Notez les films - Mars 2008

[Mµ]

Si on déteste THE RING et que l'on adore THE GRUDGE (je parle des versions niak), pourrait-on (pourrais-je..) aimer ce film ?

Nope. Enfin, je ne pense pas...

Assez d'accord avec toi, Phone est plus proche de Ring dans le propos, même si les références à Ju-On sont tout de même très nombreuses.
Par ailleurs, le film peut aussi s'apprécier en tant que tel. Roberengloumhn peut tenter le coup à mon avis.

"Phone", qui est un film Sud-Coréen, est un assez mauvais représentant des films de terreur surfant sur la vague post-Ring. Il y a le savoir faire Sud-Coréen en matière d'éclairage, mais à part ça c'est impersonnel au possible.

Impersonnel certainement, je l'ai sous-entendu plus haut, mais ça ne m'a pas empêché de l'apprécier pour autant. Il m'a offert ce que j'en attendais, c'est le principal.

Si tu veux découvrir du film de terreur Sud-Coréen, mieux vaut se tourner vers les deux premiers opus de la série des "Whispering Corridors" : l'efficace "Whispering Corridors" (qu'il faudrait que je revoye) et surtout la fausse suite "Memento Mori" qui est bien plus qu'un énième film de fantômes.
Après, il y a aussi "The Uninvited" sorti chez HK Video sous le titre "Apparition", qui est un peu digne d'intérêt (et puis il y a Jeon Ji-Hyeon !)

Merci pour les conseils, je vais me pencher sur la question de très près !

[Blue]

Dans la série des Whispering corridor, il y a le quatrième qui est très très bon, Moksori (de mémoire) !

Celui-là ne m'a laissé de souvenir impérissable. Et puis il souffre grandement de la comparaison avec "Memento Mori". Ce dernier est vraiment excellent, un coup d'essai en forme de - quasi - coup de maître pour le duo Kim Tae-Yong/Min Kyu-Dong ; un film du niveau d'un "Pique-nique à Hanging Rock" ou "Créatures Célestes", avec une B.O. absolument sublime et des interprètes jouant à merveille. A l'époque, c'était le genre de films qui me faisaient croire que le cinéma Sud-Coréen allait vraiment tout casser...

[Art Core]

The War of the Worlds : Next Century de Piotr Szulkin.
Etrange film d'anticipation polonais de 1981 où des martiens suceurs de sang débarquent sur terre la veille de l'an 2000. On y suit un personnage broyé par la censure et les manipulations médiatiques du pays. Le film est assez visionnaire dans sa critique de la télévision comme outil étatique d'avilissement et de mensonges. Le cinéaste a l'intelligence de jouer sur les images pour nous donner à penser du cinéma et c'est assez stimulant. Il y a évidemment Orwell mais j'ai également pensé à l'absurdité d'un Kafka. Bref un film et un cinéaste totalement méconnu qui mérite pourtant largement le coup d'oeil.

[pol gornek]

Assez d'accord avec toi, Phone est plus proche de Ring dans le propos, même si les références à Ju-On sont tout de même très nombreuses.
Par ailleurs, le film peut aussi s'apprécier en tant que tel. Roberengloumhn peut tenter le coup à mon avis.

Ma réponse tien également en compte les goûts de l'animal ! Et le Colqhoun, sur ce film, je ne suis pas convaincu...

[pol gornek]

Celui-là ne m'a laissé de souvenir impérissable. Et puis il souffre grandement de la comparaison avec "Memento Mori". Ce dernier est vraiment excellent, un coup d'essai en forme de - quasi - coup de maître pour le duo Kim Tae-Yong/Min Kyu-Dong ; un film du niveau d'un "Pique-nique à Hanging Rock" ou "Créatures Célestes", avec une B.O. absolument sublime et des interprètes jouant à merveille. A l'époque, c'était le genre de films qui me faisaient croire que le cinéma Sud-Coréen allait vraiment tout casser...

Oui, il n'atteint pas la maestria de Memento Mori, mais heureusement, il n'essaie pas de le copier. En inversant les points sur le genre même du film, il parvient à tirer son épingle du jeu (assez classique désormais) et offre une variation agréable. Emotionnellement moins puissant que Memento Mori, mais thématiquement intéressant.

Après je note seulement quelques fautes de goûts dans l'élaboration des scènes de peur, mais à la limite, l'enjeu du film ne se situe pas là (je parle bien de Moksori)

[Colqhoun]

"Memento Mori". Ce dernier est vraiment excellent, un coup d'essai en forme de - quasi - coup de maître pour le duo Kim Tae-Yong/Min Kyu-Dong ; un film du niveau d'un "Pique-nique à Hanging Rock" ou "Créatures Célestes"

Tu ne pouvais pas trouver de mots plus justes pour me parler.
Hanging Rock se plaçant sans problème parmis mes 2-3 films favoris.

[Profondo Rosso]

2e Sous sol de Franck Khaloun
Ca met un peu de temps à décoller et Wes Bentley, sans sombrer autant que dans un "Ghost Rider" n'est gu-re impressionnant ni flippant en gardien de parking psychopathe. Sinon bonne petite série b, le décor du parking est plutôt bien exploité, les péripéties sont nombreuses et variées (le coup de l'ascenceur ou du clébard sont vraiment efficace) et les quelques débordements sanglant et sadique font bien leurs effet notamment le final bien brutal. 4/6

[bruce randylan]

(Team)Riders ( Gérard Pirès - 2002 )
Amusant 15 minutes, après l'heure qui reste est une bouse infâme d'une nullité de tous les instants et sur tous les fronts :
- les acteurs sont minables, surtout le méchant qui fait la grosse voix et les yeux agressif.
- Photo hideuse
- musique hard rock electro Fm à tous les étages
- scénario qui prend le spectateur pour un neuneu avec 40° de température
- Humour indigne de video-gag
- Réalisation tellement... je préfère pas en parler en fait.

J'ai faillit le mettre dans le topic nanar, mais j'étais trop consterné pour rire, sauf pendant les apparitions pathétiques du méchant.

Un grand merci à Brucette de m'avoir gratifier de cette séance mémorable ( elle a payé le DVD 3 euros )

Pourquoi pas moi ( Stéphane Giusti - 1999 )
Encore un visionnage made in Brucette et c'était déjà mieux.
Pas exceptionnel mais au moins un honnête divertissement avec quelques personnages attachants, des répliques bien sentis et une mise en scène parfois interressante dans sa manière de jouer avec les déplacements de personnages en hors-champ. Cette idée de faire sortir un personnage d'un coté du cadre pour le faire ré-apparaitre de l'autre coté pendant que son interlocuteur est toujours à l'écran est bien géré dans quelques plan-séquence et évite une facture plan-plan. Dommage que rien ne justifie cela

A part ça, ça demeure du vaudeville aux ficelles trop hénaurmes et improbables pour que ça me touche ( l'aspect branchouille et bobo de l'homosexualité, le mère forcement célèbre du mec gay qui avait eut une liaison plus jeune avec la mère d'une de ses amie ).
Bon, ça reste plutôt agréable pour une comédie française grâce au capitale sympathie des acteurs et la générosité du réalisateur mais le scénario trop dissolu le ramène à seulement une note d'intention louable et positive.

[Art Core]

The Assassination of Jesse James by the Coward Robert Ford d'Andrew Dominik

Je viens de le voir très en retard et j'ai été bien récompensé d'avoir attendu si longtemps. Je me joins aux louanges car j'ai adoré et je suis d'autant plus surpris que j'avais quasiment détesté Chopper.

Là j'ai trouvé ça vraiment beau, classe, posé, le film a comme un rythme bien à lui assez berçant, il ne s'emballe jamais et j'étais dedans à fond. La superbe musique aide également pas mal à rentrer dans le voyage. Et effectivement tout l'épilogue est extraordinaire dans son montage parceque là le film, tout en gardant sa tranquilité, se joue d'ellipses en ellipses dans une fatalité tragique. C'est d'ailleurs ça que j'ai trouvé magnifique dans ce film, cette tragédie qui habite chaque personnage et qui donne au film cette permanente mélancolie où au seuil de la mort, l'humain transparaît soudain derrière l'icône, derrière la légende. Ça m'a beaucoup touché.

Au rayon des petites déceptions Brad Pitt ne m'a trop convaincu. C'est à la limite du miscast en ce qui me concerne tellement j'ai eu du mal à croire en son personnage. Quelque chose n'a pas trop fonctionné à ce niveau là alors qu'il avait pourtant le parfait profil. A son côté Casey Affleck livre une performance assez impressionnante. Et ça m'a fait plaisir de retrouver Sam Rockwell dans un rôle un peu consistant (l'acteur qu'à un moment donné on a cru qu'il allait devenir une star et puis en fait non). Je ne suis pas fan non plus des plans floutés sur les bords, le film n'en avait pas besoin. Pareil pour les arrêts sur image à la fin qui m'ont paru d'un goût douteux et qui ont failli me gâcher un peu l'émotion finale. Enfin bref, je chipote mais j'en ressort sincèrement conquis.

[Boubakar]

Alpha dog de Nick Cassavettes

Le film veut faire à la manière de Gus Van Sant, à la manière de Larry Clark, mais il échoue lamentablement.
Cassavettes veut faire une chronique sur les jeunes, paumés, sous le couvert d'une disparition, mais on ne se passionne jamais pour ce qu'il leur arrive.
Et le film manque de vocabulaire ; on ne compte plus le nombre de fois où ils prononcent Fuck ou Suck my cock, ça ne les rend que plus antipathiques, sans compter les acteurs pas toujours très bons (mention spéciale à Justin Timberlake, dont on dirait qu'il entame un début de chanson quand il parle, sans compter sa gestuelle, et Sharon Stone, qui est ridicule, surtout quand on la voit avec des prothèses).

Une bonne grosse déception.

[Truffaut Chocolat]

Abyss

Revu façon feuilleton, sandwiché en plusieurs parties. Et bien c'est toujours aussi 2001-esque, toujours aussi grandiose et admirable par la force herculéenne qu'il a fallu pour le filmer. A chaque fois je me dis :"Mais saperlipopette, ils sont sous l'eau ! Ils y sont vraiment !". Si les effets spéciaux ont pris un tout petit coup de vieux, en revanche, tout le reste est crédible, de la rouille sur les écrous aux combis de plongée, jusqu'aux parois de la station.

Fable sur l'arrogance et la folie des hommes, Cameron poursuivait le discours qu'il avait commencé avec Terminator et Aliens et dont T2 sonnera comme l'aboutissement...

[AtCloseRange]

Revu Children of Men - Alfonso Cuaron
J'ai eu peur au début car il a fallu le premier moment de bravoure du film

Spoiler (cliquez pour afficher)

l'attaque de la voiture et la mort de Julianne Moore qui s'ensuit

pour que je sois vraiment accroché mais la suite reste toujours aussi impressionnante.
Le long plan séquence lorsque Clive Owen va rechercher Kee et le bébé est tout simplement estomaquant. Je n'ai pas vu de coupe (mais avec le numérique, je me méfie) mais je ne vois pas comment on peut filmer une telle scène en une fois.

[Art Core]

Fièvre à Colombus University de John Singleton.

Arf le film qui m'a enervé. Rarement un produit plus didactique et démagogique que cette histoire d'un groupe de jeunes qui rentre à l'université et qui est confronté aux tensions raciales et à l'orientation sexuelle. Tout est d'une lourdeur absolument exaspérante et surtout horriblement surligné par la musique. Si l'on ajoute un personnage de prof philosophe (l'alter égo du réalisateur) on a le tableau complet des tares insurpassables. Malgré la présence de Jennifer Connely, je ne peux rien sauver du naufrage tellement c'est un cinéma qui va en l'encontre de mes principes. Vraiment détesté.

[tijay]

Je remet mon avis sur ce film que j'avais d'abord mis par erreur au mois de janvier ...

Harry Potter et l'ordre du Phoenix (D. Yates, 2007)

N'étant pas un fan de la franchise, j'avoue que l'évolution des personnages et de l'histoire sur l'ensemble des 5 films est intéressante et parfaitement maitrisée. La BA de ce 5ème opus (après un épisode 4 plus que très moyen) m'avait vraiment emballé. Bref, un peu déçu au final meme si cet épisode se démarque des autres par une noirceur plus prononcée.

Visuellement, c'est toujours aussi magnifique, les effets spéciaux irréprochables (sauf quand nos héros se balladent sur leur balai dans le ciel londonnien) et des personnages toujours attachants.

C'est sympathique et ca se laisse regarder tranquillement un dimanche après midi par temps de chien dehors ...

6,5/10

[Truffaut Chocolat]

Revu Children of Men - Alfonso Cuaron
J'ai eu peur au début car il a fallu le premier moment de bravoure du film

Spoiler (cliquez pour afficher)

l'attaque de la voiture et la mort de Julianne Moore qui s'ensuit

pour que je sois vraiment accroché mais la suite reste toujours aussi impressionnante.

Pareil : en le découvrant j’ai aussi eu le sentiment que le film démarrait vraiment à ce moment là.

Sinon, je sais plus où j’avais lu ça (c’est peut-être sur classik, d’ailleurs), mais quelqu’un avait fait remarquer que Les Fils de l’Homme était un film très Alan Moore… c’est assez vrai je trouve.