Les Cahiers du Cinéma

[Jeff]

Mon rapport aux "Cahiers" depuis 1979 reste cahotique mais en tout cas trés vivant et c'est cela qui importe.
Dès le départ les "Cahiers" ont donné naissance à des réactions assez contreversées parmi les cinéphiles. L'histoire de cette revue n'en est d'ailleurs que plus passionante sous cet aspect. Les deux volumes qu'Antoine De Baeque lui a consacré sont indispensables pour comprendre la place incontournable qu'elle tient dans l'histoire du cinéma.
En France bien sur mais également hors des murs. Quand Eastwood reçoit son premier Oscar en tant que réalisateur pour "Impitoyable", il remercie la reconnaissance des critiques français. C'est bien aux "Cahiers" qu'il s'adresse.
D'autre part, même si la revue prend régulièrement des virages qui irritent parfois les plus fidèles, comment oublier qu'elle a généré les meilleures plumes de la critique cinématographique et souvent de merveilleux cinéastes passés de la plume à la caméra.
Vivent les "Cahiers" afin que nous puissions continuer à parler de cinéma même (surtout!) si nous ne sommes pas d'accord !!

[Ubu]

Quand Eastwood reçoit son premier Oscar en tant que réalisateur pour "Impitoyable", il remercie la reconnaissance des critiques français. C'est bien aux "Cahiers" qu'il s'adresse.

Hum, ce n'est qu'un point de détail, mais je n'en suis pas sûr.
Positif a rendu compte du travail d'Eastwood cinéaste dès ses premiers films, à une époque où les Cahiers négociaient leur sortie du maoïsme et publiaient peu de critiques de films. Et il ne faut pas oublier d'autres revues de l'époque, comme Ecran et Image & Son, aujourd'hui disparues.
C'est à partir des années 80, avec l'arrivée d'Olivier Assayas et de Charles Tesson, que les Cahiers ont commencé à suivre Eastwood attentivement.
Le moment charnière dans l'appréciation d'Eastwood cinéaste en France, c'est d'abord la sortie d'Honky Tonk Man en 1983, couvert d'éloges non seulement par la presse spécialisée mais par la presse en général (quotidiens, hebdos). Et ensuite, la rétrospective Eastwood à la Cinémathèque en 84 ou 85. Le premier livre en français sur Eastwood date de 83, il est de François Guérif qui n'appartenait, je crois, à la rédaction d'aucune revue de cinéma.
Tout ça pour dire que les remerciements d'Eastwood aux Oscars s'adressaient à mon avis à la critique française en général et pas aux seuls Cahiers.

[Cinzano]

Pas pour l'instant il me semble. Je ne pense pas que les deux premiers volumes aient eu un franc succès. Deux très belles pièces en tout cas.

Personnellement, je préfère acheter les numéros à l'unité, d'époque (comme des petits objets de collection), j'aime bien. Mais c'est dur de trouver certains numéros, et c'est parfois trop cher donc je passe souvent mon chemin.

Oui, hélas, c'est pour cela que ces rééditions en fac-similé me semblent nettement intéressantes au point de vue du prix. Pour le reste, essaie eBay, on trouve souvent des numéros à l'unité pas trop chers.

[Ben Castellano]

Paolo Branco qui traite Brion d'"Aparatchick en place par un système non démocratique" dans les "Cahiers" de janvier, qui bloquerait des tas de subvention FR3 parce que contre le "cinéma moderne". Intéressante interview sinon, ou le type avoue avoir financé des films intégralement avec l'avance sur recette (qui ne devrait légalement représenter que 30% )

[Lord Henry]

Cahiers cherchent repreneurs

[julien]

Vu les films tout moisis qu'il y a en ce moment dans le cinéma français c'est pas étonnant que la critique de film en prenne un sérieux coup.

[angel with dirty face]

Vu les films tout moisis qu'il y a en ce moment dans le cinéma français c'est pas étonnant que la critique de film en prenne un sérieux coup.

Je ne pense pas qu'il y ait un lien entre les deux...

[Alcatel]

Pendant ce temps, chez Positif, on rit sous cape...

[MJ]

Pendant ce temps, chez Positif, on rit sous cape...

Ils ont marqué leur solidarité avec la revue: "un apport majeur à la cinéphilie au-delà de toutes divergences d'opinions".

[Jeremy Fox]

Pendant ce temps, chez Positif, on rit sous cape...

Ils ont marqué leur solidarité avec la revue: "un apport majeur à la cinéphilie au-delà de toutes divergences d'opinions".

C'est tout à leur honneur.

[Alcatel]

Ils ont marqué leur solidarité avec la revue: "un apport majeur à la cinéphilie au-delà de toutes divergences d'opinions".

C'est tout à leur honneur.

Oui j'ai bien écrit "sous cape"

[Jeff Bailey]

Il faut préciser aussi que les rédacteurs de Positif ne sont pas rémunérés, ce qui change tout de même la donne...

[Super Seb le Bat Coco]

Il faut préciser aussi que les rédacteurs de Positif ne sont pas rémunérés, ce qui change tout de même la donne...

c'est pas normal que des journalistes ne soient pas payé !

[bronski]

Il faut préciser aussi que les rédacteurs de Positif ne sont pas rémunérés, ce qui change tout de même la donne...

c'est pas normal que des journalistes ne soient pas payé !

Ca ne ferait pas de mal à beaucoup de leurs confrères.

[Jeff Bailey]

Il faut préciser aussi que les rédacteurs de Positif ne sont pas rémunérés, ce qui change tout de même la donne...

c'est pas normal que des journalistes ne soient pas payés !

Ça remonte aux tout débuts de la revue, je crois. Les personnes qui écrivent dans Positif sont généralement des universitaires, qui gagnent donc leur vie par ailleurs.