Chouette, une projection à la cinémathèque de ma fac dans le cadre de la semaine spéciale zombies. Voilà de quoi se retaper après le Godard. Et ce là m'a fait d'autant plus plaisir que la copie était en bon état. Et à nouveau, j'ai marché avec plaisir dans le Romero. J'ai à nouveau sursauté à la formidable ouverture du rêve et savouré peu de temps après le "Helllllllllllllo.... Is anyone here ?........" que je savourais déjà bien avant grâce à Gorillaz. Et puis quel plaisir de retrouver cette bonne vieille fripouille de Bub avec un son au top (j'apprécie de plus en plus la composition Carpenterienne de John Harrisson au passage) et puis la fin ultra gore du film, surtout le duel Bub/Rhodes. A quel panard ! Chouette moment de fun.
J'ai toujours pris cet épisode pour le plus faible de la tétralogie mais en le redécouvrant, il n'en est rien finalement.
SCORPION de Julien Seri
Ça commençait plutôt bien avec l’introduction de son personnage principal (Clovis Cornillac, parfaitement taillé pour le rôle) en dépit d’une voix off simplement inutile (faut faire confiance à ses images bordel de merde !). Et puis, plus le film avance, plus le parcours de ce boxeur déchu et ressuscité perd en intérêt. Les relations amoureuses ne fonctionnent guère (la facilité déconcertante de la conclusion) et l’intrigue policière balourde semble juste là pour gonfler le film. Le casting peu convaincant débitant des dialogues plus faiblards les uns que les autres rajoute à l’ennui. Ne reste plus que le sujet du free fight filmé avec sincérité et efficacité par Seri qui ne se détache malheureusement pas d’un carcan téléfilmesque. Peut-être pas une purge mais une oeuvre tout à fait dispensable...
Un inédit dvd pour ce petit suspense psychologique à l'intrigue complètement tordue et invraisemblable, qui reste très moyen et assez ennuyeux malgré la sympathie du personnage principal. Bref, on peut passer.
Un inédit dvd pour ce petit suspense psychologique à l'intrigue complètement tordue et invraisemblable, qui reste très moyen et assez ennuyeux malgré la sympathie du personnage principal. Bref, on peut passer.
Mais... Mais... Que t'arrive-t-il, frédéric?
Toi qui, dans mon souvenir, était si posé, si calme....
D., qui a donc trouvé ce Population 436 assez sympathique...
Wild Things || John McNaughton
Jeu de massacre, de retournements à n'en plus finir et qui s'avère ultra jubilatoire de bout en bout.
McNaughton mène son petit monde avec beaucoup de bonheur et emballe le tout avec beaucoup de classe.
J'adore.
"I said no food. I didn't say there was nothing to eat."
Colqhoun a écrit :Wild Things || John McNaughton
Jeu de massacre, de retournements à n'en plus finir et qui s'avère ultra jubilatoire de bout en bout.
McNaughton mène son petit monde avec beaucoup de bonheur et emballe le tout avec beaucoup de classe.
J'adore.
Je sais pas comment je perçevrais ce film aujourd'hui mais à l'époque en tout cas j'avais adoré. Le threesome est culte
Mon top éditeurs : 1/Carlotta 2/Gaumont 3/Studiocanal 4/Le Chat 5/Potemkine 6/Pathé 7/L'Atelier 8/Esc 9/Elephant 10/Rimini 11/Coin De Mire 12/Spectrum 13/Wildside 14/La Rabbia-Jokers 15/Sidonis 16/Artus 17/BQHL 18/Bach
UNCLE SAM de William Lustig
Mon dvd de vigilante ayant rendu l’âme (ça m’apprendra à acheter d’occaz), je me suis rabattu sur l’autre film de Lustig que j’avais en stock. Et ben, c’est une belle grosse déception. Pourtant ça aurait vraiment pu être bien. Sorte de vote ou crève avant l’heure, uncle Sam fait dans l’horreur anti-militariste avec son marine tué suite à une bavure au Koweït et revenant décimé tout le monde sous un costume d’oncle Sam. Le propos est loin de verser dans la finesse mais a le mérite de bien faire la part des choses par rapport aux différents aspects de son sujet. Malheureusement, Larry Cohen signe un script feignant, traînant en longueur et sans esprit jubilatoire. Lustig n’est guère en reste. Si un maniac cop montrait ses capacités pour composer avec la maigreur du budget, il n’en est rien dans uncle Sam. C’est fauché, plat, mou et bien moche. Quelques rigolotes scènes de meurtres dans la seconde moitié (dont l’explosif final) ont réussi à m’empêcher de trouver le temps long. Ça m’a encore plus frustré de ne pas avoir pu découvrir vigilante dont la scène d’ouverture est 10 fois supérieur à tout ce uncle Sam.
Colqhoun a écrit :Wild Things || John McNaughton
Jeu de massacre, de retournements à n'en plus finir et qui s'avère ultra jubilatoire de bout en bout.
McNaughton mène son petit monde avec beaucoup de bonheur et emballe le tout avec beaucoup de classe.
J'adore.
Je sais pas comment je perçevrais ce film aujourd'hui mais à l'époque en tout cas j'avais adoré. Le threesome est culte
J'adore ce film.
Une élégance visuelle folle et une manière de remplir le contrat uq' sans hypocrisies tout en y instillant un parfum de perversité des plus bienvenus. Mc Naughton est grand.
MJ a écrit :J'adore ce film.
Une élégance visuelle folle et une manière de remplir le contrat uq' sans hypocrisies tout en y instillant un parfum de perversité des plus bienvenus. Mc Naughton est grand.
Pour la peine, j'ai commandé le DVD. Ca me permettra de le voir en VO pour une fois, en plus.
Mon top éditeurs : 1/Carlotta 2/Gaumont 3/Studiocanal 4/Le Chat 5/Potemkine 6/Pathé 7/L'Atelier 8/Esc 9/Elephant 10/Rimini 11/Coin De Mire 12/Spectrum 13/Wildside 14/La Rabbia-Jokers 15/Sidonis 16/Artus 17/BQHL 18/Bach
La Zona (2007), de Rodrigo Plá. Un film qui a le grand mérite de poser de bonnes questions, au moment où les ghettos pour gens aisés se développent de plus en plus, ainsi que de montrer les limites d'un certain communautarisme. Seulement voilà, le film est un peu plombé par certaines longueurs et par l'aspect caricatural de certains personnages. Le scénario aurait également mérité d'être plus développé. Très bonne interprétation et bonne mise en scène.
L'hyperréalisme à la Kechiche, ce n'est pas du tout mon truc. Alain Guiraudie
joe-ernst a écrit :La Zona (2007), de Rodrigo Plá. Un film qui a le grand mérite de poser de bonnes questions, au moment où les ghettos pour gens aisés se développent de plus en plus, ainsi que de montrer les limites d'un certain communautarisme. Seulement voilà, le film est un peu plombé par certaines longueurs et par l'aspect caricatural de certains personnages. Le scénario aurait également mérité d'être plus développé. Très bonne interprétation et bonne mise en scène.
Mention spéciale également à une bande son assez atypique, essentiellement à base de cordes et de musique dissonante, qui contribue pour beaucoup à la réussite de certaines scènes, et atténue l'aspect "déja vu" de certains moments.
Sur le fonds, le film soulève maintes questions passionnantes, et d'une actualité brulante.
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
Sacrée surprise que cette petite comédie dont je n'attendais rien ! Le virage "zemeckissien" (impossible de ne pas penser à Back to the Future Part II)qu'il aborde à la moitié du film, teinté d'une belle mélancolie (voire de tristesse, cf. la scène de ses adieux à son père), m'a limite cloué à mon siège tellement je ne m'y attendais pas.
C'est en plus parfaitement rythmé et équilibré, Adam Sandler est excellent, et le look de Christopher Walken est juste énorme*.
Non vraiment, une belle petite surprise !
) et ça bifurque à mi-parcours dans le très vaguement émouvant à grand coup de musique ronflante.
On sent bien que le film voudrait un peu jouer dans le registre d'Un Jour Sans Fin voire de La vie est Belle. On est très très loin du compte. Quant à la fin, elle est d'un prévisible absolu. Et puis cette morale à 2 balles (et hypocrite) que nous ressort 1 fiction américaine sur 2 (ne sacrifiez pas votre vie de famille au profit de votre boulot)...
Je préfère encore le déjà pas terrible Family Man de Brett Ratner.
Dernière modification par AtCloseRange le 31 mars 08, 13:04, modifié 1 fois.
DEAD END de Jean-Baptiste Andrea et Fabrice Canepa
Très bonne surprise alors que j’y ais jeté un œil circonspect (le buzz, la caution James Huth). Le résultat est assez limité du fait d’un pitch basique et d’un twist final ultraprévisible mais l’ensemble est rudement sympa à suivre. Si l’explication sur le pourquoi de l’histoire tombe sous le sens au bout de quelques minutes, le récit n’en est pas pour autant dénué d’inventivité. Réalisé de manière ingénieuse, dead end se montre aussi imaginatif dans ses images fantastiques intrigantes que dans le portrait caustique de sa gentille famille qui pète les plombs (Ray Wise est énorme à cet effet). Reste que comme tout premier film, les deux réals se font avoir à vouloir trop bien faire entre les réactions des personnages pas toujours vraisemblables et une BO 80’s mal placé. Des maladresses de jeunesse mais tellement peu importantes...
Un inédit dvd pour ce petit suspense psychologique à l'intrigue complètement tordue et invraisemblable, qui reste très moyen et assez ennuyeux malgré la sympathie du personnage principal. Bref, on peut passer.
Mais... Mais... Que t'arrive-t-il, frédéric?
Toi qui, dans mon souvenir, était si posé, si calme....
D., qui a donc trouvé ce Population 436 assez sympathique...
Beh oui, ça m'arrive de trouver des trucs pas terribles . En l'occurence, je me suis fait assez ch**** ici.
Ben et aussi sur CRIMES A OXFORD. Franchement, faut vraiment être un pro du math pour tout comprendre (quoique, j'aime bien NUMB3RS ). Mais là, c'est assez bavard, et trop compliqué, y'a un certain suspense vers la fin, mais la deuxième résolution de l'énigme est vraiment tirée par les cheveux, piouuu.
Dernière modification par frédéric le 1 avr. 08, 16:39, modifié 1 fois.