The Mist (Frank Darabont - 2008)
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The Mist (Frank Darabont - 2008)
Le film marque le grand retour de Frank Darabont derrière la caméra qui adapte une nouvelle fois, un roman de Stephen King vraiment fantastique celui-ci.
Trailer : http://movies.yahoo.com/movie/1809834165/video/4594432
Sortie : 19 Mars.
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N'oublions pas que Darabont avait rédigé le scénario du très fun THE BLOB de Chuck Russel.
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Je suis fan de la nouvelle originale (paru dans Brume - Paranoïa). Par contre la BA, une nouvelle fois, en montre 10 000 fois trop et retire tout effet de surprise (car surprise il y a, concernant cette mystérieuse brume).
Bien hâte de voir ça, en tout cas. En espérant que ce soit plus réussi que Dreamcatcher...
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Re: The Mist (Frank Darabont-2008)
Ah, parce que La Ligne Verte, c'est pas fantastique ?frédéric a écrit :Le film marque le grand retour de Frank Darabont derrière la caméra qui adapte une nouvelle fois, un roman de Stephen King vraiment fantastique celui-ci.
Sortie : 19 Mars.


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Fan aussi de la nouvelle originale et quand je vois les photos postées, j'en salive déjà a l'avance là...Ratatouille a écrit :Je suis fan de la nouvelle originale (paru dans Brume - Paranoïa). Par contre la BA, une nouvelle fois, en montre 10 000 fois trop et retire tout effet de surprise (car surprise il y a, concernant cette mystérieuse brume).
Bien hâte de voir ça, en tout cas. En espérant que ce soit plus réussi que Dreamcatcher...


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Sortie avancée au 27 Février.
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http://www.mad-movies.com/mad/actualite ... abont.html
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The Mist || Frank Darabont
Après une forte tempête causant pas mal de dégâts, la plupart des habitants d'une petite ville se rend au supermarché local pour acheter des provisions en prévoyance d'une éventuelle nouvelle tempête. Simultanément, un brouillard d'une épaisseur sans pareille se met à recouvrir toute la région. Bien vite certains découvriront que dans la brume se cachent des horreurs sans nom qui vont les obliger à rester dans le magasin.
Frank Darabont (Les évadés, La Ligne Verte, The Majestic) revient au cinéma après 6 ans d'absence avec, pour la 3ème fois, une adaptation de Stephen King (c'était déjà le cas pour les évadés et la ligne verte). Et si ses précédents films étaient plutôt sympa, on connaissait au monsieur une certaine tendance à faire appel à l'étalage de bons sentiments pas forcément très adaptés. Difficile d'imaginer la déflagration de noirceur que l'on allait se prendre avec ce nouveau film. Autant le dire d'entrée, cela faisait bien longtemps que je n'avais plus vu de film d'horreur/fantastique d'une telle qualité et d'une telle honnêteté, doublé d'un passionnant sous-texte politique et social totalement contestataire. Une sorte de film-somme qui reprendrait les revendications des films de genre des 70's, l'aspect série B jusqu'au boutiste des 80's et des moyens technologiques actuels, donnant vie à une oeuvre allant de John Carpenter à Half-Life (oui oui, le jeu vidéo), en passant par Lovecraft. Rarement ces dernières années avais-je pu voir de film autant sombre, pessimiste et jusqu'au boutiste.
Car ici -et c'est la plus grande qualité de ce film- l'horreur ne vient pas exclusivement de l'extérieur et de ce brouillard malfaisant, mais d'abord de ces hommes et femmes qui vont peu à peu se déchirer jusqu'à se scinder totalement en deux camps. Si The Mist présente des créatures abominables et sans pitié, le plus grand danger vient d'abord de l'intérieur du magasin. De cette chrétienne ultra-fantatique, convaincue que le Jugement Dernier est arrivé et que Dieu a soif de sang pour calmer sa colère, nécessitant des sacrifices humains pour satisfaire les créatures monstrueuses évoluants dans la brume. On comprendra bien vite que le film se veut être une charge politique violente, s'en prenant sans merci à ces gens qui invoquent Dieu pour justifier leur comportement de va-t-en-guerre, convaincus qu'ils sont entourés d'un danger permanent (Et pour le coup, la tagline du film "Fear changes everything" prend tout son sens). A ce niveau, j'ai un regret, un dialogue trop évident, qui surligne un peu trop tout ce que l'on comprennait jusque là sans que ce soit trop explicite. Mais dans l'ensemble, The Mist est un film humain passionnant, ne s'abandonnant jamais à l'effet facile pour rester constamment sur les traces de ses protagonistes. C'est d'ailleurs tout à fait étonnant de voir que la caméra colle à la gueule de chaque personnage, les isolant tous les uns des autres et ne privilégie qu'à de très rares reprises des plans de groupes. On reconnaît aussi ici le scénariste de The Blob dans cette manière de faire disparaître certains personnages de manière plutôt imprévisible, créant un sentiment d'insécurité encore plus prégnant.
L'autre grande qualité du film est d'être -heureusement- un film d'horreur totalement efficace qui n'hésite pas à nous balancer du gore bien craspec dans la gueule (KNB pour les maquillages) et faisant appel à un bestiaire qui, si au début semble un peu étrange (des grosses mouches), se révèle carrément impressionnant sur la fin (Lovecraft a clairement dû être une très grosse influence dans la conception de certaines bestioles). On peut d'ailleurs se réjouir ici aussi que le réalisateur ne se soit pas laissé aller aux effets faciles en essayant de faire sursauter le spectateur à tout bout de champ ou en balançant de la tripaille pour remplir ses scènes. Tout le bestiaire et les attaques sont utilisés parcimonieusement et il n'y a jamais rien de trop. Même sur la fin, l'ensemble reste passablement minimaliste et alors que l'on assiste à des scènes qui laissent imaginer une apocalypse, là encore, pas d'excès, pas de trop-plein d'effets tapageurs... ce qui rend le tout encore plus flippant. Et les effets spéciaux, dans l'ensemble, sont plutôt convaincants (quelques bricoles par-ci par-là un poil trop CGI, mais l'incrustation générale est vraiment super bien foutue).
The Mist est clairement un grand film. Un grand film humain, intelligent, engagé, jusqu'au boutiste, doublé d'un film de genre qui ne se laisse jamais aller aux dictats des productions horrifiques actuelles. Un film à la réalisation sobre mais suffisamment inventive (et tournée en 1.85, ça fait plaisir de revenir à ce format plus intimiste), au montage qui prend son temps et où l'utilisation de la musique reste incroyablement discrète et pertinente. Enfin, on peut aussi saluer la performance du casting, uniformément bon, où personne n'en fait trop ou pas assez (Marcia Gay Harden dans un rôle propice aux débordements, campe cette bigote avec beaucoup de nuances) et où l'on prend plaisir à retrouver Jeffrey DeMunn et William Sadler (dans le rôle d'un bouseux complètement manipulable), deux habitués des films de Darabont.
Je vais arrêter ici, mais j'étais scotché à mon fauteuil d'un bout à l'autre, tétanisé qu'un film d'une certaine importance se permette d'être autant sombre d'un bout à l'autre, se concluant sur une dernière image totalement désabusée. Frank Darabont n'aura jamais été autant meilleur qu'ici.
Film du mois.
Après une forte tempête causant pas mal de dégâts, la plupart des habitants d'une petite ville se rend au supermarché local pour acheter des provisions en prévoyance d'une éventuelle nouvelle tempête. Simultanément, un brouillard d'une épaisseur sans pareille se met à recouvrir toute la région. Bien vite certains découvriront que dans la brume se cachent des horreurs sans nom qui vont les obliger à rester dans le magasin.
Frank Darabont (Les évadés, La Ligne Verte, The Majestic) revient au cinéma après 6 ans d'absence avec, pour la 3ème fois, une adaptation de Stephen King (c'était déjà le cas pour les évadés et la ligne verte). Et si ses précédents films étaient plutôt sympa, on connaissait au monsieur une certaine tendance à faire appel à l'étalage de bons sentiments pas forcément très adaptés. Difficile d'imaginer la déflagration de noirceur que l'on allait se prendre avec ce nouveau film. Autant le dire d'entrée, cela faisait bien longtemps que je n'avais plus vu de film d'horreur/fantastique d'une telle qualité et d'une telle honnêteté, doublé d'un passionnant sous-texte politique et social totalement contestataire. Une sorte de film-somme qui reprendrait les revendications des films de genre des 70's, l'aspect série B jusqu'au boutiste des 80's et des moyens technologiques actuels, donnant vie à une oeuvre allant de John Carpenter à Half-Life (oui oui, le jeu vidéo), en passant par Lovecraft. Rarement ces dernières années avais-je pu voir de film autant sombre, pessimiste et jusqu'au boutiste.
Car ici -et c'est la plus grande qualité de ce film- l'horreur ne vient pas exclusivement de l'extérieur et de ce brouillard malfaisant, mais d'abord de ces hommes et femmes qui vont peu à peu se déchirer jusqu'à se scinder totalement en deux camps. Si The Mist présente des créatures abominables et sans pitié, le plus grand danger vient d'abord de l'intérieur du magasin. De cette chrétienne ultra-fantatique, convaincue que le Jugement Dernier est arrivé et que Dieu a soif de sang pour calmer sa colère, nécessitant des sacrifices humains pour satisfaire les créatures monstrueuses évoluants dans la brume. On comprendra bien vite que le film se veut être une charge politique violente, s'en prenant sans merci à ces gens qui invoquent Dieu pour justifier leur comportement de va-t-en-guerre, convaincus qu'ils sont entourés d'un danger permanent (Et pour le coup, la tagline du film "Fear changes everything" prend tout son sens). A ce niveau, j'ai un regret, un dialogue trop évident, qui surligne un peu trop tout ce que l'on comprennait jusque là sans que ce soit trop explicite. Mais dans l'ensemble, The Mist est un film humain passionnant, ne s'abandonnant jamais à l'effet facile pour rester constamment sur les traces de ses protagonistes. C'est d'ailleurs tout à fait étonnant de voir que la caméra colle à la gueule de chaque personnage, les isolant tous les uns des autres et ne privilégie qu'à de très rares reprises des plans de groupes. On reconnaît aussi ici le scénariste de The Blob dans cette manière de faire disparaître certains personnages de manière plutôt imprévisible, créant un sentiment d'insécurité encore plus prégnant.
L'autre grande qualité du film est d'être -heureusement- un film d'horreur totalement efficace qui n'hésite pas à nous balancer du gore bien craspec dans la gueule (KNB pour les maquillages) et faisant appel à un bestiaire qui, si au début semble un peu étrange (des grosses mouches), se révèle carrément impressionnant sur la fin (Lovecraft a clairement dû être une très grosse influence dans la conception de certaines bestioles). On peut d'ailleurs se réjouir ici aussi que le réalisateur ne se soit pas laissé aller aux effets faciles en essayant de faire sursauter le spectateur à tout bout de champ ou en balançant de la tripaille pour remplir ses scènes. Tout le bestiaire et les attaques sont utilisés parcimonieusement et il n'y a jamais rien de trop. Même sur la fin, l'ensemble reste passablement minimaliste et alors que l'on assiste à des scènes qui laissent imaginer une apocalypse, là encore, pas d'excès, pas de trop-plein d'effets tapageurs... ce qui rend le tout encore plus flippant. Et les effets spéciaux, dans l'ensemble, sont plutôt convaincants (quelques bricoles par-ci par-là un poil trop CGI, mais l'incrustation générale est vraiment super bien foutue).
The Mist est clairement un grand film. Un grand film humain, intelligent, engagé, jusqu'au boutiste, doublé d'un film de genre qui ne se laisse jamais aller aux dictats des productions horrifiques actuelles. Un film à la réalisation sobre mais suffisamment inventive (et tournée en 1.85, ça fait plaisir de revenir à ce format plus intimiste), au montage qui prend son temps et où l'utilisation de la musique reste incroyablement discrète et pertinente. Enfin, on peut aussi saluer la performance du casting, uniformément bon, où personne n'en fait trop ou pas assez (Marcia Gay Harden dans un rôle propice aux débordements, campe cette bigote avec beaucoup de nuances) et où l'on prend plaisir à retrouver Jeffrey DeMunn et William Sadler (dans le rôle d'un bouseux complètement manipulable), deux habitués des films de Darabont.
Je vais arrêter ici, mais j'étais scotché à mon fauteuil d'un bout à l'autre, tétanisé qu'un film d'une certaine importance se permette d'être autant sombre d'un bout à l'autre, se concluant sur une dernière image totalement désabusée. Frank Darabont n'aura jamais été autant meilleur qu'ici.
Film du mois.
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J'ai hâte de découvrir cela.Colqhoun a écrit :The Mist || Frank Darabont
The Mist est clairement un grand film. Je vais arrêter ici, mais j'étais scotché à mon fauteuil d'un bout à l'autre, tétanisé qu'un film d'une certaine importance se permette d'être autant sombre d'un bout à l'autre, se concluant sur une dernière image totalement désabusée. Frank Darabont n'aura jamais été autant meilleur qu'ici.
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Ma nouvelle fetish de Stephen King.
J'avais toujours rêvé de la voir adapté au ciné, j'avais même imaginé comment le film aurait pu être (j'ai rêvé de l'adapter il fut un temps).
La BA ne m'a pas vraiment enthousiasmé mais les critiques me rassurent.
Disons que d'après ce que j'ai vu on retrouve la plupart des clichés des histoires du King. Ca peut être bien, adapté par un bon cinéaste ou lourdingue entre les mains d'un cinéaste non inspiré, et puis je suis en ce moment très sensible aux films pris sur le vif, or The mist semble être de facture très classique. En même temps si c'est très bien fait, cela ne sera pas un mal du tout.
J'avais toujours rêvé de la voir adapté au ciné, j'avais même imaginé comment le film aurait pu être (j'ai rêvé de l'adapter il fut un temps).
La BA ne m'a pas vraiment enthousiasmé mais les critiques me rassurent.
Disons que d'après ce que j'ai vu on retrouve la plupart des clichés des histoires du King. Ca peut être bien, adapté par un bon cinéaste ou lourdingue entre les mains d'un cinéaste non inspiré, et puis je suis en ce moment très sensible aux films pris sur le vif, or The mist semble être de facture très classique. En même temps si c'est très bien fait, cela ne sera pas un mal du tout.
Fahrenheit: ex tueur de cyborg ...
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Je me suis fait la même réflexion récemment... et à nouveau devant la bande-annonce du prochain P.T. Anderson !2501 a écrit :Les américains semblent tous nous sortir le grand jeu sombre et désabusé en 2008.
Vu comme ça a débuté avec Burton et les Coen, on ne va pas s'en plaindre.
On a quoi au rayon comédies, cette année ?...

