Ton français est vraiment bon, je t'assure! En tous les cas, si un jour j'ai la chance de refaire un tour en Argentine, je serais très content de te voir et de parler de cinéma et de Marisol avec toi.
Pour coller des photos ici, tu peux utiliser imageshack :
A) va sur le site IMAGESHACK http://www.imageshack.us/index.php
B) clique sur "parcourir";
(pour aller chercher l'image dans ton ordinateur)
C) sélectionne l'image choisie
D) cliquer "host it!";
Attendre quelques instants, le temps du téléchargement
Ton image apparaît en petit format sur l'écran du site : IMAGESHACK
E) insérer l'image dans le post
Tu dois voir 3 lignes de liens au dessus de l'image
et 5 lignes au dessous de l'image.
Sélectionne la première ligne de liens (au dessous de l'image) à gauche de hotlink for forums (1)
F) tu copies cette ligne sur le forum , puis tu ôtes URL=http://imageshack.us au début du lien et /URL à la fin, de sorte à ce que ton lien commence par [IMG]et finisse par [/URL]
G) tu envoies ton post.
Si tu as de jolies photos de Marisol, on sera ravi de les voir!
S'agissant de la fameuse photo nue de Marisol, l'ancienne enfant chérie de l'Espagne franquiste, dans Interviu en 1976, on peut imaginer son impact. Juste après la mort de Franco, un vent violent de liberté a immédiatement soufflé sur l'Espagne. D'autres stars de l'époque ont suivi le mouvement : Rocio Durcal, la mignonne chanteuse pour ado des sixties (pendant espagnol de Sheila en plus talentueuse) a tenu le rôle d'une lesbienne avec des scènes de lit très osées (bien plus que Gazon maudit) dans "je me sens étrangère", Amparo Riveles(équivalent de Danielle Darrieux) et star depuis les années 40 a joué topless à l'écran, ...
Sur youtube, Marisol adulte chante (avec beaucoup d'émotion) dans Bodas de sengre :
Music Man, merci de ta réponse. Alors, je peut t'offrir quelques images de Marisol-Pepa Flores, et pour les autres habitués de ce forum, biensûr.
D'abord, une photo prise de l'émission de télé "360º en torno a Marisol" de 1972, la même année dans laquelle elle a tourné "La corruption de Chris Miller", son premier film pseudo-èrotique, aux côtés de Jean Seberg et Barry Stockes, et de sa participation dans le premier festival de l'OTI.
Encore mariée avec Carlos Goyanes, l'enfant de son producteur, il arrive que son mari veut la lancer pour un autre type de cinéma, et que le photographe César Lucas lui fait un album de Marisol toute nue pour Bertolucci et pour un film avec Delon, (qui ne se fera pas car elle reste enceinte). Évidément que ces photos ne se connaissent pas... En 1973 elle tourne "La fille du Moulin Rouge" avec le français Renaud Verlay (sur la photo) et Mel Ferrer. Divorcé et en nouveau ménage avec le danseur flamenco Gades, elle aura une petite fille en Argentine en décembre 1974.
Après cela, en 1975 elle tourne un autre film pseudo-érotique, assez mutilé par les censeurs espagnols, "Le pouvoir du désir" avec Murray Head, et au début de 1976 elle se retire à Altea, un petit village d'Alicante, au bord de la mer, pour y attendre la naissence d'une autre enfant. Mais le calme s'est interompu lorsque César Lucas vend six de ces photos-là pour la revue Interviú. Alors, depuis 1937 qu'en couverture d'une revue espagnole ne figure pas un nu féminin (moins encore masculin!) ëvidément, ça fait du bruit en espagne, et dans tout le monde où la marisolmanie subsiste encore. Lucas souffre un precès pour attentat à la pudeur! Mais Pepa, elle y sort plus triomphante qu'avant.
L'année suivante elle tourne "Los días del pasado" (les jours du passé) malgré elle-même, car Marisol l'a tourné à la demande de son compagnon Gades qui a l'autre personnage central de l'histoire, C'est peut-être son meilleur film, et l'un des plus importants du cinéma espagnol, sous la régie de Mario Camus (ce film est passé au moins en deux ocassions au Centre Pompidou de Paris dans les années 80). Elle obtient le prix en Karlovy-Vary. Et vous pourrez voir ci-dessous une pub dans un journal de buénos-Aires,òù le film est arrivé en 1981, bien qu'en ayant perdu 5 des 106 minutes originales...
Après cela, Pepa est décidée de rien faire qu'elle n'aime pas vraiment. C'est qu'elle enregistre un album aux chansons signées par Juan Carlos Senante et Luis Eduardo Aute, et en 1979, son meilleur album: "Galería de perpetuas".
Elle fait des présentation en public en 1980 pour affronter certains problèmes économiques, et participe dans les films "Noces de sang" (superbe le link pour You Yube que tu as mis ici) et "Carmen" en 1983, où elle figure pour la première fois comme Pepa Flores. Cette année elle sort sa dernière plaque "Clima" aux chanson signées Aute.
Depuis 1974 que le régisseur de feuilletons de télé Rafael Moreno Alba voulait en tourner un en 5 châpitres sur la héroïne Mariana Pineda mais sans avoir compte de l'oeuvre de García Lorca dans laquelle cette femme prend la lutt libérale par amour. Il veut un feuilleton suivant l'histoire réelle. Mais pas de permission. Après la mort de Franco, il doit attendre 1984 pour que ce projet se confirme, et il appelle Pepa Flores pour ce rôle, car elle était déjà élue pour cela en 74.
Pepa reçoit de la critique belle et des opinions contraires à sa personnification de Mariana Pineda. mais c'est le publique surtout de langue espagnole qui du OUI pour cette formidable actrisse, et le "Proceso a Mariana Pineda" ne cesse de se passer sur la télévision satélitale.
L'année suivante Pepa Flores tourne son dernier film, "Caso cerrado", qu'elle fait comme collaboration avec un jeune régisseur qui n'arrivait à réunir l'argent nécessaire pour convoquer de grandes figures.
Elle incarne a une femme d'origine juive dont son mari est accusé d'une manoeuvre douteuse dans la banque où il travaille.
Et ce dernier film de Marisol-Pepa Flores est le premier de l'acteur espagnol le plus fameux à ce moment, je crois... Devinez-vous? Ouais! Antonio Banderas!
Après la rupture avec Gades, Pepa se réfuge à Malaga avec ses trois petites filles. Et elle ne quitera le quartier et la vie commune a toute femme anonyme que pour participer dans quelque manif politique, comme dans cette photo, dans laquelle on la voit à Barcelone, au millieu des gents protestant contre l'entrée d'Espagne à l'OTAN
Beaucoup de choses à dire encore sur cette femme, mais... Il arrive le moment de faire dodo...
Je te remercie de cette leçon pour coller les images. J'espère avoit tout appris! À la prochaine! mes salutations pour tous les visiteurs de ce forum!
Lutetios a écrit :Bon, y a qu/ch que je n'ai pas fait bien, car les photos se voient tout petites!
Ces photos m'intéressent. Pourrais-tu s'il te-plait les reposter dans un plus grand format. Merci.
(En fait quand tu postes une photos sur ImageShak il suffit d'aller sur "Optimize without resizing" pour que le format de la photo ne soit pas diminué.)
Music Man, j'ai essayé de faire ce que tu dis, mais impossible de coller les photos dans leur format original. Alors, je les ai mises sur le site de ImageShack et je suppose que tu y pourras les voir.
J'y mettrai d'autres images et je te dirai ici à quoi s'agitent-elles.
Et puis, je te dis qu'elle a falli de tourner avec Bertolucci, Delon et bien d'autres comme Peter Collinson, Orson Welles, et cetera, quelquefois à cause de l'argument, biensûr que faible de son producteur, que les films proposés né convenaient pas à l'image de l'actrice. Après la rupture avec celui, c'est surtout à cause d'être enceinte ou l'absence d'intérêt de sa part.
Et connais-tu le marché autour d'elle lorsqu'elle était l'enfant prodige du cinéma espagnol, et après l'ange d'Espagne?
Bon, dis-moi si tu as réussi voir les photos sur ImageShack
À la prochaine
Merci pour tes photos, Lutetios.
Marisol a connu un succès considérable en Espagne avec ses 4 premiers films. La chanson Tombola est encore très connue là-bas.
Il faut dire que les espagnols sont de grands sentimentaux et qu'ils adorent les spectacles avec des enfants. Les émissions genre"l'école des fans"y sont encore nombreuses et les téléspectateurs essuient une larme en regardant les banbins reprendre des succès de Nino Bravo ou d'Estrellita Castro.
La sortie concomitante en Grande Bretagne d’un coffret DVD et d’un CD consacrés à la blonde Diana Dors, réplique britannique de Marilyn Monroe me conduisent à rendre un petit coup de chapeau à cette capiteuse star si connue dans les années 50 et pourtant si oubliée (Qui saurait citer, sans consulter internet, plus de deux films dans lesquels elle a joué ?) et qui sauf erreur n’a jamais été évoquée sur DVDclassik. En tous les cas, dans son Angleterre natale, la bombe blonde reste une figure mythique (dans le sillage de James Dean, Marilyn et Marlon Brando) à laquelle les Beatles (couverture de l’album Sergent Peppers), Morrissey n’ont pas manqué de rendre hommage.
Née en 1931, la toute jeune Diana est une gamine ultra gâtée à laquelle ses parents ne refusent rien : à 14 ans, elle participe à un concours de pin-up proposé par un magazine. Sans remporter le prix, elle éveille l’attention des photographes et pose de plus en plus déshabillée pour divers artistes. Après avoir un peu chanté pour la radio de son collège et joué dans quelques pièces de théâtre, l’adolescente tente sa chance à l’écran. A l’âge de 15 ans, elle signe un contrat avec la firme cinématographique Rank : naïve et sûre d’elle, l’adolescente déchante vite quand elle constate que le rôle féminin du Narcisse noir qu’elle convoitait est finalement confié à Jean Simmons.
Pendant plusieurs années, la jeune comédienne à la moue boudeuse et aux formes opulentes, va devoir escalader une à une les marches de la célébrité dans diverses productions de qualité très variable dont Oliver Twist (1948) de David Lean, une mémorable adaptation du roman de Dickens ou le démon de la danse (1950), mélo musical à sketches narrant les histoires d’amour de 4 jeunes ouvrières dans un night club (l’une d’elles est joué par la jeune Pétula Clark).
La jeune actrice, dont le visage plein et sensuel évoque Alice Faye, la star de la Fox des années 40, ne manque pas de talent et de sensibilité et une jolie carrière de comédienne s’ouvre devant elle.
Au début des années 50, comme suite à l’explosion de phénomène Marilyn Monroe, la carrière de Diana prend un virage décisif qui passe par un changement de look radical : décolorée en blonde platine, ses formes opulentes moulées dans des fourreaux échancrés et hyper sexy, elle devient une bombe sexuelle dans la mouvance des Jayne Mansfield, Mamie Van Doren, Sheree North, Anita Ekberg et autres copies de Marilyn, en un mot le premier sex symbol anglais depuis Lady Godiva. Pas toujours la meilleure panoplie pour hériter de bons rôles ! On peut d’ailleurs se demander ce que l’actrice plutôt douée serait devenue si elle n’avait pas suivi ce mouvement (dans un désir irréfrénable de goûter à une gloire maximale). Et pourtant, on doit bien souligner que Diana avait entamé sa carrière avant Marilyn et que lors de la sortie en GB d’Asphalt jungle (1950) la presse anglaise avait déclaré sur Marilyn : comme elle ressemble à notre Diana Dors !
La blonde ravageuse est devenue en revanche une bombe sexuelle idéale pour réveiller un musical languissant et un peu futile comme « le chanteur de charme »1955, gentille comédie parodique sur la préfabrication d’un crooner, dans lequel Jack Buchanan trouve un de ses derniers rôles. Dans le genre comique et musical, « an alligator named Daisy » dans lequel la star est éclipsée par un alligator (en plastique dans certaines scènes) n’est pas du tout déplaisant. Diana chante de façon honnête et pas déplaisante (mais sans risquer de concurrencer Doris Day, Julie London ou les autres grandes dames de la chanson de charme). D'ailleurs dans les années 60, elle a gravé quelques titres pop à la Phil Spector, pas désagréables.
Cependant, Diana fait davantage impression dans « Peine capitale -1956 », qui relate l’histoire vraie de Ruth Ellis, la dernière femme condamnée à la pendaison en Angleterre (après le meurtre de son amant). Ironie du sort, la vraie Miss Ellis avait fait de la figuration aux cotés de Diana dans Lady Godiva rides again (film interdit aux USA car Diana y exhibait son …nombril ! oh ! shocking !). Le film fera d’elle la vedette la mieux payée du Royaume Uni. N’est elle pas surprenante dans cette scène de prison ? (le film fera l’objet d’un remake : danse with a stranger en 1985).
Avide de publicité, Diana est très coopérative avec la presse people, et se confie volontiers sur ses amours, ses projets. En France, elle fait plusieurs fois la couverture des revues de cinéma (enfin plutôt Ciné Revue que les cahiers !). La bombe tente alors sa chance aux USA, mais sans trop s’y faire remarquer tant les carbones de Marilyn sont légion. Pourtant la femme et le rodeur 1957 (où elle tient encore le rôle d’une criminelle qui tente de rejeter les soupçons sur son mari, Rod Steiger) est un film noir plutôt réussi si j’en crois mes souvenirs (je l’ai vu il y a bien 25 ans !).La liaison torride que l’actrice, mariée avec la playboy Dennis Hamilton, aura avec Steiger fera les choux gras de la presse spécialisée.
Après la mort de Marilyn, la carrière des clones de Marilyn va très rapidement partir en vrille, voire prendre une tournure vraiment dramatique, le star system vivant ses dernières heures. Diana joue encore dans beaucoup de comédies, pas toujours très classe, avec un érotisme qui ne fait pas non plus dans la dentelle ainsi que des films d’épouvante bas de gamme qui pour la plupart ne sortiront jamais chez nous. On la retrouve en revanche au générique d’Allez France(1965), comédie de Robert Dhéry que j’avais trouvée tordante et qui m’avait laissé un souvenir jubilatoire ! Que serait devenue Marilyn, si elle avait passé le cap des 40 ans ? Diana, elle a tendance à s’arrondir, et dans le grotesque « Cercle de sang »1967 avec Joan Crawford, son allure de matrone ne se prête guère à la minuscule tenue qu’elle porte.
Dans les comédies coquines des années 70, elle tient à présent des rôles de mère maquerelle ou de dames sympas et rembourrées, dans un registre proche de Shelley Winters. On la retrouve aussi dans le joueur de flûte de Hamelin de Jacques Demy, que j’avais beaucoup apprécié mais n’ai pas revu depuis ma petite enfance !
La destinée des blondes ravageuses a souvent été bien cruelle et le sort de Diana Dors n’échappe pas à la règle :
Après 2 mariages (son premier mari décède en 1959 de la syphilis), la star connaît la stabilité auprès de l’acteur Alan Lake, un alcoolique qui la bât. Elle meurt d’un cancer des ovaires à l’âge de 53 ans. Son mari désespéré se suicidera dans les mois qui suivent laissant les enfants de Diana désemparés (d’autant plus qu’elle n’a laissé qu’un code erroné des coffres fort où elle cachait sa fortune ! Les 2 millions de livres dorment encore quelque part, plus de 20 ans après son décès !). Une statue de la star, vison sur les épaules, poitrine opulente, et mèche sur le front (pour un résultat plus « camp » que glamour a été érigée dans sa ville natale de Swindon.
Personnellement, le prix prohibitif du coffret DVD Diana Dors (90 euros !, 6 films + un téléfilm sur sa vie sans sous-titres par-dessus le marché) m’a fait reculer. J’attends qu’il soit soldé au moins de moitié, ne serait-ce que pour la découvrir au faite de sa beauté et de son talent dans peine capitale. Parmi vous, certains ont-ils craqué pour le coffret, et que pensez-vous de Diana Dors, « l’une des actrices les plus sous-estimées de son temps » si l’on en croit plusieurs sites sur le Web ?
la sexy Diana Dors
Dernière modification par Music Man le 3 mai 08, 00:21, modifié 1 fois.
Je viens d'ajouter sur ImageShack quelques photos de Marisol-Pepa Flores. D'abord, celle-ci de sa présentation à la télé nord-américaine, dans le "Ed Sullivan Show", 1961, dans laquelle la petite enfant prodige chante deux chansons et participe d'un numéro du génial Groucho Marx
L'année suivante, elle tourne son troisième film, "Tómbola", et Marisol est devenue sans doute la plus internationale des stars espagnoles.
[
14 ans à peine, la petite rencontre Paul Anka qui faisait sa présentation en Espagne. L'hébdomadaire franco-belge Ciné-Révue imagine de fiançailles entre les deux stars et même disparent la rumeur d'un mariage à Paris.
En 1964, l'Ange d'Espagne fait un commercial pour l'entreprise Coca-Cola
C'est en 1965 après le tournage de "Cabriola" qu'elle se rend en Allemagne fédérale pour parcourir avec des concerts gratuits, une douzaine de villes dans lesquelles travaillent des Espagnols qui ont quitté leur pays par l'economie de la préguerre, ou bien par la politique. Elle y réçoit un fort impact émotionnel, en voyant la pauvrété de moyens qui lui rappellent son enfance à Málaga. Et c'est le coup de pied pour qu'elle commence à lever le drapeau communiste dans son coeur.
1966, elle est sur le petit écran en France, pour une émition "Allegro" (dans la photo), et vers la fin de l'année Marisol va participer au théâtre de l'Alhambra, entre l'actuation de Georges Brassens et de Maurice Chevalier, à l'ocassion d'un festival de la chanson.
Mai 1969. Juste 3 jours avant son mariage, une émission de la TV espagnole réunit pour la première fois à Marisol avec l'Argentin Palito Ortega, qui lui compose de cette année-là beaucoup de chansons lesquelles deviendront des tubes internationaux.
et si vous voulez les voir sur You Tube, voilà le link:
Et Marisol se marie.
La plupart des gars marisolmanes sentent qu'ils ont perdu sa fiancée.
Son mari, Carlos Goyanes, il devienne pour tous nous un mec fort détestable, le pauvre...
Et puis, elle semble chaque jour plus belle.
Petit à petit, Marisol commencera à se montrer plus sensuelle
plus séduisante
plus sophistiquée
Il a eu un certain temps dans lequel Marisol s'est éclipsée du cinéma, à cause de ne pas trouver d'arguments qui lui enthousiasment, masi aussi la perte en deux opportunités des enfants qu'elle avait fécondés mais sans les pouvoir retenir. Elle est opérée pour corriger un problème gynécologique, et en attendant une future maternité, se lance en tourné par l'Amérique latine.
Dans un voyage en 1970, elle vient accompagné de son époux qui restera au Mexique pour la coupe du monde de foot. En coïncidence, le chanteur Joan Manuel Serrat de tourné lui aussi leur croisse dans un match, ils dînent ensemble tous les trois. Et puis, Serrat et Marisol se présentent à Televisa pour une intervieu en coaxial de l'Argentine, pays dans lequel ils sont prêts à débarquer.
Cette photo ci-dessus parcourt le monde de langue espagnole, et la presse allucine la naissance d'un amour entre les deux stars. Le bruit est si strident que l'actrice et chanteuse décide commencer à éloigner les journalistes de sa vie. Alors, comment le faire après avoir vécu de la presse plus de 10 ans? Avec son mari marchent pour quelques jours de vacances à la Costa Brava, et c'est là où Marisol et Gades font connaissance.
Cette rencontre semble ne pas avoir laissé en elle aucune impression favorable au danseur. Et de retour chez elle, revoit les propositions de travail arrivées. Marisol accepte le tournage pour TVE des "360º autour de Marisol", malgré que la rélation avec Carlos se détériore.
Je vous signale trois petits moment de cette émission sur you Tube:
Mais elle ne laisse de se voir ravie, toujours en pleine forme, même au moment de décider la séparation _le divorcement n'existant pas dans l'Espagne de Franco.
C'est l'hiver 1972. Elle se déplace à Barcelone pour y tourner "The corruption of Chris Miller", en anglais. Et en novembre interprète la chanson "Niña" dans le Festival de la OTI à Madrid, où elle obtient un troisième prix (c'est le vote de l'Argentine, précisement, pour favoriser la représentation brésilienne, qui jouera contre sa chanson).
Si vous voulez voir cette participation, cliquez sur le link
L'hiver 1973 Marisol commence le tournage de "La fille du Moulin Rouge", et fait sa rencontre avec Gades. C'est le début d'une rélation qui va durer jusqu'en 1986. À peine elle finit le tournage, commence la représentation de "Quedate a desayunar" la pièce de théâtre dans laquelle incarne à une hippie qui reste enceinte d'un seigneur assez majeur qu'elle.
C'est un peu paradogique. Juste que la belle femme quitte un moemnt de rêver s'une maternité, elle reste enceinte. C'est à cause de cela, surtout des problèmes antérieurs, qu'elle cesse dans le théâtre et abandonne le projet d'un film sous la régie de Bertolucci.
Après ala naissence de Maria, sa petite fille, en Argentine, Marisol retourne en Espagne pour le tournage de "El poder del deseo".
Enceinte une autre fois, elle va réfuser des proposition de travail comme le film "Mater amantissima" lequel sera interprété finalement par Victoria Abril.
Bon, c'est tou pour le moment. je préparerai d'autres photos pour vous raconter d'autres moments dans la vie de cette femme.
N'oubliez pas de rejoindre le site ImageShack pour revoir ces photos en taille originale. http://profile.imageshack.us/user/lutetios
À bientôt!
Merci encore pour toutes ces photos de Marisol.
La charmante gamine était devenue une femme d'une grande beauté (dans la fille du moulin rouge, elle me fait un peu penser à Brigitte Bardot).
Ouais! On l'a beaucoup comparé, bien que physiquement, à Brigitte Bardot, et même Françoise Hardy. Il suffit de regarder ces images de "La fille du Moulin Rouge", précisement.
Ou bien celles ci-dessous de "La corrupción de Chris Miller".
Dommage, sa carrière au cinéma aurait pu être vraiment expectaculaire, mais...
On va parler de cela dans un autre moment. maintenant je suis pressé.
je vous embrasse
C'est vrai Miss que plus personne ne parle de Diana Dors et que ses films ne sont plus rediffusés nulle part.
Le coffret qui vient de sortir en GB (si jamais il finit par bénéficier d'une sortie en France, mais j'en doute) va peut-etre la tirer de l'oubli.
Mes parents m'assurent qu'elle fut très connue dans les années 50, mais plus comme "people" dont on parle sans arrêt dans les journaux que comme comédienne.
Figure scandaleuse du tout Paris d’avant guerre, la chanteuse réaliste Suzy Solidor avait sans doute une personnalité trop originale et trop ambiguë pour devenir une vedette de cinéma. Ce qui ne l’a pas empêchée de paraître en guest-star dans plusieurs films des années 30.
Née en 1900 à St Servan sur Mer, de père inconnu, Suzy Solidor se ventait d'être une descendante de Surcouf (au grand damne des descendants du corsaire qui prétendaient qu’elle mentait). En 1916, elle devient l’une des premières bretonnes à obtenir son permis de conduire. Montée à Paris, elle entame une carrière de mannequin et rencontre l’antiquaire Yvonne de Brémonds d’Ars qui s’éprend d’elle. Cette femme très cultivée présente sa découverte aux nombreux artistes qu’elle fréquente. Séduits par la carrure et le physique un peu androgyne de la jeune bretonne, les plus grands peintres du moment lui demandent de bien vouloir prêter une jambe ou son dos pour tel ou tel tableau. En échange, Suzy leur réclame un portrait.
C’est ainsi que va naître la fabuleuse collection des portraits de Suzy Solidor, car Vlaminck, Picabia, Foujita, Cocteau, Van Dongen, Marie Laurencin, Bacon et d’autres moins célèbres vont dresser le portrait de Suzy.(Honnêtement, dans certains cas, on sent qu’il s’agit de commandes, et tous les portraits ne sont pas réussis(si le corps de Suzy est sculptural, elle n’a pas un visage « facile »), mais dans le lot figurent quelques pépites comme le superbe et très connu portait réalisé par Tamara de Lampicka).
Dans les années 20, Suzy et sa compagne défraient la chronique en s’affichant ouvertement. De vernissages en concours d’élégance, elles ne passent jamais inaperçues. Yvonne est presque toujours habillée en costume cravate. Suzy choque par ses maillots de bains en filet de pêche, ou en coquillages, ou sa coiffure très courte qui va lancer le look de la garçonne, au cœur des années 20. Elle est aussi très copine avec Jean Cocteau et Jean Marais, avec lesquels elle va faire du naturisme sur des plages privées.
Après sa séparation avec son mentor, Suzy ouvre également un salon d’antiquaire. Pour attirer la clientèle, elle chante et dit des poèmes. Sa voix rude et très masculine est très applaudie. C’est le début d’une nouvelle carrière très prestigieuse. La grande Suzy affectionne les chansons de marins, auxquelles sa voix rauque donne un sort tout particulier et son plus grand tube, Escale (1938) possède une sorte de poésie réaliste qui n’est pas sans rappeler l’atmosphère de films comme Quai des brumes (qui date de la même année). Dans le cabaret qu’elle ouvre rue Ste Anne (décoré par ses innombrables portraits), très fréquenté par le tout Paris, elle interprète aussi des chansons plus ou moins codées destinées à son public homosexuel. Des refrains comme« toutes les femmes je les veux, des pieds jusqu’aux cheveux » ou « mon troublant secret tu l’ignores, j’ai peur de te perdre en t’avouant que je t’adore » ou le encore le très érotique « ouvre ».
Au cinéma, la blonde Suzy chante dans Escale de Jean Dalray avec Colette Darfeuil, la femme du bout du monde d’Epstein ou Ceux du ciel d’Yvan Noé.
Cependant son apparition la plus mémorable reste la Garçonne (ou Jalousie) de Jean de Limur, une navrante adaptation du roman de Victor Marguerite avec Marie Bell, qui narre la dégringolade d’une mondaine blasée. Ce mélo théâtral et affreusement désuet (dans lequel chante aussi une toute jeune môme Piaf) vaut le coup d’être vu pour l’audace incroyable de la séquence filmée dans le cabaret de Suzy. On se retrouve plongé dans un milieu interlope, avec des femmes déguisées en hommes dansant entre elles. Après avoir chanté « l’amour est un feu de paille », Suzy vient draguer Marie Bell à sa table : « toutes les deux, on est des paumées, allez viens t’amuser un peu », et elle l’entraîne dans un arrière coin du cabaret où des femmes alanguies et enlacées fument de l’opium. Très osé pour l’époque, ce passage sera coupé dans certaines copies.
Pendant la guerre, on voit Suzy partout : vernissages, inaugurations de nouvelles lignes de métro, lancement d’une campagne de vaccination (où les invités du tout Paris viennent se faire vacciner sur la cuisse, en remontant bien haut leurs vêtements). Décidemment, certains s’amusent bien pendant l’occupation et le champagne coule à flots. En 1942, elle enregistre la version française de Lily Marlène, cette célèbre chanson tant appréciée par les soldats de la Wehrmacht (et qui fera l’objet d’un célèbre film de Fassbinder).
Evidemment, Suzy aura quelques soucis après guerre mais continuera à chanter dans son cabaret jusqu’en 1966 (en accueillant en première partie un Jacques Brel débutant, et en mettant à son répertoire Georges Brassens et Léo Ferré), avant d’ouvrir un salon d’antiquaire à Cagnes sur mer où elle décède en 1983. Peu avant son décès, celle qui signait ses courriers « votre oncle Solidor » avait confié au micro de Radio bleue qu’elle n’avait aucun regret sur son passé, mais juste un peu de nostalgie. On peut regretter que le jeune jouranlaiste de l'époque (Thierry Beccaro) ne lui ait pas posé des questions plus incisives. En attendant, on peut toujours visiter le musée réunissant une grande partie de ses portraits à Cagnes sur mer (le seul consacré à un modèle !), se laisser envoûter par sa voix étrange sur les quelques CDs réédités par Chansophone ou Marianne mélodie, ou pourquoi pas dénicher chez un antiquaire les quelques romans qu’elle a écrit pendant la guerre.
Suzy dans les années 50
Dernière modification par Music Man le 3 mai 08, 00:23, modifié 1 fois.
Jordan, l’autre jour tu me demandais où se trouvait Diana Dors sur l’album des Beatles, Sergeant Peppers : elle est sur le coté droit, entourée. Comme tu peux le constater, on ne l’a pas mise au dernier rang : les Beatles devaient l’apprécier.
La voici sur la compilation singles des Smith (une photo -très bien choisie- de son meilleur rôle : Peine capitale 1956)
Pour ceux qui aimeraient en savoir plus, sachez que son coffret DVD est soldé depuis peu chez Amazon uk, avec un très large rabais , et que du coup son prix devient « possible » (attention, pas de STF ).