John Huston (1906-1987)
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Gens de Dublin (John Huston, 1987). Un film très délicat... presque ténu. On peut le voir comme un dîner très nostalgique et s'attacher aux personnages (lecture priviligiée par la page de menu du DVD Le Monde) ou bien y voir un spectacle de vanités. Bien que je préfère cette lecture, je reste un peu déçu par le manque de mordant de la mise en scène. La conclusion amère fait penser à une certaine oeuvre d'Arthur Schnitzler adapté par Kubrick. En moins puissante toutefois.
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Justement le film est dénué de toute lourdeur Kubrickienne et c'est une très bonne chose.AlexRow a écrit :Gens de Dublin (John Huston, 1987). Un film très délicat... presque ténu. On peut le voir comme un dîner très nostalgique et s'attacher aux personnages (lecture priviligiée par la page de menu du DVD Le Monde) ou bien y voir un spectacle de vanités. Bien que je préfère cette lecture, je reste un peu déçu par le manque de mordant de la mise en scène. La conclusion amère fait penser à une certaine oeuvre d'Arthur Schnitzler adapté par Kubrick. En moins puissante toutefois.
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Faut vraiment pas être très futé pour mettre des années à reconnaitre de la lourdeur chez un cinéaste. A moins que cette lourdeur n'existe que sur le bout de ta langue ?Nicolas Brulebois a écrit :Ca faisait des années que j'avais le mot sur le bout de la langue, sans jamais parvenir à définir simplement ce qui m'irritait chez lui.AtCloseRange a écrit :lourdeur Kubrickienne![]()
C'est maintenant chose faite. Bravo

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Re: Notez les films de Février 2008
La nuit de l'iguane (John Huston, 1964)
Adaptation d'une pièce du très apprécié et prolifique Tennessee Williams (Soudain l'été dernier, La chatte sur un toit brulant ...), John Huston créé une ambiance lourde et oppressante sur des personnages désabusés par la vie ...
Richard Burton incarne un prêtre qui ne se rattache qu'à l'alcool et essaie désespérement de trouver une issue positive à son existence. En proie au doute et à la faiblesse de la chair, il se laisse embarquer par une jeune et impétueuse Sue Lyon, pourtant sous la coupe de la terrible Grayson Hall (et son regard incroyable).
Il tente de trouver un appui salutaire auprès d'Ava Gardner (absolument incroyable dans son interprétation), elle aussi en proie à la solitude et au doute sur sa propre vie. Deborah Kerr en jeune femme distinguée de prime abord est également impeccable ...
Les ingrédients chers à Tennessee Williams sont présents (l'ambiance lourde qui se déchaine sous l'orage et s'apaise avec la fraicheur revenue, des personnages blasés par la vie ...) et l'on passe un très agréable moment ... Ava Gardner domine ce film de bout en bout ...
7,5/10
Adaptation d'une pièce du très apprécié et prolifique Tennessee Williams (Soudain l'été dernier, La chatte sur un toit brulant ...), John Huston créé une ambiance lourde et oppressante sur des personnages désabusés par la vie ...
Richard Burton incarne un prêtre qui ne se rattache qu'à l'alcool et essaie désespérement de trouver une issue positive à son existence. En proie au doute et à la faiblesse de la chair, il se laisse embarquer par une jeune et impétueuse Sue Lyon, pourtant sous la coupe de la terrible Grayson Hall (et son regard incroyable).
Il tente de trouver un appui salutaire auprès d'Ava Gardner (absolument incroyable dans son interprétation), elle aussi en proie à la solitude et au doute sur sa propre vie. Deborah Kerr en jeune femme distinguée de prime abord est également impeccable ...
Les ingrédients chers à Tennessee Williams sont présents (l'ambiance lourde qui se déchaine sous l'orage et s'apaise avec la fraicheur revenue, des personnages blasés par la vie ...) et l'on passe un très agréable moment ... Ava Gardner domine ce film de bout en bout ...
7,5/10

- Major Tom
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Re: Notez les films - Mars 2008
L'HONNEUR DES PRIZZI de John Huston (1986)
Au début, je craignais le pire. Un film d'un John Huston en fin de carrière, dont je me souviens du pénible Phobia (1980) réalisé six auparavant... et puis tout à coup, un duo formidable se créé. Jack Nicholson, Kathleen Turner. Le scénario ne manque pas d'imagination et les situations s'enchainent. Finalement John Huston, à 80 ans, réalise un film d'une modernité étonnante, sorte de satire drôlatique des films de gangsters, qui désacralise les mafiosi. On pense aux Soprano d'ailleurs (ils se sont peut-être inspirés du film pour cette série?) Une très bonne surprise. Du coup, je vais bientôt découvrir Les Gens De Dublin avec une meilleure appréhension (même si j'avais eu de bons échos).
Au début, je craignais le pire. Un film d'un John Huston en fin de carrière, dont je me souviens du pénible Phobia (1980) réalisé six auparavant... et puis tout à coup, un duo formidable se créé. Jack Nicholson, Kathleen Turner. Le scénario ne manque pas d'imagination et les situations s'enchainent. Finalement John Huston, à 80 ans, réalise un film d'une modernité étonnante, sorte de satire drôlatique des films de gangsters, qui désacralise les mafiosi. On pense aux Soprano d'ailleurs (ils se sont peut-être inspirés du film pour cette série?) Une très bonne surprise. Du coup, je vais bientôt découvrir Les Gens De Dublin avec une meilleure appréhension (même si j'avais eu de bons échos).
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Re: Notez les films - Mars 2008
Le mieux est de ne rien attendre du film pour mieux être transporté !Major Tom a écrit :Du coup, je vais bientôt découvrir Les Gens De Dublin avec une meilleure appréhension (même si j'avais eu de bons échos).

Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
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Re: Notez les films - Mars 2008
D'autant plus qu'il est excellent, malgré les conditions très difficiles de tournage pour Huston.Kevin95 a écrit :Le mieux est de ne rien attendre du film pour mieux être transporté !Major Tom a écrit :Du coup, je vais bientôt découvrir Les Gens De Dublin avec une meilleure appréhension (même si j'avais eu de bons échos).
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Re: Notez les films - Mars 2008
Et malgré un style (ou un recit) assez difficile d’accès.Boubakar a écrit :D'autant plus qu'il est excellent, malgré les conditions très difficiles de tournage pour Huston.Kevin95 a écrit : Le mieux est de ne rien attendre du film pour mieux être transporté !
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Re: Notez les films - Mars 2008
J'imagine.Boubakar a écrit :malgré les conditions très difficiles de tournage pour Huston.
Et même, qu'au final j'aime ou n'aime pas, il y a une certaine curiosité très forte je dirai, qui me pousse à vouloir le regarder.
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Re: Notez les films - Mars 2008
Je ne sais pas quelle édition tu as, mais il était vendu à un moment avec Promenade de l'amour à la mort, réalisé vingt ans plus tôt, qui est très réussi aussi (où joue aussi sa file, Angelica).Major Tom a écrit :il y a une certaine curiosité très forte je dirai, qui me pousse à vouloir le regarder.
Si tu ne l'as pas vu, je te le conseille.

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Re: Notez les films - Mars 2008
J'ai l'édition simple avec quelques bonus de Promenade... Bon film oui, mais que j'ai peu envie de revoir bizarrement.Boubakar a écrit :Je ne sais pas quelle édition tu as, mais il était vendu à un moment avec Promenade de l'amour à la mort, réalisé vingt ans plus tôt, qui est très réussi aussi (où joue aussi sa file, Angelica).Major Tom a écrit :il y a une certaine curiosité très forte je dirai, qui me pousse à vouloir le regarder.
Si tu ne l'as pas vu, je te le conseille.
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Re: Notez les films - Mars 2008
J'ai un peu de mal, moi, avec Promenade avec l'amour et la mort. Disons qu'un certain manque de moyen allié à une certaine épure en font un film conceptuel, presque abstrait, et qui ne m'a pas passionné une seule seconde. On y trouve des choses intéressantes, c'est vrai, mais le récit est assez peu fouillé, et toujours au service d'une reflexion un peu grandiloquente.
Cela dit, j'ai une relation très en dents de scie avec Huston, dont j'adore certains aspects, et n'en apprécie pas certains autres.
Cela dit, j'ai une relation très en dents de scie avec Huston, dont j'adore certains aspects, et n'en apprécie pas certains autres.
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
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Re: Notez les films d'avril 2008
Revu Le Piège de John Huston.
Un de mes préférés de son auteur malgré son ambition modeste. On dirait un cousin éloigné des films anglais d'Hitchcock (Les 39 marches ou Jeune et Innocent). Ou alors un héritier modeste de James Bond avec Dominique Sanda en James Bond girl sublime. On peut penser aussi à un précurseur de Jason Bourne.
ça va vite sans temps mort, c'est mystérieux, c'est passionnant, le scénario est un modèle de concision, il y a tous les acteurs anglais qu'on aime (James Mason, Peter Vaughan, Harry Andrews, Ian Bannen) et on sent que Huston aime bien filmer son Irlande.
Et puis Paul Newman est Paul Newman et ça suffit.
Décidément il n'est pas assez cité dans les réussites de son auteur.
Un de mes préférés de son auteur malgré son ambition modeste. On dirait un cousin éloigné des films anglais d'Hitchcock (Les 39 marches ou Jeune et Innocent). Ou alors un héritier modeste de James Bond avec Dominique Sanda en James Bond girl sublime. On peut penser aussi à un précurseur de Jason Bourne.
ça va vite sans temps mort, c'est mystérieux, c'est passionnant, le scénario est un modèle de concision, il y a tous les acteurs anglais qu'on aime (James Mason, Peter Vaughan, Harry Andrews, Ian Bannen) et on sent que Huston aime bien filmer son Irlande.
Et puis Paul Newman est Paul Newman et ça suffit.
Décidément il n'est pas assez cité dans les réussites de son auteur.
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Re: Top John Huston
Fat city ( 1972 )
Plutôt rare, ce film est pourtant l'une des grandes réussites de son réalisateur.
Ce drame sur un poignée de paumés qui gravitent autour du monde de la boxe a pour qualité première de ne jamais sombrer dans le pathos, le misérabilisme ou tire-larme. Au contraire, ça pourrait presque être une comédie tant Huston s'attache ( et c'est le mot ) à ne jamais juger ses personnages mais à adopter plutôt leur visions du monde.
Sans grande ambition, mais ayant tout de même quelques rêves et espoirs, ils se content de vivre leur vie de misère sans résignation, simplement en l'acceptant telle qu'elle l'est puisqu'il n'ont pas de choix (cf l'intro avec l'allumette ). Ils ne sont même jamais posés la question de savoir s'ils connaissaient la tristesse, préférant la voir chez l'autre.
La dernière séquence en est la plus belle preuve. Des retrouvailles amer se font dans un sordide bistrot tenu par un vieux chinois incapable de tenir une tasse de café sans trembler. Les 2 amis se moquent gentillement de lui en se demandant s'il est heureux comme ça avant de lui adresser un sourire ironique auquel celui-ci répond par un franc sourire chaleureux.
Une courte scène qui en dit long sur l'humanité de Huston qui a l'air de bien connaitre tous les personnes que l'on croise dans son film et en parle avec une sincérité évidente.
Le film est donc une succession de scènes qui montre le quotidien dans son aspect le plus "crasseux" mais capté en saisissant le décalage des situations : les déboires de Jeff bridges avec sa copine ; Stacy Keach qui tente de faire manger un repas des plus grotesque à Susan Tyrrell ; la même, qui bourrée, évoque son petit ami noir emprisonné ; l'entraineur de boxe qui voudrait faire partager son enthousiasme pour sa nouvelle recrue tandis que sa femme cherche à dormir etc...
il y a vraiment beaucoup de tendresse et pas le moindre degré ce cynisme, de méchanceté ni même de discours social dans ce film qui refuse les facilités pour préférer le naturel. On se croirait même à plusieurs reprises dans un documentaire tant la spontanéité et l'improvisation semblent régner en maître. L'effet est parfois très déstabilisant conférant au spectateur le sentiment d'être un voyeur qui épierait les gens dans leurs plus stricte intimité.
Huston ne cherche pas à ménager son spectateur et le surprend constamment en glissant de Jeff bridges à Stacy Keach au moment où l'on s'y attend le moins. Ce n'est sans créer quelques trous et frustrations dans l'histoire. Personnellement j'aurais bien voulu avoir plus de scène de Bridges avec sa femme.
C'est vraiment le seul regret que je pourrai émettre envers Fat city, le reste est admirable ( la photo de Conrad Hall aussi au passage )
Plutôt rare, ce film est pourtant l'une des grandes réussites de son réalisateur.
Ce drame sur un poignée de paumés qui gravitent autour du monde de la boxe a pour qualité première de ne jamais sombrer dans le pathos, le misérabilisme ou tire-larme. Au contraire, ça pourrait presque être une comédie tant Huston s'attache ( et c'est le mot ) à ne jamais juger ses personnages mais à adopter plutôt leur visions du monde.
Sans grande ambition, mais ayant tout de même quelques rêves et espoirs, ils se content de vivre leur vie de misère sans résignation, simplement en l'acceptant telle qu'elle l'est puisqu'il n'ont pas de choix (cf l'intro avec l'allumette ). Ils ne sont même jamais posés la question de savoir s'ils connaissaient la tristesse, préférant la voir chez l'autre.
La dernière séquence en est la plus belle preuve. Des retrouvailles amer se font dans un sordide bistrot tenu par un vieux chinois incapable de tenir une tasse de café sans trembler. Les 2 amis se moquent gentillement de lui en se demandant s'il est heureux comme ça avant de lui adresser un sourire ironique auquel celui-ci répond par un franc sourire chaleureux.
Une courte scène qui en dit long sur l'humanité de Huston qui a l'air de bien connaitre tous les personnes que l'on croise dans son film et en parle avec une sincérité évidente.
Le film est donc une succession de scènes qui montre le quotidien dans son aspect le plus "crasseux" mais capté en saisissant le décalage des situations : les déboires de Jeff bridges avec sa copine ; Stacy Keach qui tente de faire manger un repas des plus grotesque à Susan Tyrrell ; la même, qui bourrée, évoque son petit ami noir emprisonné ; l'entraineur de boxe qui voudrait faire partager son enthousiasme pour sa nouvelle recrue tandis que sa femme cherche à dormir etc...
il y a vraiment beaucoup de tendresse et pas le moindre degré ce cynisme, de méchanceté ni même de discours social dans ce film qui refuse les facilités pour préférer le naturel. On se croirait même à plusieurs reprises dans un documentaire tant la spontanéité et l'improvisation semblent régner en maître. L'effet est parfois très déstabilisant conférant au spectateur le sentiment d'être un voyeur qui épierait les gens dans leurs plus stricte intimité.
Huston ne cherche pas à ménager son spectateur et le surprend constamment en glissant de Jeff bridges à Stacy Keach au moment où l'on s'y attend le moins. Ce n'est sans créer quelques trous et frustrations dans l'histoire. Personnellement j'aurais bien voulu avoir plus de scène de Bridges avec sa femme.
C'est vraiment le seul regret que je pourrai émettre envers Fat city, le reste est admirable ( la photo de Conrad Hall aussi au passage )
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Re: Top John Huston
Exactement ce que je pense (et mieux que je ne pourrais dire) de ce merveilleux film.bruce randylan a écrit :Fat city ( 1972 )
Ils ne sont même jamais posés la question de savoir s'ils connaissaient la tristesse, préférant la voir chez l'autre.
La dernière séquence en est la plus belle preuve. Des retrouvailles amer se font dans un sordide bistrot tenu par un vieux chinois incapable de tenir une tasse de café sans trembler. Les 2 amis se moquent gentillement de lui en se demandant s'il est heureux comme ça avant de lui adresser un sourire ironique auquel celui-ci répond par un franc sourire chaleureux.
(...)
il y a vraiment beaucoup de tendresse et pas le moindre degré ce cynisme, de méchanceté ni même de discours social dans ce film qui refuse les facilités pour préférer le naturel. On se croirait même à plusieurs reprises dans un documentaire tant la spontanéité et l'improvisation semblent régner en maître.
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