
Ma geisha (Jack Cardiff - 1962)
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Ma geisha (Jack Cardiff - 1962)
je viens de visionner le Z2 bluffant !!!!! une image incroyable ! et il est de 61 ! je me demande ce qu'il aurait de plus en dvd HD ??? donc c'est bien la source qui est le plus important ! 

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Re: MA GEISHA avec shirley mclaine et yves montand
Le DVD est une source. Le HD-DVD aussi, potentiellement de meilleure qualité. Je me demande pourquoi tu fais toujours un blocage sur cette donnée objective: la capacité élevée d'un HD-DVD permettant un encodage moins destructif et une compression moins voyante, il est évident qu'un HD-DVD bien conçu donnera une meilleure image qu'un DVD de bonne qualité. Après, personne ne t'oblige à changer de matériel et à passer à un nouveau support.J.M.B a écrit :je viens de visionner le Z2 bluffant !!!!! une image incroyable ! et il est de 61 ! je me demande ce qu'il aurait de plus en dvd HD ??? donc c'est bien la source qui est le plus important !
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Camarade, tout dépend de la taille de ton écran. Sur un petit écran, la différence n'est pas perceptible. Mais plus il est grand, plus la précision dans la définition devient un critère indispensable à prendre en compte (à l'extrême, un dvd mal encodé sur un très grand écran donnera une mosaïque de petits carrés...).J.M.B a écrit :je viens de dire que pour CE film qu'il etait bluffant en dvd sd alors c'est comme pour la lessive quand c'est blanc je ne vois pas pourquoi laver ENCORE plus blanc !
Avec une plus grande précision, comme pour le HD, on acquiert d'emblée une meilleure résolution si on passe à un grand écran.
Maintenant, tu n'as pas forcément l'envie ou les moyens d'avoir une dalle d'un mètre cinquante de diagonale dans ton salon...
Ou tu n'es peut-être que le futur leader d'un jihad butlérien en quête de fidèles...

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comme j'ai dis des HD mal faits il y en a deja ! et puis grande image sur mom 82 cm 50 herts l'image est deja bluffante et j'ai un copain qui a compris comment avoir une belle grande image ! lui il a acheté un videoprojecteur de tres haute gamme capable de faire une image de plus de 4m et il ne depasse pas 1.80 de diagonale ce qui lui permet d'avoir une image impecable ! 

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Je viens de le recevoir : l'image est chouette...
Surtout : la taille des sous-titres 16/9e a enfin diminué ! Après avoir écrit des dizaines de fois que les sous-titres Paramount étaient trop gros, eh bien, on est sur la bonne voix.
Il est possible de faire mieux, mais c'est déjà très bien !
Wouaouuuuuuuu cest Noël au commissariat !


Surtout : la taille des sous-titres 16/9e a enfin diminué ! Après avoir écrit des dizaines de fois que les sous-titres Paramount étaient trop gros, eh bien, on est sur la bonne voix.
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Re: Notez les films naphtas - Février 2010

Ma geisha (Jack Cardiff, 1961)
C'est une petite comédie romantique sans prétention, avec son côté exotique dû au tournage du film. Si Edward G. Robinson vient taper gentiment le cachet, Yves Montand et Shirley McLaine forment un duo assez crédible, cette dernière étant la plus exubérante du lot. Mais ce qui distingue ce film est la qualité de sa mise en scène, avec une photo assez belle (certains plans du Japon sont magnifiques), on sent une "patte" Jack Cardiff.
A part ça, ça tourne autour du quiproquo, rien d'exceptionnel, mais on passe un bon moment (même si on se demande comment Montand ne reconnait pas son épouse en geisha, tellement elle est reconnaissante).
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Re: Ma geisha (Jack Cardiff, 1961)
Je m'attendais à une comédie très standard ou un peu épaisse* à la Tashlin/Lewis... et j'ai été très agréablement surpris.
Il dispose il est vrai de deux formidables atouts : sa photographie (c'était le moins qu'on puisse attendre de la part d'un maestro comme Cardiff) et plus encore la double présence de Shirley MacLaine, aussi délicieuse, exquise, fondante en star hollywoodienne dans sa fourrure grise (LA couleur complémentaire qui met le mieux en valeur les jolies rousses) qu'en geisha. Dans la très grande majorité des cas, les acteurs et actrices de type européen qu'on maquille en asiatiques sont improbables quand ils ne sont pas tout bonnement ridicules. Avec sa bouille de chat, son teint très clair, sa bouche fine et menue, ses yeux naturellement en amande... et surtout son talent et sa fantaisie, MacLaine est bluffante une fois grimée.
Ce qui nous évite ce genre de plaisanterie (où apparait aussi Robert Cummings, peut-être que Lucille Ball l'avait fait venir dans son show au moment de la sortie du film) :
L'autre bonne surprise, c'est Montand que j'ai trouvé moins gauche que dans Le milliardaire. Son accent prononcé n'est pas gênant du moment qu'il interprète (comme chez Cukor) un Français. Et son final en public avec MacLaine est aussi émouvant que classe.
Le film n'évite pas les clichés habituels sur le Japon et en même temps sait aussi voir un peu plus loin et montrer par contraste le manque de subtilité des Occidentaux comme lors de la belle séquence chez le vieux maître qui explique qu'on ne devient pas geisha en deux semaines. A ce propos, je me demande si ce vénérable maître n'est pas une erreur car il me semble que la charge d'enseigner cet art ancestral est plutôt réservé aux femmes mais je ne suis pas assez spécialiste de la complexe culture japonaise.
Question erreur, j'ai été surpris par la séquence (en soit une superbe idée) où Montand découvre la supercherie en visionnant le négatif de rushes. Rushes où la brune geisha aux yeux noirs devient comme par miracle une... rousse aux yeux bleus !! J'imagine qu'un artiste de la couleur comme Cardiff a du se mordre les poings d'oser cette autre forme de duperie.
(*) Ce que pouvait faire craindre l'entrée à l'image de Shirley MacLaine... enfin plus précisément de son postérieur, penchée au-dessus d'une table de billard...
Il dispose il est vrai de deux formidables atouts : sa photographie (c'était le moins qu'on puisse attendre de la part d'un maestro comme Cardiff) et plus encore la double présence de Shirley MacLaine, aussi délicieuse, exquise, fondante en star hollywoodienne dans sa fourrure grise (LA couleur complémentaire qui met le mieux en valeur les jolies rousses) qu'en geisha. Dans la très grande majorité des cas, les acteurs et actrices de type européen qu'on maquille en asiatiques sont improbables quand ils ne sont pas tout bonnement ridicules. Avec sa bouille de chat, son teint très clair, sa bouche fine et menue, ses yeux naturellement en amande... et surtout son talent et sa fantaisie, MacLaine est bluffante une fois grimée.



Tout n'est pas d'égal intérêt dans le film : Robert Cummings est sympathique mais détonne un peu et le grand Robinson fait le boulot sans plus. Le petit couplet sur la place de l'homme dans un couple a pris aussi un gros coup de vieux, surtout quand on entend les uns et les autres faire l'apologie des femmes japonaises "élevées pour servir les hommes".

L'autre bonne surprise, c'est Montand que j'ai trouvé moins gauche que dans Le milliardaire. Son accent prononcé n'est pas gênant du moment qu'il interprète (comme chez Cukor) un Français. Et son final en public avec MacLaine est aussi émouvant que classe.
Il y aussi la très belle Yoko Tani qui a une superbe scène énigmatique à la fin lorsqu'elle offre un éventail à Shirley MacLaine. Le temps d'un bref plan, Cardiff capte son regard aussi indescriptible que fascinant (pas loin de celui d'Uma Thurman à la fin de Sang chaud pour meurtre de sang-froid).

Question erreur, j'ai été surpris par la séquence (en soit une superbe idée) où Montand découvre la supercherie en visionnant le négatif de rushes. Rushes où la brune geisha aux yeux noirs devient comme par miracle une... rousse aux yeux bleus !! J'imagine qu'un artiste de la couleur comme Cardiff a du se mordre les poings d'oser cette autre forme de duperie.



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Re: Ma geisha (Jack Cardiff - 1961)
Il est question de Madame Butterfly dans ce film. Je me rappelle l'avoir vu il y a très longtemps, et pendant que le personnage que joue Montand assiste à la première de ce film , on voit un extrait chanté de cet opéra superble. Qui double Shirley ? En effet si l'actrice a beaucoup de charme dans ce film et un grand talent de comédienne, je ne pense pas qu'elle chante comme une Tebaldi, une Callas ou une Freni. Alors qui chante dans le film ? Merci d'avance
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Re: Ma geisha (Jack Cardiff - 1961)
D'après IMDB, MacLaine est doublée par Michiku Sunahara et Robert Cummings par Barry Morell.bogardofan a écrit :Il est question de Madame Butterfly dans ce film. Je me rappelle l'avoir vu il y a très longtemps, et pendant que le personnage que joue Montand assiste à la première de ce film , on voit un extrait chanté de cet opéra superble. Qui double Shirley ? En effet si l'actrice a beaucoup de charme dans ce film et un grand talent de comédienne, je ne pense pas qu'elle chante comme une Tebaldi, une Callas ou une Freni. Alors qui chante dans le film ? Merci d'avance
Les scènes de l'opéra sont assez brèves dans le film. J'allais dire "heureusement", pas pour l'opéra lui-même mais parce qu'elles font un peu toc. Et puis ça fait toujours sourire de voir d'abord MacLaine se faire seppuku... (seuls le faisaient les hommes, les femmes se tranchaient la gorge) puis ramper au sol avec on le suppose toujours sa lame dans le bide...

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