Mutant Chronicles || Simon Hunter
En amateur de sf, ce film m'intriguait. Un futur ravagé, une arme extraterrestre qui transforme n'importe quel être humain en mutant fou furieux, du gros gore qui tâche, Ron Perlman, John Malkovich, Thomas Jane ou encore Devon Aoki au casting ont fait que j'avais envie de le découvrir. Il s'agit d'une série B relativement bien troussée, truffée d'effets spéciaux, de créatures à mi-chemin entre des zombies et les bestioles de Starship Troopers, y a effectivement du gros gore qui tâche, mais dans l'ensemble ça fait très jeu vidéo avec les étapes à franchir, des niveaux de plus en plus difficiles et un combat contre le boss à la fin. C'est pas déplaisant, mais faut vraiment aimer la science-fiction bien basique qui se contente d'aligner les passages obligés. Très oubliable, mais suffisant pour occuper un samedi après-midi pluvieux.
Notez les films de mars 2009
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Re: Notez les films de mars 2009
T'as vu ça où ?
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Sur ma télé.
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Colqhoun a écrit :Sur ma télé.

Ouais, on a pigé.
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Re: Notez les films de mars 2009
L'arme fatale 4.
Danny Glover gesticule pour dire qu'il aime le poulet. C'est un homme de grand coeur qui héberge toute une gentille famille chez lui, notamment un gentil papa qui se fera dézinguer par un méchant Jet Li qui gesticule aussi beaucoup pour montrer qu'il est méchant mais aussi qu'il est gentil au fond de lui parce qu'il a un frère et qu'il l'aime bien son frère et que face à lui, c'est Mel Gibson et Danny Glover qui sont pas gentils finalement parce qu'ils lui cassent en deux son frangin. Et les scènes d'actions sont gentilles aussi. La VF est immonde par contre, merci TF1.
3/6.
Cowboy Bebop : Knockin' on Heaven's door.
Baaaah, une des meilleures séries d'animations accouche d'un excellent film s'insérant chronologiquement entre l'épisode 23 et 24. Et puis y'a du Bob Dylan dans le titre en plus. Donc ça ne pouvait qu'être bon. Logique non ?
5/6
En fait, j'ai la flemme de développer.
La légende de Beowulf
Qu'est-ce qu'il est fort de Robert Zemeckis. Toujours aussi prenant, beau, jubilatoire, intelligemment bien écrit par Neil Gaiman. Du divertissement de haute tenue. Dommage qu'ils n'aient pas mis de lunettes 3D avec le dvd comme quand je l'avais vu en salles au Gaumont d'Eurodisney...
5/6
Kaïro
Au revisionnage, ce qui est sans doute le meilleur film de Kiyoshi Kurosawa s'avère toujours aussi impressionnant et certaines séquences continuent de glacer littéralement (en fait quasiment tous les passages --assez beaux-- avec les fantômes floutés qui se déplacent au ralenti). J'aime beaucoup aussi le constat sur une société regorgeant d'information mais qui se déshumanise, se vide littéralement de plus en plus au fur et à mesure pour aboutir à un monde chaotique, une fin terriblement pessimiste même si une parcelle d'espoir (symbolisée par le comédien fêtiche de Kurosawa, Koji Yakusho ici en capitaine de navire) subsiste. Toujours aussi brillant.
6/6
Danny Glover gesticule pour dire qu'il aime le poulet. C'est un homme de grand coeur qui héberge toute une gentille famille chez lui, notamment un gentil papa qui se fera dézinguer par un méchant Jet Li qui gesticule aussi beaucoup pour montrer qu'il est méchant mais aussi qu'il est gentil au fond de lui parce qu'il a un frère et qu'il l'aime bien son frère et que face à lui, c'est Mel Gibson et Danny Glover qui sont pas gentils finalement parce qu'ils lui cassent en deux son frangin. Et les scènes d'actions sont gentilles aussi. La VF est immonde par contre, merci TF1.

3/6.
Cowboy Bebop : Knockin' on Heaven's door.
Baaaah, une des meilleures séries d'animations accouche d'un excellent film s'insérant chronologiquement entre l'épisode 23 et 24. Et puis y'a du Bob Dylan dans le titre en plus. Donc ça ne pouvait qu'être bon. Logique non ?

5/6
En fait, j'ai la flemme de développer.
La légende de Beowulf
Qu'est-ce qu'il est fort de Robert Zemeckis. Toujours aussi prenant, beau, jubilatoire, intelligemment bien écrit par Neil Gaiman. Du divertissement de haute tenue. Dommage qu'ils n'aient pas mis de lunettes 3D avec le dvd comme quand je l'avais vu en salles au Gaumont d'Eurodisney...

5/6
Kaïro
Au revisionnage, ce qui est sans doute le meilleur film de Kiyoshi Kurosawa s'avère toujours aussi impressionnant et certaines séquences continuent de glacer littéralement (en fait quasiment tous les passages --assez beaux-- avec les fantômes floutés qui se déplacent au ralenti). J'aime beaucoup aussi le constat sur une société regorgeant d'information mais qui se déshumanise, se vide littéralement de plus en plus au fur et à mesure pour aboutir à un monde chaotique, une fin terriblement pessimiste même si une parcelle d'espoir (symbolisée par le comédien fêtiche de Kurosawa, Koji Yakusho ici en capitaine de navire) subsiste. Toujours aussi brillant.
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DUPLICITY de Tony Gilroy
Raté.
Il y avait pourtant de bonnes idées, notamment celle potentiellement réjouissante de déplacer les codes du film d'espionnage non pour des enjeux internationaux mais pour une guerre économique entre multinationales. Il y avait de quoi faire et le film nous en donne quelque aperçu avec plusieurs séquences relativement prenantes.
Mais c'est bien peu. Le scénario, complexe, s'attache d'abord aux personnages pour faire passer la pillule plus facilement, histoire de ne pas larguer le spectateur trop tôt. Mais le réalisateur (et scénariste, ce qui explique cela) se plante pour de bon en essayant de rythmer son récit par des flashbacks finalement inutiles et plombants. Faute de réel enjeu, les personnages agissent presque aveuglément dans une mécanique qui se révèlera, dans la dernière demi-heure, presque insipide. Même le spectateur se mettra à bailler devant cette histoire faussement compliquée et ces twists à rallonge (dont le principal était, en plus, prévisible).
Pour une fois, le casting n'arrive pas à compenser les faiblesses du scénario et de la réal. Si l'illusion fait mouche un moment, on en a vite fait le tour.
En voulant faire le malin, le scénariste s'embrouille. Le réalisateur, lui, marche sur les plate-bandes d'un Soderbergh façon OCEAN'S sans réussir à être aussi "fun" (si seulement...). Dommage.
Raté.
Il y avait pourtant de bonnes idées, notamment celle potentiellement réjouissante de déplacer les codes du film d'espionnage non pour des enjeux internationaux mais pour une guerre économique entre multinationales. Il y avait de quoi faire et le film nous en donne quelque aperçu avec plusieurs séquences relativement prenantes.
Mais c'est bien peu. Le scénario, complexe, s'attache d'abord aux personnages pour faire passer la pillule plus facilement, histoire de ne pas larguer le spectateur trop tôt. Mais le réalisateur (et scénariste, ce qui explique cela) se plante pour de bon en essayant de rythmer son récit par des flashbacks finalement inutiles et plombants. Faute de réel enjeu, les personnages agissent presque aveuglément dans une mécanique qui se révèlera, dans la dernière demi-heure, presque insipide. Même le spectateur se mettra à bailler devant cette histoire faussement compliquée et ces twists à rallonge (dont le principal était, en plus, prévisible).
Pour une fois, le casting n'arrive pas à compenser les faiblesses du scénario et de la réal. Si l'illusion fait mouche un moment, on en a vite fait le tour.
En voulant faire le malin, le scénariste s'embrouille. Le réalisateur, lui, marche sur les plate-bandes d'un Soderbergh façon OCEAN'S sans réussir à être aussi "fun" (si seulement...). Dommage.
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Re: Notez les films de mars 2009
Alors d'accord, c'est super bien écrit, très sombre sans pour autant forcer cet aspect là. Les personnages sont tout sauf manichéens... mais alors nom d'un chien qu'est-ce que c'est moche par contre !!Anorya a écrit :La légende de Beowulf
Qu'est-ce qu'il est fort de Robert Zemeckis. Toujours aussi prenant, beau, jubilatoire, intelligemment bien écrit par Neil Gaiman. Du divertissement de haute tenue. Dommage qu'ils n'aient pas mis de lunettes 3D avec le dvd comme quand je l'avais vu en salles au Gaumont d'Eurodisney...![]()
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Re: Notez les films de mars 2009
Ah sinon hier, Body of Lies du père Ridley.
Pas fameux. On s'ennuie ferme, Russel Crowe passe son temps à rien branler, DiCaprio s'en tire avec les honneurs dans un rôle écrit au tractopelle et au final on a l'impression de regarder un film du frangin. Mais bon, c'est quand même moins pourri que American Gangster.
Pas fameux. On s'ennuie ferme, Russel Crowe passe son temps à rien branler, DiCaprio s'en tire avec les honneurs dans un rôle écrit au tractopelle et au final on a l'impression de regarder un film du frangin. Mais bon, c'est quand même moins pourri que American Gangster.
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