Bell Book and Candle (Adorable voisine) (Richard Quine, 1958)
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Comédie romantico-fantastique dont finalement le seul intérêt est le casting.
James Stewart en pétard, ça vaut le coup d'oeil.
Kim Novak toujours aussi belle malgré ces sourcils trafiqués pour faire... sorcière?
Jack Lemmon, tout jeune, tout fringant et dont la bouille mobile ne peut pas ne pas vous arracher quelques sourires.
Elsa Lanchester, toujours à l'aise dans les rôles fantasques, délirants mais sympathiques (je l'ai vue dernièrement dans La grande horloge où elle jouait également un personnage un peu braque).
Et puis Ernie Kovacs, que je ne connaissais pas, et qui semblait très à l'aise, presque désinvolte, un personnage dans la lune et immodérément imbibé à la drôlerie plutôt sympathique. Mort très tôt, sa filmographie est maigrichonne. Dommage.
Le scénario reste agréable mais ne décolle pas vraiment. Les dialogues sont simples, sans charme particulier. Il manque quelque chose à ce film. Du rythme peut-être. Certainement une mise en scène plus jubilatoire. Avec le sujet et les acteurs qu'avait en main Quine, ce dernier nous propose un film bien tiède, beaucoup trop sage.