Notez les films de mars 2009
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Re: Notez les films de mars 2009
Tatata
C'est un des acteurs pricnipaux de The West Wing. Généralement, on n'est pas censé connaître leur nom d'ailleurs. Par exemple, je regarde Lost depuis 5 saisons et je ne dois pas connaître le nom de plus de 2 des acteurs principaux.
- Spoiler (cliquez pour afficher)
C'est un des acteurs pricnipaux de The West Wing. Généralement, on n'est pas censé connaître leur nom d'ailleurs. Par exemple, je regarde Lost depuis 5 saisons et je ne dois pas connaître le nom de plus de 2 des acteurs principaux.
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Re: Notez les films de mars 2009
C'est difficile de ne pas reconnaitre à Bradley Whitford et Richard Schiff (entre autre) une vraie qualité de jeu, qui mérite un suivi, ou du moins de se pencher un minimum sur ce que le cinéma peut (ou rétrospectivement a pu) leur offrir comme rôle (même si ça peut s'avérer assez pauvre en comparaison de ce que leur a écrit Sorkin).AtCloseRange a écrit : C'est un des acteurs principaux de The West Wing. Généralement, on n'est pas censé connaître leur nom d'ailleurs.
Point.
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Re: Notez les films de mars 2009
Une nuit à New York (le titre original "Nick & Norah's Infinite Playlist" est bien plus parlant) de Peter Sollet
Un petit bijou de comédie romantique adolescente, qui détourne brillamment tout les clichés attendu rien que par son idée de départ : tomber amoureux de quelqu'un rien que par les setlists composés. Une narration volontairement flottante et erratique à l'image de ces soirées un peu bizarre qu'on a tous dû connaître, ici en forme de ballade dans New York à la recherche d'un concert secret. Michael Cera est parfait de justesse et Kat Dennings absolument craquante, l'alchimie fonctionne parfaitement et les situations sont aussi loufoques (toute l'odyssée de la copine totalement bourrée) que touchante. Bande son pleine de rock hype New Yorkais qui fait plaisir (et une appartion de Bishop Allen) qui accompagne parfaitement ce joli moment, léger et charmant. Le genre de film qui donne envie de tomber amoureux. 5/6
Un petit bijou de comédie romantique adolescente, qui détourne brillamment tout les clichés attendu rien que par son idée de départ : tomber amoureux de quelqu'un rien que par les setlists composés. Une narration volontairement flottante et erratique à l'image de ces soirées un peu bizarre qu'on a tous dû connaître, ici en forme de ballade dans New York à la recherche d'un concert secret. Michael Cera est parfait de justesse et Kat Dennings absolument craquante, l'alchimie fonctionne parfaitement et les situations sont aussi loufoques (toute l'odyssée de la copine totalement bourrée) que touchante. Bande son pleine de rock hype New Yorkais qui fait plaisir (et une appartion de Bishop Allen) qui accompagne parfaitement ce joli moment, léger et charmant. Le genre de film qui donne envie de tomber amoureux. 5/6
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Re: Notez les films de mars 2009
Ultraviolet || Kurt Wimmer
Ouhla le gros film improbable. Dans une société futuriste façon Brazil, les hémophages (des voisins du vampire), sont les porteurs de la dernière maladie que l'humanité n'a pas réussit à vaincre. Violet (Milla Jovovich) est une combattante d'exception chez les hémophages et va se retrouver en charge d'un gamin capable d'annihiler plein de gens avec des machins nucléaires qu'il a en lui. C'est le film ultra casse gueule par excellence. Une volonté affichée de verser dans l'imagerie de synthèse, des décors "synthétiques" au possible, plein de couleurs complètement artificielles, etc.. etc.. une sorte de Speed Racer avant l'heure, qui n'a aucun complexe à partir dans tous les sens et en se lâchant totalement dans des séquences d'action plutôt inventives. Forcément, le budget ne suit peut-être pas suffisamment et par moment ça en devient relativement cheap, mais Kurt Wimmer pousse vraiment les expérimentations et les plans impossibles pour rendre le tout super dynamique. Au final on se retrouve devant un objet assez improbable, duquel il serait facile de se moquer, mais qui chercher constamment à surprendre le spectateur en proposant des séquences inattendues et parfois franchement jubilatoires. Du coup, j'ai vraiment envie de découvrir le précédent film du réalisateur, Equilibrium.
Ouhla le gros film improbable. Dans une société futuriste façon Brazil, les hémophages (des voisins du vampire), sont les porteurs de la dernière maladie que l'humanité n'a pas réussit à vaincre. Violet (Milla Jovovich) est une combattante d'exception chez les hémophages et va se retrouver en charge d'un gamin capable d'annihiler plein de gens avec des machins nucléaires qu'il a en lui. C'est le film ultra casse gueule par excellence. Une volonté affichée de verser dans l'imagerie de synthèse, des décors "synthétiques" au possible, plein de couleurs complètement artificielles, etc.. etc.. une sorte de Speed Racer avant l'heure, qui n'a aucun complexe à partir dans tous les sens et en se lâchant totalement dans des séquences d'action plutôt inventives. Forcément, le budget ne suit peut-être pas suffisamment et par moment ça en devient relativement cheap, mais Kurt Wimmer pousse vraiment les expérimentations et les plans impossibles pour rendre le tout super dynamique. Au final on se retrouve devant un objet assez improbable, duquel il serait facile de se moquer, mais qui chercher constamment à surprendre le spectateur en proposant des séquences inattendues et parfois franchement jubilatoires. Du coup, j'ai vraiment envie de découvrir le précédent film du réalisateur, Equilibrium.
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Re: Notez les films de mars 2009
THE CHASER de Hong-Jin Na
Comme dit précédemment, c'est une nouvelle preuve de la bonne santé du cinéma coréen. Pas grand-chose à en redire. Formellement, c’est brillant avec une ambiance nocturne tendue et intense (seul le combat final laisse à désirer à cause d’un montage brouillon). Dans le fond, c’est fascinant et complètement déprimant avec une gestion habile de l’ambiguïté des personnages à la limite de perversité.
KONTROLL de Nimrod Antal
Malgré son classicisme mordant, motel avait le mérite de se montrer une bande très efficace dévoilant un certain sens graphique. C’est tout naturel de retrouver ces qualités dans le premier long d’Antal qui offre une habile exploitation de son excitant décor (le métro de Budapeste). Ce coup d’essai se permet toutefois des écarts de conduites loin du traditionnalisme de son expérience américaine. Les premières séquences sont assez déstabilisantes à cet effet. On navigue entre le drame social, la comédie potache, le thriller, le tout saupoudré d’un zeste de fantastique, voir de conte. Si Antal se plante parfois dans ses ambitions démesurées de jeune réalisateur (l’histoire du tueur sert surtout à rajouter du piment au récit même si sa résolution n'est pas dénuée d'intérêt), le résultat s’avère étonnament convaincant et on s’accomode de ces ruptures de ton. Après tant pi si on a l’impression parfois de voir une relecture d’un certain film hexagonal des 80’s, kontroll s’avèrant au final beaucoup plus poisseux (on ne quitte jamais l’univers souterrain) et dense (une profusion des genres qui évite la facilité).
BEOWULF & GRENDEL de Sturla Gunnarsson
Entre le film de Robert Zemeckis et le predatorien outlander, on en soupe ces derniers temps du Beowulf sous des formes diverses et variées. Cette nouvelle version apporte sa pierre à l’édifice mais palie de la comparaison avec ses aînés. A l’instar de Zemeckis et du McTiernan du 13ème guerrier, Beowulf & Grendel cherche à trouver un équilibre entre le décorticage réaliste du mythe et la fresque au souffle épique. Les faiblesses du budget aurait du pourtant forcer Gunnarsson à prendre en considération la première solution plutôt que la seconde. C’est d’ailleurs sur cet aspect que le film arrive à susciter l’intérêt, lorsqu’il brosse les relations entre ses personnages désenchantés et qu’il montre comment le combat de Beowulf fut utilisé comme outil de propagande pour le christianisme. Pour le reste, on repassera. Malgré de magnifiques paysages nordiques, le grand spectacle ne convint guère par sa mise en scène posée sans audace auquel s’ajoute la pauvreté des décors et des costumes. L’hésitation du film à inclure on non des éléments fantastiques pose également de sacrées problématique à l’ensemble. Et puis, malgré une carrure parfaite, Gerard Butler prouve une fois de plus ses capacités limitées d’acteur.
AWAKE de Joby Harold
Encore un inédit et pas un fameux. Ça commence déjà de manière catastrophique avec une demi-heure sans intérêt sur un bobo new-yorkais. L’intérêt arrive à être relancé lorsque se dévoile son truc narratif même si ça n’est pas d’une grande originalité puisque empruntant autant au invisible de David Goyer (pour l’incapacité du personnage à agir sur les évènements) qu’au eternal sunshine... de Michel Gondry (une bonne partie du film se déroule dans la tête du héros). L’idée reste quand même sympathique même si son utilisation prête souvent à caution . Outre un propos qui sous réserve du suspense prend un tour peu engageant (ben finalement ces types de la haute société avaient raison de mépriser les petites gens), le script s’embrouille surtout dans une résolution bien mal amenée. Ne reste donc plus qu’un milieu de film plutôt agréable bien qu’inodore.
Comme dit précédemment, c'est une nouvelle preuve de la bonne santé du cinéma coréen. Pas grand-chose à en redire. Formellement, c’est brillant avec une ambiance nocturne tendue et intense (seul le combat final laisse à désirer à cause d’un montage brouillon). Dans le fond, c’est fascinant et complètement déprimant avec une gestion habile de l’ambiguïté des personnages à la limite de perversité.
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KONTROLL de Nimrod Antal
Malgré son classicisme mordant, motel avait le mérite de se montrer une bande très efficace dévoilant un certain sens graphique. C’est tout naturel de retrouver ces qualités dans le premier long d’Antal qui offre une habile exploitation de son excitant décor (le métro de Budapeste). Ce coup d’essai se permet toutefois des écarts de conduites loin du traditionnalisme de son expérience américaine. Les premières séquences sont assez déstabilisantes à cet effet. On navigue entre le drame social, la comédie potache, le thriller, le tout saupoudré d’un zeste de fantastique, voir de conte. Si Antal se plante parfois dans ses ambitions démesurées de jeune réalisateur (l’histoire du tueur sert surtout à rajouter du piment au récit même si sa résolution n'est pas dénuée d'intérêt), le résultat s’avère étonnament convaincant et on s’accomode de ces ruptures de ton. Après tant pi si on a l’impression parfois de voir une relecture d’un certain film hexagonal des 80’s, kontroll s’avèrant au final beaucoup plus poisseux (on ne quitte jamais l’univers souterrain) et dense (une profusion des genres qui évite la facilité).
BEOWULF & GRENDEL de Sturla Gunnarsson
Entre le film de Robert Zemeckis et le predatorien outlander, on en soupe ces derniers temps du Beowulf sous des formes diverses et variées. Cette nouvelle version apporte sa pierre à l’édifice mais palie de la comparaison avec ses aînés. A l’instar de Zemeckis et du McTiernan du 13ème guerrier, Beowulf & Grendel cherche à trouver un équilibre entre le décorticage réaliste du mythe et la fresque au souffle épique. Les faiblesses du budget aurait du pourtant forcer Gunnarsson à prendre en considération la première solution plutôt que la seconde. C’est d’ailleurs sur cet aspect que le film arrive à susciter l’intérêt, lorsqu’il brosse les relations entre ses personnages désenchantés et qu’il montre comment le combat de Beowulf fut utilisé comme outil de propagande pour le christianisme. Pour le reste, on repassera. Malgré de magnifiques paysages nordiques, le grand spectacle ne convint guère par sa mise en scène posée sans audace auquel s’ajoute la pauvreté des décors et des costumes. L’hésitation du film à inclure on non des éléments fantastiques pose également de sacrées problématique à l’ensemble. Et puis, malgré une carrure parfaite, Gerard Butler prouve une fois de plus ses capacités limitées d’acteur.
AWAKE de Joby Harold
Encore un inédit et pas un fameux. Ça commence déjà de manière catastrophique avec une demi-heure sans intérêt sur un bobo new-yorkais. L’intérêt arrive à être relancé lorsque se dévoile son truc narratif même si ça n’est pas d’une grande originalité puisque empruntant autant au invisible de David Goyer (pour l’incapacité du personnage à agir sur les évènements) qu’au eternal sunshine... de Michel Gondry (une bonne partie du film se déroule dans la tête du héros). L’idée reste quand même sympathique même si son utilisation prête souvent à caution . Outre un propos qui sous réserve du suspense prend un tour peu engageant (ben finalement ces types de la haute société avaient raison de mépriser les petites gens), le script s’embrouille surtout dans une résolution bien mal amenée. Ne reste donc plus qu’un milieu de film plutôt agréable bien qu’inodore.
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REVANCHE de Götz Spielmann
C'est un film noir autrichien sorti dans un petit circuit de salles malgré un accueil critique plus que positif. Et, dans son genre, c'est un film plutôt réussi.
Il mélange les ingrédients et l'environnement du genre "noir" en y ajoutant, dans une deuxième partie, une dimension dramatique qui sied bien au ton employé. Car, plus que le scénario finalement pas si surprenant que cela, le réalisateur atteint l'originalité en adoptant une narration froide, un ton neutre et lent, à la limite de l'épure et du contemplatif. Si la gestion du rythme marquent un peu le pas dans le dernier tiers (le temps semble parfois un peu long), ce choix narratif n'est pas suffisamment impactant pour gâcher le plaisir.
Le récit aborde donc, après une première partie (conséquente) d'installation, des thèmes plus dramatiques comme la culpablilité dans un scénario qui tient suffisamment la route. On soulignera des choix symboliques un peu trop évidents, comme les retrouvailles d'un petit-fils et de son grand-père unis dans le deuil, ou l'intrigue de la femme qui veut être enceinte (et qui trompe son mari dans la chambre de l'enfant rêvé).
Mais rien de vraiment important ni de bien méchant pour un honnête polar pas désagréable mais pas plus marquant que cela pour moi.
C'est un film noir autrichien sorti dans un petit circuit de salles malgré un accueil critique plus que positif. Et, dans son genre, c'est un film plutôt réussi.
Il mélange les ingrédients et l'environnement du genre "noir" en y ajoutant, dans une deuxième partie, une dimension dramatique qui sied bien au ton employé. Car, plus que le scénario finalement pas si surprenant que cela, le réalisateur atteint l'originalité en adoptant une narration froide, un ton neutre et lent, à la limite de l'épure et du contemplatif. Si la gestion du rythme marquent un peu le pas dans le dernier tiers (le temps semble parfois un peu long), ce choix narratif n'est pas suffisamment impactant pour gâcher le plaisir.
Le récit aborde donc, après une première partie (conséquente) d'installation, des thèmes plus dramatiques comme la culpablilité dans un scénario qui tient suffisamment la route. On soulignera des choix symboliques un peu trop évidents, comme les retrouvailles d'un petit-fils et de son grand-père unis dans le deuil, ou l'intrigue de la femme qui veut être enceinte (et qui trompe son mari dans la chambre de l'enfant rêvé).
Mais rien de vraiment important ni de bien méchant pour un honnête polar pas désagréable mais pas plus marquant que cela pour moi.
"Un film n'est pas une envie de faire pipi" (Cinéphage, août 2021)
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Re: Notez les films de mars 2009
Equilibrium || Kurt Wimmer
Je vais faire court, j'ai beaucoup aimé. Bon, ça parle un peu trop et ça se fout pas assez sur la gueule, mais cet univers d'anticipation avec société totalitaire et tout le foin qui va avec, j'aime bien. Christian Bale a la classe et y a plein de seconds rôles qui font plaisir (Emily Watson, William Fichtner, Sean Bean... rien que ça !). Et donc l'espèce d'art martial à base de flingues, j'ai trouvé ça super cool. Wimmer a vraiment envie d'innover, de proposer du jamais vu et pour le coup, même si y a pas des masses de gunfights, le peu qu'il y en a est vraiment jubilatoire.
Je vais faire court, j'ai beaucoup aimé. Bon, ça parle un peu trop et ça se fout pas assez sur la gueule, mais cet univers d'anticipation avec société totalitaire et tout le foin qui va avec, j'aime bien. Christian Bale a la classe et y a plein de seconds rôles qui font plaisir (Emily Watson, William Fichtner, Sean Bean... rien que ça !). Et donc l'espèce d'art martial à base de flingues, j'ai trouvé ça super cool. Wimmer a vraiment envie d'innover, de proposer du jamais vu et pour le coup, même si y a pas des masses de gunfights, le peu qu'il y en a est vraiment jubilatoire.
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Re: Notez les films de mars 2009
ARP et la distribution, ça fait deux.Nestor Almendros a écrit :Très étonné qu'on n'en parle pas plus ici (à part quelques notes dans d'autres topics).

J'irais le voir lors de ma venue à Paris, ça donne envie.
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Re: Notez les films de mars 2009
Moi aussi j'avais vraiment bien apprécié, je pensais être le seul dans ce cas...en plus au départ je voulais pas trop le voir vu la critique (euh le massacre à tronçonneuse oui!) que c'était pris le film dans Mad Movies qui l'avait mis dans les pires films de l'année...depuis j'ai largement relativisé les avis "emportés" d'un Mad dans lequel je me retrouve de moins en moinsColqhoun a écrit :Equilibrium || Kurt Wimmer
Je vais faire court, j'ai beaucoup aimé.

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Soyez sympas, rembobinez de Michel Gondry
Trop naïf pour me toucher vraiment, rarement drôle (deux/trois sourires, un rire). Le film est emporté par sa bonne humeur et va à 200 à l'heure, me laissant complètement sur le carreau.
Et puis je ne suis pas vraiment fan de Gondry (mon préféré c'est Human Nature, c'est dire)
Trop naïf pour me toucher vraiment, rarement drôle (deux/trois sourires, un rire). Le film est emporté par sa bonne humeur et va à 200 à l'heure, me laissant complètement sur le carreau.
Et puis je ne suis pas vraiment fan de Gondry (mon préféré c'est Human Nature, c'est dire)
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Re: Notez les films de mars 2009
Le nombre 23 deJoel Schumacher (2007)
J'ai mis 3 soirées à me le farcir, tellement j'en pouvais plus !!
On se croirait devant un Hollywood Night de bas-étage, avec un Jim Carrey plus drôle que vraiment flippant ou angoissé.
(la scène où le chien ne bouge pas alors que le pick-up lui fonce dessus restera comme des un grands moments que j'ai vu cette année
)
A oublier vite fait.
J'ai mis 3 soirées à me le farcir, tellement j'en pouvais plus !!

On se croirait devant un Hollywood Night de bas-étage, avec un Jim Carrey plus drôle que vraiment flippant ou angoissé.
(la scène où le chien ne bouge pas alors que le pick-up lui fonce dessus restera comme des un grands moments que j'ai vu cette année

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Re: Notez les films de mars 2009
BAD BOYS 2
(eh oui il m'a fallu le temps pour le voir)
N’ayant pas trop aimé le 1 j’ai regardé ce 2 juste pour me faire une idée du « film d’action ultime » et…ben comparé à Die Hard 3, Police Story ou A Toute épreuve, par exemple, c’est quand même minable. La première demi-heure est pourtant sympa avec la poursuite en voiture bien explosive mais ensuite que de temps morts et de longueurs. Il faut attendre la destruction du bidonville (merci à Jackie Chan pour l’avoir fait 20 ans avant…en mieux !) et l’assaut final surréaliste pour retrouver une bonne dose d’énergie. Quel dommage que le film dure 2h30 et non pas 1H30 !!!
Reste qu’il y a quelques scènes marrantes, celle de la morgue avec les cadavres est rigolote, comme la poursuite en voiture avec les cadavres, aussi inédite qu’hilarante
. Les nombreuses blagues politiquement incorrectes et trash sont sympa, en particulier les répliques homophobes et les dialogues à double sens après que l’un des bad boys se soit fait tiré dessus par l’autre. Et la scène des rats qui baise est énorme. C’est très con mais au moins on s’amuse et c’est tellement énorme, vulgaire et racoleur avec toutes ces pétasses qui se déhanchent sur du gros son boum boum que j’ai presque aimé le film.
Presque car c’est définitivement trop long au point que j’ai parfois utilisé l’avance rapide tant ça devenait chiant.
Donc dommage, avec une heure de moins et en gardant le même niveau de conneries, de nullités assumées et de vulgarités crasses on tenait une sorte de Troma de 130 millions de dollars.
Là ben c’est juste raté quoi
2/6 (mais ça donne envie de revoir Hot Fuzz encore une fois
)
(eh oui il m'a fallu le temps pour le voir)
N’ayant pas trop aimé le 1 j’ai regardé ce 2 juste pour me faire une idée du « film d’action ultime » et…ben comparé à Die Hard 3, Police Story ou A Toute épreuve, par exemple, c’est quand même minable. La première demi-heure est pourtant sympa avec la poursuite en voiture bien explosive mais ensuite que de temps morts et de longueurs. Il faut attendre la destruction du bidonville (merci à Jackie Chan pour l’avoir fait 20 ans avant…en mieux !) et l’assaut final surréaliste pour retrouver une bonne dose d’énergie. Quel dommage que le film dure 2h30 et non pas 1H30 !!!
Reste qu’il y a quelques scènes marrantes, celle de la morgue avec les cadavres est rigolote, comme la poursuite en voiture avec les cadavres, aussi inédite qu’hilarante

Presque car c’est définitivement trop long au point que j’ai parfois utilisé l’avance rapide tant ça devenait chiant.
Donc dommage, avec une heure de moins et en gardant le même niveau de conneries, de nullités assumées et de vulgarités crasses on tenait une sorte de Troma de 130 millions de dollars.

Là ben c’est juste raté quoi
2/6 (mais ça donne envie de revoir Hot Fuzz encore une fois

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Re: Notez les films de mars 2009
Le film montre aussi un tableau particulier de notre société d'aujourd'hui. Elle se complait à encenser l'un de ses malaises (l'antisémitisme régnant et l'aggression à l'effet décuplé par les médias) tout en ne s'avouant pas à elle-même d'autres malaises pourtant bien présents. Effectivement il y a une perte de repères évidente qui est surtout focalisée ici, je trouve, dans les rapports entre parents et enfants. Les parents sont censés incarner "l'âge adulte", la stabilité, la situation solide dans la vie, le soutien et le conseil, par exemple. Mais ils sont tous montrés plus ou moins incompétents, incapables de comprendre leur progéniture, enfermés dans leur bulle sociale d'adulte (entre autres). Les enfants semblent ainsi un peu laissés à eux-mêmes.Joe Wilson a écrit :La fille du RER (André Téchiné)
Dernière réalisation de Téchiné, cette appropriation du contexte d'une agression antisémite "imaginaire", peut d'abord sembler décevante. La mise en scène manque d'énergie et de vigueur, et Téchiné fuit en permanence son sujet, le détournant à travers la description d'une jeune fille perdue, en manque de repères, qui plonge dans une relation amoureuse à risques. Mais finalement, la richesse du film vient aussi de cela...Téchiné refuse tout discours, toute justification et se concentre sur la perception d'une absence à soi-même, sur l'impossibilité d'une jeune fille à pouvoir se considérer en tant qu'adulte. La prestation d'Emilie Dequenne, sensible et troublante, représente un point d'ancrage indispensable.
Si le film manque de continuité et de cohésion, il convainc davantage lorsqu'il cerne une fragilité incohérente et un déni de soi. Fuyante et insaisissable, la vie ne devient qu'une perte de repères. Téchiné se désintéresse de l'appropriation médiatique du sujet pour observer un lieu clos et solitaire : c'est l'appréhension de Catherine Deneuve en tant que mère touchée à vif, c'est la présence paternelle d'un Michel Blanc ambigu, à la fois passionné et mesuré...c'est le regard incertain et admiratif d'un garçon qui appréhende l'adolescence.
La jeune fille n'est plus que l'expression d'un mystère, le symbole d'un vide, d'une recherche affective.
C'est vrai que Téchiné choisit un angle intimiste, loin du spectacle et du premier degrès. Il souffle à l'oreille des éléments sociologiques inhérents au fait divers mais n'en profite par pour construire un thriller à l'ancienne. Le film a l'avantage de se suivre sans ennui, bien rythmé et porté par un casting convaincant. Mais au final, il a du mal à marquer mon esprit.
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Re: Notez les films de mars 2009
hellrick a écrit :BAD BOYS 2
(eh oui il m'a fallu le temps pour le voir)
N’ayant pas trop aimé le 1 j’ai regardé ce 2 juste pour me faire une idée du « film d’action ultime » et…ben comparé à Die Hard 3, Police Story ou A Toute épreuve, par exemple, c’est quand même minable. La première demi-heure est pourtant sympa avec la poursuite en voiture bien explosive mais ensuite que de temps morts et de longueurs. Il faut attendre la destruction du bidonville (merci à Jackie Chan pour l’avoir fait 20 ans avant…en mieux !) et l’assaut final surréaliste pour retrouver une bonne dose d’énergie. Quel dommage que le film dure 2h30 et non pas 1H30 !!!
Reste qu’il y a quelques scènes marrantes, celle de la morgue avec les cadavres est rigolote, comme la poursuite en voiture avec les cadavres, aussi inédite qu’hilarante. Les nombreuses blagues politiquement incorrectes et trash sont sympa, en particulier les répliques homophobes et les dialogues à double sens après que l’un des bad boys se soit fait tiré dessus par l’autre. Et la scène des rats qui baise est énorme. C’est très con mais au moins on s’amuse et c’est tellement énorme, vulgaire et racoleur avec toutes ces pétasses qui se déhanchent sur du gros son boum boum que j’ai presque aimé le film.
Presque car c’est définitivement trop long au point que j’ai parfois utilisé l’avance rapide tant ça devenait chiant.
Donc dommage, avec une heure de moins et en gardant le même niveau de conneries, de nullités assumées et de vulgarités crasses on tenait une sorte de Troma de 130 millions de dollars.![]()
Là ben c’est juste raté quoi
2/6 (mais ça donne envie de revoir Hot Fuzz encore une fois)
C'est surtout totalement insupportable et ça fait mal à la tête, même en tant que fan de Michael Bay, celui-là je passe.
Sinon, film qui devrait te plaire Kull le conquérant :
Super nanar tourné en 97, mais qu'on croirait avoir été réalisé dans les années 80, tout y 'est. Des barbares bien barbares, une jolie princesse (la superbe Karina Lombard), une méchante sorcière, des effets spéciaux kitsch, avec Kevin Sorbo en pleine gloire d'Hercule. Le tout reste un nanar, mais très amusant et distrayant.
Blogs Perso, Cinéma de Minuit : http://cineminuit.fr.over-blog.com/
Cinéma Actuel : http://sallesobscures2.over-blog.fr/
"And Now Mr Serling"
Cinéma Actuel : http://sallesobscures2.over-blog.fr/
"And Now Mr Serling"