RClaude a écrit :Est-ce qu'il y a d'autres cas d'actrices-chanteuses aux voix contrariées par les studios, agents, etc ? On connaît les actrices "femmes-enfants" (Judy Garland) qui finit par ne plus tenir qu'à l'aide de petites pilules (excitants-calmants-somnifères), mais avez-vous d'autres cas comme celui de Vivian Blaine ? Merci.
En effet, René Claude, certains artistes ont été obligés de changer leur façon de chanter pour se forger un style ou pour coller à l'air du temps.
On a déjà évoqué André Claveau, célèbre chanteur et animateur radio des années 40-50, qui toute sa carrière a retenu sa voix de chanteur d’opéra pour chanter des chansons de charme.
En Italie, Claudio Villa est devenu un chanteur de légende en susurrant des roucoulades qui remportèrent un succès international dans les années 50 (luna rossa, le torrent, buenas noches mi amor) et lui valurent de jouer dans de très nombreux films musicaux. Dans les années 60, les ritournelles à la « Tino » passant de mode, Claudio s’est mis à chanter avec sa voix naturelle ample et généreuse, qui lui aurait permis sans mal de se produire à l’opéra.
On a également parlé ici de la triste trajectoire de Roy Black, chanteur allemand des années 60, qui remporta un succès phénoménal avec des mélodies en guimauve et une personnalité fabriquée à 100% par son producteur alors qu’il détestait son répertoire sucré et préférait de loin le rock (pour lequel «étrangement il n’était pas vraiment doué !)
Betty Hutton est devenue une star du jour au lendemain en tentant de se faire remarquer des clients impassibles du cabaret où elle se produisait. En hurlant et en s’accrochant aux rideaux, elle a fait sensation. Lors de ses premières apparitions à l’écran , la blonde incendiaire a joué à fond la carte de la cinglée exubérante, en hurlant comme une perdue, avant de révéler un autre visage et une autre voix à partir de 1945 dans des biopics (la blonde incendiaire, les exploits de Pearl White) en alternant les numéros comiques hurlés avec des ballades chargées de feeling et d’émotion (I wish i didn’t love you so) sans doute plus proches de sa façon naturelle de chanter. A force de crier, la star finira par se casser la voix et devra se faire opérer des cordes vocales. Alma Cogan, icône de la variété british sautillante des années 50, était surnommée la fille au rire dans la voix. Quand on écoute ses premiers enregistrements, on découvre pourtant qu’à l’origine elle avait une voix tout à fait normale. En modifiant artificiellement sa façon de chanter, la chanteuse au destin tragique est devenue célèbre.
Alma Cogan chante Amour castagnettes et tango du film pique nique en pyjama avec sa voix rigolarde si particulière
Merci pour ce lien RenéClaude qui nous ramène en mémoire de bien jolies starlettes d'autrefois. Notamment Pat(ricia)Crowley qui jouait dans le feuilleton ne Mangez pas les marguerites et dans des films Paramount.
S'agissant d'Alma Cogan, celle-ci tourné dans quelques courts métrages en cinémascope dans les années 50 et fait pas mal de télé (shows avec Benny hill). Disparue à 34 ans d'un cancer aux ovaires, elle était très amie avec les Beatles (et + que ça avec John Lennon)
Sacré John ! Pourtant, contrairement à ce que pas mal de gens croyaient dont myself, le vrai bad boy du duo génial n'était pas John Lennon mais le gendre idéal, en apparence du moins, le si gentil-joli-drôle Paul ("Bon, le cheveu était un peu long, mais il présentait siiiii bien !") Dans la préhistoire des Fab Four, Paul était le bagarreur. Son apparence lui a permis de faire pas mal de trucs pendables.
Vous avez d'autres liaisons des Fab Four avec des starlettes oubliées ? C'est mon côté pipeule vintage
Un site est consacré aux Beatles girls , mais j'imagine qu'il n'est pas complet! mais bon, là on s'éloigne de la comédie musicale.
Quant à Alma Cogan, elle est certainement oubliée, mais ses fortes ventes de disques et son succès en Angleterre, Allemagne , Suède et Japon entre 1952 et 1966 en font plus qu'une starlette.
En évoquant tour à tour les vedettes du cinéma musical international, nous avons eu plusieurs fois l’occasion d’aborder le bel canto. Si aux Etats-Unis, certains chanteurs d’opéra eurent l’occasion de figurer dans quelques films (notamment au milieu des années 30 où le triomphe de Grace Moore avait entraîné un engouement finalement assez bref pour ce genre), en Europe et notamment en Allemagne et en Italie, le public goûtait davantage ce style ce qui permit à des grandes voix comme Maria Cebotari ou Rudolf Schock de faire de belles carrières non seulement sur les scènes les plus prestigieuses mais aussi à l’écran. Aujourd’hui, on se focalisera sur celle du rossignol viennois Elfie Mayerhofer.
Contrairement à ce qu’on pourrait croire, le rossignol viennois est né en Yougoslavie (actuellement Slovénie) en 1917(mais de parents autrichiens), et c’est dans son pays natal qu’elle a suivi ses premiers cours de chant et chanté dans les églises avant de poursuivre ses études en Suisse puis à Vienne. Sa très jolie voix de soprano est très vite remarquée et la jeune chanteuse obtient une bourse pour pouvoir financer ses études. En 1935, on la retrouve ainsi sur les bancs de la prestigieuse Grande école de Berlin avec Elizabeth Schwarzkopf. Après avoir tenu avec succès le rôle de Chérubin dans les noces de figaro de Mozart, la chanteuse est engagée au Staatsoper de Munich où va ensuite enchaîner les rôles les plus convoités (Mimi dans la Bohême, Violetta de la Traviata, Pamina de la flûte enchantée, en ne dédaignant pas non plus les opérettes, genre extrêmement populaire (la veuve joyeuse, princesse Czardas …).
Surnommée le rossignol viennois en raison de la clarté de sa voix, la jeune colorature ne laisse pas insensible les producteurs de cinéma. Il faut dire qu’elle est fort jolie avec ses yeux clairs en amande.
En 1938, la chanteuse fait ses débuts dans Femme pour Golden Hill, western dramatique made in Germany, dans lequel des pionniers font venir des femmes (notamment des prostituées) pour peupler une ville en devenir en plein désert, dans un milieu particulièrement hostile. Curieusement, Elfie, dans un rôle de futur épouse qui tombe malade dans la ville abandonnée, ne chante pas du tout et laisse les airs du film à la fascinante Kirsten Heiberg, ersatz de Dietrich (oui, il n’y avait pas que Zarah Leander !), dans un genre très différent. En revanche, dans le sombre mélo Hôtel Sacher (1939), où l’on assiste à la préparation d’un complot à Vienne en 1913, dans une atmosphère politiquement tendue. Elfie, dans un rôle secondaire chante un air yougoslave.
Si depuis l’Anschluss de 1938, l’Autriche est annexée par l’Allemagne, on va continuer à produire pendant la guerre des pâtisseries viennoises, peuplées de soubrettes froufrouteuses, d’apprentis musiciens, de soldats en goguette illustrés de valse comme au bon vieux temps… pour arracher quelques instants les spectateurs de la triste réalité ou pour les abrutir ?
En tous les cas, comme Deanna Durbin aux USA, où Franceska Gaal avant guerre, Elfie sera la Cendrillon de ces jolis contes de fée rose bonbon comme Charivari (1940), le petit concert (1945 : une chanteuse à la recherche de son père découvre qu’il est roi) ou invitation à la valse (1941) avec Hans Moser et Paul Horbiger, indispensables seconds rôles du cinéma viennois.
Sans avoir les qualités des films réalisés par Willi Forst, le meilleur réalisateur du genre (Bel Ami, Opérette), ces productions inoffensives et surannées se laissent voir. Elfie est charmante avec son air réservé et timide et la lueur de malice qui brille dans son superbe regard.
Rediffusé sur ciné Classic, le chant du Rossignol (1944) est une petite comédie qui narre les péripéties d’une aspirante chanteuse qui trame maladroitement pour être engagée à l’opéra (en se faisant passer pour une authentique japonaise et jouer Mme Butterfly) : pas de quoi fouetter un chat, mais quelques jolis airs dont un célèbre extrait de l’opérette Gasparone et le plus fameux aria de Mme Buterfly (compte tenu de mon peu de connaissances dans le domaine lyrique, je me jugerai bien de noter la prestation de Miss Mayerhofer.- au secours, Francesco ! J’aime beaucoup sa voix, même si la qualité sonore défaillante ne doit pas lui rendre tout à fait justice) : en tous les cas, je l’ai trouvé fort mignonne en japonaise.
Après guerre, la chanteuse va se produire pour les troupes américaines et continuer sa carrière au cinéma dans les studios autrichiens, comme si de rien n’était.
Dans Mélodies viennoises (1947) avec Johannes Heesters, Elfie incarne des jumelles séparées à la naissance : l’une est élevée par des gens fortunés, l’autre connaît la misère mais grâce à ses talents vocaux, devient une célébrité et parvient à retrouver sa sœur dans la haute socitété. Derrière une romance très conventionnelle, on devine dans les scènes tournées en extérieur une Autriche ravagée par les bombardements. Anni (1948) dans lequel Elfie vit un cruel dilemme sentimental, a l’intérêt de proposer de très beaux extraits d’opéra chantés fort mélodieusement par la belle artiste : dommage que la copie VHS que l’on m’avait offerte, soir pixélisée à mort (le film ayant été enregistré en plein orage !),
Alors que la valse céleste (1949) est diffusée sur les écrans français, Elfie joue dans une opérette, la reine des valses, au Théâtre des Champs Elysées et enregistre plusieurs disques à Paris. Ces spectacles légers ne l’empêchent pas de figurer encore dans des projets plus ambitieux comme les Noces de Figaro sous la direction de Karajan avec Maria Cebotari pour le festival de Salzbourg, à la demande expresse de Karajan.
On aimerait bien découvrir Amour démoniaque, tournée en 1949, comédie du style le ciel peut attendre, qui paraît il aurait directement inspiré un film américain des années 80 avec Bill Cosby, ou le baiser n’est pas un péché (1950) avec Curd Jürgens en passe de devenir la vedette n°1 du cinéma allemand.
En 1952, Elfie quitte le cinéma pour se marier avec un architecte et tourne son dernier film, Mélodies perdues aux cotés du jeune Peter Alexander.
Après son divorce, la chanteuse va reprendre sa carrière et beaucoup chanter dans des opérettes filmées pour la télé (Madame Pompadour de Léo Fall) et enchaîner les tournées notamment aux USA, au canda et au Mexique jusqu’à la fin des années 70.
Elfie Mayerhofer est décédée en 1992.
Mis à part de rares films diffusés sur Cinéclassic, et un DVD déjà épuisé en Allemagne, les amateurs de lyrique voulant découvrir l’une des plus jolies cantatrice du cinéma, auront du mal ! même chose pour ses disques, si l’on excepte quelques chansons (comme le beau chant du rossignol du film du même nom) figurant sur des compils multi-artistes.
Un site sur lequel on trouve des fiches, photos, etc. de genres dits mineurs comme les B-Movies "Cheesecake" avec leurs starlettes: http://www.briansdriveintheater.com/cheesecake.html
Et d'autres jolis scans: http://www.hollywoodpinup.com/pin-ups/pinups_1of2.html
La table des matières est au bas de la page Pin Ups.
A bientôt et encore merci de toutes ces infos, bios et autres invitations à plonger dans le monde des Musicals.
Merci, rené Claude pour ces liens. Je connaissais le Briansdriveintheater, mais je découvre l'autre. Parmi les starlettes énumérées, il faudra que je traite le cas d'Annette Funicello, la partenaire des beach movies avec Frankie Avalon, même si son talent m'a toujours échappé.
Encore bravo pour ton blog.http://pour15minutesdamour.blogspot.com/ J'imagine que tu vas y rendre hommage à Yma Sumac?
Quel beau portrait D'Yma Sumac ! Oui, il faudra faire quelque chose. Quant à Annette Funicello, c'est mon complice de blog Yves Arnold qui anime le fanclub de son quartier .
Un jour, j'ai eu le malheur de lui envoyer deux ou trois clichés sur laquelle cette chère Annette n'était pas à son avantage... Elle semblait, comment dire ?... Assez tassée et j'ai ajouté, vachard, qu'elle ressemblait (un peu) à "un pot à tabac", ce qui n'était certes pas très charitable, j'en conviens bien volontiers, mais pas mensonger non plus au vu des portraits de la miss. Yves s'est vengé le soir même en m'envoyant un éprouvant portrait de Anita Ekberg âgée ressemblant à... non, c'est trop rude ! Je l'avais pas volé, c'est vrai.
Bien cordialement. http://www.fanpix.net/gallery/anita-ekberg-pictures.htm
PS : une question bête, comment on dépose une photo sur votre forum ? Merci
On a chacun ses égéries sur les différents blogs !
Je n’ai vu que 3 films avec Annette Funicello qui ne m’ont pas du tout convaincu. A vrai dire, je suis un peu réticent avec les beach movies, et j’ai du mal à leur trouver le moindre charme. Quant à Babes in Toyland, des studios Disney, autant j’avais trouvé ce film adorable et beaucoup aimé la prestation de Ray Bolger, autant la petite Annette m’avait paru bien fade. En outre, ses talents vocaux me semblent ultra limités par rapport à ceux de Connie Francis et d’autres chanteuses « yéyé ». Du coup, Yves serait peut être plus compétent pour parler ici de la demoiselle, en y mettant tout son coeur. ! (Au passage, la pauvre est atteinte de la sclérose en plaques, ce qui ne doit pas la rajeunir.)
La star du cinéma portugais des années 40, Milu vient de nous quitter à l’âge de 82 ans d’une maladie respiratoire. Rendons ici hommage à cette très belle chanteuse, figure emblématique d’un cinéma fort peu connu chez nous. Sa classe et sa beauté lui valurent même de recevoir des propositions d’Hollywood… qu’elle préféra refuser.
Née en 1926, Maria de Lurdes Almeida Lemos entame très jeune une carrière de chanteuse dans une radio régionale puis nationale. Elle
La petite chérie des portugais obtient à 12 ans un contrat au théâtre Eden dans une revue familiale et grave ses premiers 78 tours. En 1942, sa photo publiée en couverture d’une revue attire l’attention de la filiale portugaise des studios Tobis et du réalisateur Arthur Duarte. La jeune chanteuse de 17 ans triomphe dans O costa do castelo, considéré comme un classique du cinéma portugais. L’histoire toute simple d’un aristocrate qui maquille son identité et emménage dans un appartement modeste pour séduire la charmante jeune fille (Milu) dont il est épris. Le public est sous le charme de la voix grave de la jeune femme (et on le comprend!) et l’air principal du film minha casina et cantiga de rua deviennent deux gros succès populaires (et elle l’enregistrera souvent par la suite).
L’historien du cinéma portugais Jose de Matoz Cruz ne manque pas de superlatif pour qualifier la jeune vedette et son impact sur les foules : « un véritable animal de caméra, dont le sourire et la beauté irradient l’écran ».
Le succès de la belle fait tant de bruit qu’on la réclame en Espagne où le cinéaste hongrois Ladislao Vajda lui confie un rôle dans une comédie sans prétention, Doce lunas de miel. (Le cinéaste est surtout connu pour ses films des années 50 qui remportèrent plusieurs prix internationaux et lui valurent de flatteuses comparaisons avec Fritz Lang)
Mais alors qu’un brillant avenir se dessine devant elle, et que l’Universal lui propose un contrat pour Hollywood (la première actrice portugaise à avoir ce privilège), Milu hésite et refuse en « craignant de ne pas pouvoir répondre à toutes les attentes ». Puis à la stupeur générale, Milu quitte l’écran pour se marier à l’âge de 17 ans.
Après mure réflexion, la jeune mariée reprend du service après un hiatus de 3 ans : Ladislao Vajda lui propose le principal rôle féminin de la version portugaise de Barrio (1947)
une adaptation des «Fiançailles de Monsieur Hire » de Georges Simenon, un rôle dramatique qui lui permet de retrouver une popularité intacte.
Milu, devenue la vedette portugaise n°1, va jouer ensuite dans plusieurs comédies souvent mises en scène par Artur Duarte, dont elle appréciait la rigueur.
Absolument inconnus chez nous, des films comme O grande elias (1950), qui narre avec humour les problèmes d’une famille en crise, sont d’énormes succès au Portugal sous la dictature de Salazar. Des productions souvent tournées avec les moyens du bord. Mais aussi une des périodes les plus créatives du cinéma portugais.
Evidemment chaque film donne à Milu l’occasion de caser quelques chansons.Pas forcément des fados, car le répertoire de la vedette se raproche plus de la variété internationale que de celui d'Amalia Rodrigues. Parallèlement à sa carrière au cinéma, la chanteuse se produit dans de nombreuses revues jusqu’à la fin des années 50. en 1960, la star se marie pour la seconde fois, et à nouveau quitte le cinéma, pour s’installer au Brésil avec son conjoint. Dans ce pays, elle apparaît sporadiquement à la télévision et enregistre en 1966, la version portugaise du fameux chabadabada du film « un homme et une femme ».
De retour au Portugal, elle est la vedette d’une comédie musicale « O diablo ero outro »1969.
En 1981, elle joue encore dans les tueurs, une satyre des films noirs américains, opposant des militants d’extrême droite contre des communistes sur fond de cabarets sordides, dont j’ai lu des critiques fort positives.
L’an dernier, le réalisateur António Pedro Vasconcelos consacre un documentaire à Milu « une fille de la radio » où il la présente à juste titre comme «probablement la seule étoile du cinéma
portugais ».
Milu reçoit la même année la médaille de l’ordre du mérite de la part du président de la république.
La chaine portugaise RTP1 a modifié ses programmes et rediffuse ce week-end les films de Milu et le documentaire qui lui fut consacré l’an dernier. Si vous êtes câblé, la RTP internationale rend hommage à Milu ce soir (8 novembre) à 19 H .
Pour les classikiens qui voudraient découvrir la belle Milu (et le cinéma portugais des années 40-50), et sa chaude voix, sachez que trois de ses films les plus connus sont ressortis en DVD au Portugal, avec sous-titres français s’il vous plait, et qu’on peut les commander via alapage.com.
Miss Eleanor Powell est bluffante avec sa partie de claquettes dans "Ship Ahoy" (1942) réalisé par Edward Buzzell. C'est à partir de 1'00. Le batteur n'est pas un manche ! (Je ne sais pas qui c'est.)
Bonne soirée.
RClaude a écrit : Le batteur n'est pas un manche ! (Je ne sais pas qui c'est.)
Le batteur de l’orchestre de Tommy Dorsey est Buddy Rich. Il a aussi oeuvré dans les formations d’Harry James et Artie Shaw. Il était connu pour son caractère impulsif est son arrangement de West Side Story.
Mr Buddy Rich. Voilà. Je me disais aussi que ce gars savait manier un paire de baguette. Je ne suis pas un fan de jazz, mais j'ai tout de même entendu parler de ce drummer de première. Merci.
PS: Aucun de mes correspondants pour le blog ne peut - ou ne veut - tourner un p'tit kékchose sur Yma Sumac... Je vais devoir m'y coller. Le hic est qu'on sait aujourd'hui pas mal de trucs sur la fabrication de ce personnage hors-séries, ça rend le billet délicat... (Dans les arts de la scène et à l'écran, la fabrication ne me gêne pas, bien au contraire.)