Musique de film vs Musique classique ?

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Flol
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Message par Flol »

Star Maker a écrit :Ca vient de Bad taste, c'est ça?
Exact.
Comment ?? Star Maker connaît même Bad Taste ??? :shock::wink:
Kurtz

Message par Kurtz »

star maker est dieu
Alex Blackwell
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Message par Alex Blackwell »

Soyez heureux car j'ai choisi ce forum pour me manifester à vous.
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Night of the hunter forever


Caramba, encore raté.
Tuck pendleton
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Message par Tuck pendleton »

tu vas faire fuir dracu
Dracu
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Message par Dracu »

Tuck pendleton a écrit : tu vas faire fuir dracu
Il m'en faudrait quand même plus... :wink:

D., amateur d'ail se balladant à la lumière... :D
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David Locke
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Message par David Locke »

Roy> J'ai simplement abondé dans ton sens dans mon précédent post, je n'avais pas envisagé le caractère ambigu de la phrase :? .
J'aurais dû commencer par "OUI, le rapprochement..."

Rata> Désolé si cela te semble abscons, mais la partie la moins claire est celle où j'évoque Deleuze, lequel défend mieux ses arguments que moi :mrgreen:
Si ça t'intéresse, tu peux lire CINEMA I L'Image-mouvement et CINEMA II L'Image-Temps :wink:
Sinon, je n'ai fait que tenter d'approfondir une question annexe au sujet de la musique de cinéma (à savoir "musique ET cinéma"), qui intéresse apparemment d'autres forumeurs.
On ne m'y reprendra plus :( ... pour l'instant :twisted:

Star> Pourquoi rejeter le seul ouvrage dont se soit fendu un philosophe sur le cinéma (un des plus importants philosophes du XXè siècle qui plus est)?
Personnellement, je trouve sa démarche très intéressante et parfaitement valable (ce qu'elle révèle sur l'évolution du cinéma et la spécificité de certains grands cinéastes est très cohérent et passionnant).
D'ailleurs, il ne s'agit pas d'un traité d'esthétique et la notion de mise en scène n'y est même pas abordée...
La démarche sémiologique est certes loin de la démarche cinéphilique, mais elle ne l'exclut pas pour autant :wink: : pour moi, elles se complètent.

EDIT : Moi aussi, j'aime Bad Taste :oops: :D
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Solal
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Message par Solal »

David Locke a écrit :Sinon, je n'ai fait que tenter d'approfondir une question annexe au sujet de la musique de cinéma (à savoir "musique ET cinéma"), qui intéresse apparemment d'autres forumeurs.
On ne m'y reprendra plus :( ... pour l'instant :twisted:
T'inquiéte : tu as eu des lecteurs attentifs (mais pas forcément convaincus... :wink: :D ) Il y a un temps pour tout et les coupages de cheveux en quatre théoriques sont aussi un temps de la vie cinéphilique. Ca n'empêche pas à d'autres moment de fonctionner au pur désir et au fun.
David Locke a écrit :Pourquoi rejeter le seul ouvrage dont se soit fendu un philosophe sur le cinéma (un des plus importants philosophes du XXè siècle qui plus est)?(...)
La démarche sémiologique est certes loin de la démarche cinéphilique, mais elle ne l'exclut pas pour autant :wink: : pour moi, elles se complètent.
J'ai le plus grand respect pour Deleuze quant à moi. Même si je préfère ses écrits sur la littérature (dont son grandiose Kafka - pour une littérature mineure). Brillantissime, des fulgurances à se décrocher la machoire... mais je n'adhère pas au système théorique (la schizo-analyse et autres dérives idéologiques qui ont bien mal vielli), ni à ses prescriptions esthétiques (le sentiment que Deleuze favorise une seule tendance du cinéma avec ses "blocs d'affects" et ses "devenirs").

Une question : pourquoi vous le qualifiez tous de sémiologue ???
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David Locke
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Message par David Locke »

Solal> Deleuze, dans CINEMA I et II, s'est appuyé sur la sémiologie pour dégager une typologie des images au cinéma : image-affect, image-pulsion, image-action, etc.
Il n'est pas question de le réduire à cette seule discipline 8)

Sinon, il ne m'a pas semblé favoriser esthétiquement l'image-affect dans son ouvrage (il s'attache aux autres types avec la même passion et un foisonnement d'exemples).

Il a simplement observé que le cinéma moderne (le Néo-Réalisme, Bergman, puis la Nouvelle Vague...) prend sa source dans la crise de l'Image-Action (déjà présente en filigrane chez le Hitchcock de Fenêtre sur Cour et Sueurs Froides) : le schéma situation 1-action-situation 2 ou action-situation-action 2 se délite au profit d'une succession d'images vagabondes où l'inadéquation des actions aux situations est patente.

En quelque sorte, sa mise en exergue de l'Image-affect dans le cinéma moderne rend compte de ce qu'elle a révélé la vraie nature de l'image au cinéma : ce qu'on prenait pour une image-mouvement est une image-temps, c'est-à-dire la représentation de l'instant où le virtuel devient réel - sachant qu'en cet instant, rien ne permet de distinguer le réel du virtuel, le vrai du faux.
Autrement dit, les images de cinéma sont des mensonges en puissance, et tout raccord est par essence un faux raccord, les solutions précédentes (raccord dans le mouvement, montage parallèle à la Eisenstein...) s'efforçaient simplement de masquer cette réalité.

Ainsi, Bergman raccorde systématiquement sur l'affect pour en préserver la continuité, sans se soucier de la cohérence spatiale dans la succession des plans, le spectateur étant mis à contribution s'il veut la reconstituer. Même chose chez Antonioni dans la séquence de l'ïle dans l'Avventura et ailleurs...

Cela dit, les solutions précédentes n'en demeurent pas moins passionnantes et esthétiquement satisfaisantes. Dire le contraire, ce serait comme affirmer que la peinture du moyen-âge est bonne à jeter car elle ne comprend pas la perspective modélisée à la Renaissance... :wink:

Euh, on est loin du topic d'origine, là. Non? :oops:
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Sven Ben Israel
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Message par Sven Ben Israel »

Je suis assez d'accord avec ce que dit David, avec une interrogation :
Pour conclure, on peut dire que cinéma et musique sont très proches dans leur rapport au temps, mais diffèrent cependant quant à la nature des blocs de temps qui sont en jeu : subjectif en musique (il est soumis à l'interprétation du musicien : le tempo choisi par l'interprète, son appréciation du rythme, son style, son rubato, etc.), le temps filmique est quant à lui objectif, imposé par la cadence du défilement des images (Ainsi, passer un film au ralenti ou en accéléré change l'expérience du spectateur tant et si bien que l'on peut parler d'une oeuvre à part).
Je m'explique - Je me suis tjs posez la question de l'objectivité ds la musique, CAD de l'aspect démocratique d'un enregistrement par oposition à un concert/performence. Si les critières de jugements sont divers et variés, la matière est qd à elle objective, tout le monde à accès à un enregistrement figé ds le tps, contrairement à un concert écouté en live et que l'on ne peut partager... Et justement, au niveau du sens, je me demande si le tps filmique est si objectif... La plupart du tps évidement, mais alors que la naration d'un enregistrement devient structurellement linéaire, celle du film peut échapper par certaines astuces (me semble t il) à cette contrainte (? si tenté qu'on le considère ainsi).

Bref, après écoute, je pourrais comprendre, anticiper et retenir une interprétation ds son intégralité et avec la technique la restituer, alors que pour un film, cà m'est bcp plus difficile, en faisant abstraction du problème de toute façon insoluble des moyens (techniques, interprètes...)
Le cercle est l'ombre bi-dimensionelle de la sphère, elle même perçue à travers l'histoire socio-culturelle comme un icone de l'ineffable ouverture d'esprit, l'indivisible accomplissement de l'univers.
kenj
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Message par kenj »

ratatouille a écrit :
Star Maker a écrit ::shock: Change d'avatar, là, le nouveau fait trop peur. Il me faisait penser au début à la pochette de Beneath the remains de Sepultura mais le résultat est bien pire.
Bah moi j'aime bien !! 8)
Sinon je ne connais pas cette pochette, mais je serais curieux d'en avoir un aperçu. :wink:
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Euh, c'est à ranger dans musique de film ou musique classique, ça? :lol:
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