ont la fâcheuse tendance à se faire rarissimes sur les principales chaînes de télévision (comme tant d'autres), mais ce genre de prestation me donne une furieuse envie de m'intéresser à sa carrière.
- Spoiler (cliquez pour afficher)