NOVEMBRE 2007
FILM DU MOIS:
Stardust, de Matthew Vaughn (2007) - Un grand voyage dans l'imaginaire, plein de rires, de rêve, de romantisme échevelé. Du bonheur à l'état pur, sous la plume de Neil Gaiman...
FILMS DECOUVERTS:
The Blade, de Tsui Hark (1995) 9,5/10 - Une bombe !
Hellzapoppin, de H.C.Potter (1941) 7,5/10 - Délirant, souvent drole, mais manque un peu de mise en scène.
Le maître chinois, de Yuen Woo-Ping (1978) 7/10 - Belles chorégraphies, histoire ludique, mais mise en scène médiocre...
Election, de Johnnie To (2005) 8/10 - Un ample récit criminel, qui joue les cartes sociologiques, affectives, et interroge le rapport aux traditions de cette nouvelle société. Un très beau film.
Election 2, de Johnnie To (2006) 9/10 - To n'avait pas tout dit du sujet, de l'impossibilité d'échapper à ce systême, de l'implication de la Chine, puissant accompagnateur des triades hong-kongaises. Un film plus noir, qui complète au mieux le dyptique. (et tous ces plans verticaux...)
Attaque, de Robert Aldrich (1956) 9/10 - Un film de guerre cynique et noir, mais aussi passionnant.
Paranoid Park, de Gus Van Sant (2007) 6,5/10 - Les inserts désincarnés desservent ici un récit peu novateur, raconté au ralenti.
Supergrave, de Greg Mottola (2007) 6,5/10 - Malgré de bons gags et une caractérisation réussie, le film s'étire inutilement, et aurait bénéficié d'un montage reserré...
The Kingdom, de Peter Berg (2007) 8/10 - Réussite surprenante, thriller intelligent et rythmé.
Dans la vallée d'Elah, de Paul Haggis (2007) 7/10 - Intéressant, sans plus. Vaut surtout pour la prestation de Tommy Lee Jones.
L'idiot, de Akira Kurosawa (1951) 6,5/10 - Un peu longuet et figé, mais quelques belles scènes, et un cadrage d'une remarquable précision.
Actrices, de Valeria Bruni-Tedeschi (2007) - Hors concours, mais une belle réussite tout de même.
Les bonnes femmes, de Claude Chabrol (1960) 8,5/10 - Très bon film, sur la vie parisienne, avec un suspense savamment orchestré.
Faut que ça danse, de Noémie Lvovsky (2007) 7/10 - Très drole, avec un Jean-Pierre Marielle en grande forme.
My Blueberry Night, de Wong Kar-Wai (2007) 8/10 - Emouvant, et de grande beauté.
Le deuxième souffle, de Jean-Pierre Melville (1966) 8/10 - Un polar qui décrit avec gourmandise le milieu, et fait de Meurisse un inspecteur de grand niveau.
Dodge City, de Michael Curtiz (1939) 7/10 - Un beau technicolor pour un film gentiment naïf, mais charmant.
Youth without youth, de Francis Ford Coppola (2007) 6/10 - Un film beau, maladroit, personnel, souvent intrigant.
L'homme au crâne rasé, d'André Delvaux (1965) 5,5/10 - J'avoue m'être parfois ennuyé, malgré quelques moments réussis. Trop de monologues intérieurs, pas assez de mise en scène.
Eastern promises, de David Cronenberg (2007) 9/10 - Un Cronenberg qui parvient à m'emporter, ça n'est pas courant...
Stranger than fiction, de Marc Foster (2006) 9/10 - Une superbe comédie, subtile et touchante, menée avec talent sur une belle bande sonore.
American Gangster, de Ridley Scott (2007) 7,5/10 - De la belle ouvrage, sans innovation, mais la reconstitution est réussie...
This is England, de Shane Meadows (2007) 4,5/10 - Beaucoup de clichés, mais un récit intrigant...
Darling, de Christine Carrière (2007) 5,5/10 - Je ne trouve pas le traitement en adéquation avec le récit (un décalage trop assumé, qui atténue la force du drame), mais l'interprétation est assez réussie.
La canonnière du Yang-Tsé, de Robert Wise (1966) 8,5/10 - Film magnifique, malgré un coté "hippie" un peu daté. Quelques grandes idées de mise en scène.
The General died at Dawn, de Lewis Milestone (1936) 4/10 - Gary Cooper n'a jamais été aussi beau, mais l'intrigue est poussive, prétexte à des punchlines autosatisfaites, et le montage alterne l'expéditif et le lancinant sans raison apparente.
La légende de Beowulf, de Robert Zemeckis (2007) 8/10 - Du grand spectacle, une grande sage, une belle mise en scène.
Phantasm, de Don Coscarelli (1979) 4,5/10 - Quelques belles idées, mais une mise en oeuvre bien poussive...
Saw 4, de Darren Lynn Bousman (2007) 3/10 - Un scénario tarabiscoté, des pièges rigolo... Mais pas de réalisateur...
Dead Silence, de James Wan (2007) 7,5/10 - Une bonne surprise, malgré quelques affeteries dans le style. Un scénario rigolo, et une ambiance réussie.
We own the night, de James Gray (2007) 8,5/10 - Du très grand cinéma, et une interprétation magistrale. Un scénario qui finit peut-être un peu simplement...
Les femmes de ma vie, des frères Farelly (2007) 7/10 - Pas hilarante, mais bien sympathique, une comédie qui reluque du coté d'Avanti (en moins bon) et de Blame it on Rio (en meilleur)...
Kansas Raiders, de Ray Enright (1950) 7/10 - Un descriptif bien sombre de la guerre, dans lequel la narration semble ne pas prendre parti. Belles séquences d'action.
L'horloger de Saint-Paul, de Bertrand Tavernier (1974) 7,5/10 - Film très touchant sur les rapports père-fils, avec Rochefort en commissaire aimant Claudel.
Ben Hur, de Fred Niblo (1925) 8/10 - Une version plus musclée de l'histoire. Plus d'action (la bataille navale), moins de sensiblerie. Intéressant. Et l'histoire du Christ est traitée frontalement.
Lions for lambs, de Robert Redford (2007) 5/10 - Longuet et mollasson... Et pourtant, quel plaisir de voir Redford jouer.
FILMS REVUS:
L'étrange Noël de Monsieur Jack, de Henry Selick (1993) 10/10 - La 3D n'apporte pas grand chose, mais comment se lasser de ce film ?
La famille Addams, de Barry Sonnenfeld (1991) 6,5/10 - Souvent drôle, pêche un peu par le rythme...
Re-animator, de Stuart Gordon (1985) 7,5/10 - Grand-guignol ludique et déjanté, toujours un grand plaisir.
Wayne's World, de Penelope Spheeris (1992) 6,5/10 - Culte !
Wayne's World 2, de Stephen Surjik (1993) 7,5/10 - D'innombrables moments hilarants, et l'univers de Mike Myers se met en place...
Austin Powers, de Jay Roach (1997) 7,5/10 - D'innombrables références, et un humour potache en diable...
Jesse James, le brigand bien-aimé, de Henry King (1939) 8/10
Les raisins de la colère, de John Ford (1940) 9/10 - Grand film social, et un travelling subjectif inoubliable...
Hardboiled, de John Woo (1992) 10/10 - Une incroyable chorégraphie de la violence, magnifiée et sublimée par une caméra toujours placée au meilleur endroit.
L'exorciste, de William Friedkin (1973) 8/10
L'exorciste 2, de John Boorman (1977) 6,5/10 - Une réévaluation à la baisse, les effets vieillissent mal...
Le retour de Frank James, de Fritz Lang (1940) 8,5/10 - Un magnifique film de vengeance, et un Lang très inspiré.
L'épouvantail, de Jerry Schatzberg (1973) 8,5/10 - Deux immenses comédiens dans un road-movie touchant.
L'exorciste 3, de William Peter Blatty (1990) 8/10 - Une ambiance effrayante, on est dans un récit moins spirituel, mais prenant.