C'est donc un zoophilien.AtCloseRange a écrit :Mais il aime bien filmer les animaux...G.T.O a écrit :Autrement dit, Malick n'est ni un cartésien ni un Freudien.
La Ligne Rouge (Terrence Malick - 1998)
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Re: La ligne rouge (Terrence Malick)
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Re: La ligne rouge (Terrence Malick)
Blue a écrit :C'est donc un zoophilien.AtCloseRange a écrit : Mais il aime bien filmer les animaux...

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Re: La ligne rouge (Terrence Malick)
Il aime filmer les animaux comme tu dis car il considère qu'il n y a pas de primauté de l'homme sur les autres êtres !AtCloseRange a écrit :Mais il aime bien filmer les animaux...G.T.O a écrit :Autrement dit, Malick n'est ni un cartésien ni un Freudien.
Dernière modification par G.T.O le 11 avr. 08, 17:35, modifié 1 fois.
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Re: La ligne rouge (Terrence Malick)
La ligne rouge est une somptueuse hymne à la beauté naturelle et une dénonciation des horreurs de la guerre, dans un film somptueux de beauté plastique et s'appuyant sur une interprétation sans faille ...
Un des meilleurs films des années 90 ...
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Re: La ligne rouge (Terrence Malick, 1998)
posté par Memento le 9 février 2004
La ligne rouge : Ce n'est pas un film de guerre, mais un film sur "les hommes en guerre" et surtout un hymne à la vie. La mise en image de Terrence Malick est magistrale et c'est pour moi le gros point fort du film.
Reste quelques points qui m'ont déplu : la voix-off est un peu trop appuyée à mon goût, les réflexions "philosophiques" Rousseauistes un peu mièvres et les flash-back "hollywoodiens"sur le-couple-qui-s'aime-avant-la-guerre un peu conventionnelles et surtout superflues.
De Palma dit de Malick qu'il devrait tourner plus souvent (il fait un film tous les 10 ou 20 ans...) et que ses prérogatives spéciales (il dispose quasiment d'un an du clap de début au clap de fin) ne lui rendent pas service. Je ne suis pas loin de partager son avis. En expurgeant son oeuvre de tout ce côté superfétatoire et introspectif, je pense qu'il aurait facilement gagné une demi-heure (le film dure tout de même 2h45) et que cette condensation aurait bénéficié à la dynamique du film.
Bref, j'ai globalement aimé, mais je reste tout de même sur un sentiment de frustration.
7,5/10
La ligne rouge : Ce n'est pas un film de guerre, mais un film sur "les hommes en guerre" et surtout un hymne à la vie. La mise en image de Terrence Malick est magistrale et c'est pour moi le gros point fort du film.
Reste quelques points qui m'ont déplu : la voix-off est un peu trop appuyée à mon goût, les réflexions "philosophiques" Rousseauistes un peu mièvres et les flash-back "hollywoodiens"sur le-couple-qui-s'aime-avant-la-guerre un peu conventionnelles et surtout superflues.
De Palma dit de Malick qu'il devrait tourner plus souvent (il fait un film tous les 10 ou 20 ans...) et que ses prérogatives spéciales (il dispose quasiment d'un an du clap de début au clap de fin) ne lui rendent pas service. Je ne suis pas loin de partager son avis. En expurgeant son oeuvre de tout ce côté superfétatoire et introspectif, je pense qu'il aurait facilement gagné une demi-heure (le film dure tout de même 2h45) et que cette condensation aurait bénéficié à la dynamique du film.
Bref, j'ai globalement aimé, mais je reste tout de même sur un sentiment de frustration.
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Re: La ligne rouge (Terrence Malick, 1998)
La Ligne Rouge
Faisons simple : La Ligne Rouge est le film le plus impressionnant que j’ai vu depuis Apocalypse Now.
À l’image du chef-d’œuvre de Coppola, le film de Malick transcende le film de genre ; il dépasse les simples caractéristiques du film « de guerre » pour nous livrer une véritable réflexion philosophique sur la Vie, le Bien, le Mal, la Nature, thèmes récurrents qui parsèment l’œuvre du cinéaste. S'il propose bien entendu la représentation de quelques passages typiques du genre (amitié, solidarité, violence, etc.) Malick prend de la hauteur dans son approche (il en cela l’antithèse de Spielberg avec Il faut sauver le Soldat Ryan…), il ne prend pas parti pour l’un ou l’autre camps — ou plutôt il prend le seul parti de cette Nature, de cette colline, lieu quasi-unique de l’action, en se demandant pourquoi elle « rivalise avec elle-même » ?
C’est pourquoi il prend le temps, en en près de trois heures il peut se le permettre, de s’attarder sur les décors paradisiaques du Pacifique, sur les paysages, il accorde de longs plans fixes à la luxuriance de la végétation ou encore à la faune toujours plus foisonnante et exotique. Cette approche entraîne irrémédiablement l’ensevelissement et l’assimilation de l’Homme par cette Nature et permet de rendre compte des conséquences de la barbarie guerrière sur cette dernière ; l’individu disparaît au profit d’une entité plus élevée (nous faisons tous partie d’une même âme, d’un « grand tout ») : de fait, le combat mené n’est plus celui d’une nation contre une autre, mais bien celui que chaque homme vit à l’intérieur de lui : entre volonté de transcendance — symbolisée par Will — et immanence — symbolisé par le Sgt. Welsh — ; le combat devient celui que la Nature se livre à elle-même. Mais surtout, le combat devient celui d'une Nature qui tend à se réconcilier avec elle-même, à se transcender elle-même.
D’un point de vue strictement cinématographique, Terrence Malick fait preuve d’un sens de la mise en scène exceptionnel, entre foisonnement et épuration, ce que l’on pourrait appeler le « paradoxe de la guerre » donne lieu à de véritables splendeurs visuelles, où la pire des boucheries guerrières côtoie les merveilles de la nature, toujours sublimées par une direction photographique étourdissante, l’image est une des plus belles de ces dernières décennies. Dans un même élan de cinéma, c’est tout simplement la Vie, qui ne cesse de s’éteindre et de renaître, qui transparaît à travers l’écran et déborde la pellicule.
On pourrait également parler de l'interprétation, excellente, de chacun des comédiens, ou encore de la musique signée Hans Zimmer qui vient corroborer toute la puissance des images et fait exploser l'âme du spectateur (m'est avis qu'il réalise ici son meilleur travail depuis bien longtemps).
La Ligne Rouge est donc de ces films qui marquent votre vie de cinéphile, durablement, à l’encre indélébile, de ceux qui peuvent potentiellement redéfinir votre rapport au 7ème Art.
Absolument magistral.
Après avoir vu ce film, une conclusion s’impose, à mes yeux, d’elle-même : celle que Terrence Malick est un des cinéastes les plus essentiels à l’heure actuelle — si ce n’est le plus essentiel.
Faisons simple : La Ligne Rouge est le film le plus impressionnant que j’ai vu depuis Apocalypse Now.
À l’image du chef-d’œuvre de Coppola, le film de Malick transcende le film de genre ; il dépasse les simples caractéristiques du film « de guerre » pour nous livrer une véritable réflexion philosophique sur la Vie, le Bien, le Mal, la Nature, thèmes récurrents qui parsèment l’œuvre du cinéaste. S'il propose bien entendu la représentation de quelques passages typiques du genre (amitié, solidarité, violence, etc.) Malick prend de la hauteur dans son approche (il en cela l’antithèse de Spielberg avec Il faut sauver le Soldat Ryan…), il ne prend pas parti pour l’un ou l’autre camps — ou plutôt il prend le seul parti de cette Nature, de cette colline, lieu quasi-unique de l’action, en se demandant pourquoi elle « rivalise avec elle-même » ?
C’est pourquoi il prend le temps, en en près de trois heures il peut se le permettre, de s’attarder sur les décors paradisiaques du Pacifique, sur les paysages, il accorde de longs plans fixes à la luxuriance de la végétation ou encore à la faune toujours plus foisonnante et exotique. Cette approche entraîne irrémédiablement l’ensevelissement et l’assimilation de l’Homme par cette Nature et permet de rendre compte des conséquences de la barbarie guerrière sur cette dernière ; l’individu disparaît au profit d’une entité plus élevée (nous faisons tous partie d’une même âme, d’un « grand tout ») : de fait, le combat mené n’est plus celui d’une nation contre une autre, mais bien celui que chaque homme vit à l’intérieur de lui : entre volonté de transcendance — symbolisée par Will — et immanence — symbolisé par le Sgt. Welsh — ; le combat devient celui que la Nature se livre à elle-même. Mais surtout, le combat devient celui d'une Nature qui tend à se réconcilier avec elle-même, à se transcender elle-même.
D’un point de vue strictement cinématographique, Terrence Malick fait preuve d’un sens de la mise en scène exceptionnel, entre foisonnement et épuration, ce que l’on pourrait appeler le « paradoxe de la guerre » donne lieu à de véritables splendeurs visuelles, où la pire des boucheries guerrières côtoie les merveilles de la nature, toujours sublimées par une direction photographique étourdissante, l’image est une des plus belles de ces dernières décennies. Dans un même élan de cinéma, c’est tout simplement la Vie, qui ne cesse de s’éteindre et de renaître, qui transparaît à travers l’écran et déborde la pellicule.
On pourrait également parler de l'interprétation, excellente, de chacun des comédiens, ou encore de la musique signée Hans Zimmer qui vient corroborer toute la puissance des images et fait exploser l'âme du spectateur (m'est avis qu'il réalise ici son meilleur travail depuis bien longtemps).
La Ligne Rouge est donc de ces films qui marquent votre vie de cinéphile, durablement, à l’encre indélébile, de ceux qui peuvent potentiellement redéfinir votre rapport au 7ème Art.
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Après avoir vu ce film, une conclusion s’impose, à mes yeux, d’elle-même : celle que Terrence Malick est un des cinéastes les plus essentiels à l’heure actuelle — si ce n’est le plus essentiel.
« Il n'y a que du désir et du social, et rien d'autre »
(Gilles Deleuze et Félix Guattari, L'Anti-Œdipe)
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Re: La ligne rouge (Terrence Malick, 1998)
Salut !
Je viens de revoir La ligne rouge et deux questions me taraudent, encore, le ciboulot !
- Que signifie : "They got fish that live in trees..." [0:27:58]
- Que dit Staros lorsqu'il raccroche de la communication avec Tall concernant l'ordre refusé [1:06:27]
Merci !
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Re: La ligne rouge (Terrence Malick, 1998)
Sans avoir vu le film, je suppose que cette réplique fait référence à des poissons tropicaux qui ont effectivement l'habilité de grimper aux arbres.Carcharias a écrit :Salut !
Je viens de revoir La ligne rouge et deux questions me taraude, encore, le ciboulot !
- Que signifie : "They got fish that live in trees..." [0:27:58]
on faisait queue devant la porte des WC comme au ciné lors du passage de l'Atlantide à l'écran. Jean Ray, Hôtel de Famille, 1922
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Re: La ligne rouge (Terrence Malick, 1998)
Salut Bugsy,
D'accord, j'ignorais l'existence d'un tel poisson. Quelqu'un connait-il le nom de cet espèce ?
D'accord, j'ignorais l'existence d'un tel poisson. Quelqu'un connait-il le nom de cet espèce ?
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Re: La ligne rouge (Terrence Malick, 1998)
Personne n'a d'idée pour ça :
Carcharias a écrit :- Que dit Staros lorsqu'il raccroche de la communication avec Tall concernant l'ordre refusé ? [1:06:27]
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Re: La ligne rouge (Terrence Malick, 1998)
Quelqu'un a pu voir les scènes coupées du DVD Criterion?
ça donne quoi?
Je viens de tomber la dessus :
ça donne quoi?
Je viens de tomber la dessus :
En passant, sur le forum MUBI (anciennement The Auteurs), un forumeur (qui écrit un livre sur le film) balance quelques infos intéressantes sur The Thin Red Line (et sa fabrication) :Criterion also included fourteen minutes of outtakes, all of which were chosen by Malick. The general tenor of the clips are one with Rourke and Caviezel, one with Matt Doran in a violent encounter with a Japanese soldier, a drunken Mazzi ranting about Lt. Band, another where he and some company members go to confront a drunken Band. There is an outtake between Clooney and Ben Chaplin discussing Bell’s divorce options after he receives his “Dear John” letter. John C. Reilly gets to rant a bit to Caviezel. I think the two best are Coombs and Rourke’s sympathetic sniper being led through the brush by a Melanesian scout. I really wish that one made the final cut, Rourke brings to his performance what he similarly did with Sean Penn’s The Pledge.
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Point.
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- Electro
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Re: La ligne rouge (Terrence Malick, 1998)
Je ne les ai pas vues, mais elles sont décrites en détail chez The Playlist.7swans a écrit :Quelqu'un a pu voir les scènes coupées du DVD Criterion?
ça donne quoi?

- Flol
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Re: La ligne rouge (Terrence Malick, 1998)
On dirait un mix entre Roy Scheider et Mickey Rourke.
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Re: La ligne rouge (Terrence Malick - 1998)
Ben en fait c'est juste Mickey Rourke tout seul. 

- Flol
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Re: La ligne rouge (Terrence Malick - 1998)
Il était (déjà) méconnaissable. 
