par contre, pour revenir à Un siècle de plaisirs, une scène m'avais assez impressionné: une scène de gang bang entre une très jolie blonde étudiante et un groupe de jeunes qui portaient tous des masques. ca datait des débuts des 90's... Pourriez-vous me dire quel est ce groupe qui parait-il portait tjs des masques, voire le titre du film? C'était à mon souvenir très très chaud....
Premier film français traité ici et pas des moindres puisqu'il s'agit du fameux Rêves de cuir 1 ( je précise parce qu'il y en a un deuxième). L'histoire d'abord, car histoire il y a dans ce film: Une charmante jeune femme découvre une cassette. Aussitôt après sa vision elle est assaillie de visions fantasmatiques auxquelles elle se livrent corps et biens. Tout son univers quotidien se dérobe, et désormais elle ne vivra plus que des expériences sado-masochistes ( softs en général) avec des inconnus. Prise dans son sommeil puis sous la douche par une autre femme, elle finit par ne plus distinguer le réel de l'imaginaire.
Dans le rôle du foussoyeur de la cassette on retrouve en ouverture du film le réalisateur lui-même. En donnant la cassette, c'est toute l'image du créateur d'images libidinales qui prend forme. Le film doit son succès à la présence de la mythique Zara Whites ( héroïne de la série Joy), plus belle que jamais et de façon générale au gratin de l'époque pour le casting.
Leroi s'inspire du Vidéodrome de Cronenberg dans une scène qui est une réplique de la tête de Woods encastrée dans l'écran mais de façon plus imagée, sans pomper plan par plan. On peut aussi penser aux séquences de visionnage de Lost Highway.
Le scénario est basique, mais il intrigue par son ambiance et surtout le film ne comporte quasiment aucun dialogue, tout se passant dans les regards, ce qui évite les dialogues inénarrables qui sont monnaie courante dans ce genre de production. La réalisation est soignée et le film donnera une suite, beaucoup moins cérébrale en 1993.
Cher Jordan, si tu veux tester pour le site des Russ Meyer ou des pornos cultes des années 70 (s'ils existent en DVD ou s'ils sont prévus), tu as carte blanche (sans jeu de mot...).
Roy Neary a écrit :Cher Jordan, si tu veux tester pour le site des Russ Meyer ou des pornos cultes des années 70 (s'ils existent en DVD ou s'ils sont prévus), tu as carte blanche (sans jeu de mot...).
Je confirme, je crois que la Rédac accueillerait avec grande curiosité et plaisir un tel papier sur le site. Pas par pose mais bien parce que certains de ses films participent de l'évolution de l'histoire du cinéma, notamment dans les années 70. Si tu veux faire une critique ou un dossier, en tous cas moi j'ai toute confiance en toi pour que ce soit intéressant sans virer au dossier Hot Vidéo.
Roy Neary a écrit :Cher Jordan, si tu veux tester pour le site des Russ Meyer ou des pornos cultes des années 70 (s'ils existent en DVD ou s'ils sont prévus), tu as carte blanche (sans jeu de mot...).
Je confirme, je crois que la Rédac accueillerait avec grande curiosité et plaisir un tel papier sur le site. Pas par pose mais bien parce que certains de ses films participent de l'évolution de l'histoire du cinéma, notamment dans les années 70. Si tu veux faire une critique ou un dossier, en tous cas moi j'ai toute confiance en toi pour que ce soit intéressant sans virer au dossier Hot Vidéo.
Inspiré, Mario Salieri qui avait réalisé un an avant Viva Italia, récidive avec ce film qui constitue l'un de ses premiers gros budgets ( on est loin cependant du budget d'un film français moyen qui doit tourner autour de 10 à 15 millions d'euros environ). Cela se voit à l'écran, avec la location d'un chateau, d'une rolls royce rutilante, toute une panoplie assez chic qui n'a rien à envier à la dentelle fine chère à Marc Dorcel.
Comme d'habitude les dialogues et le scénario sont on ne peut plus basiques voire insignifiants, le réal préférant filmer des ébats plutôt que des débats philosophiques. Comme à son habitude, Salieri tourne avec des plans aux fondus enchaînés, la plupart du temps très courts, avec beaucoup d'ellipses. Les cadrages obliques en contre plongée étant sa marque de fabrique, ceux-ci sont présents dans le film sans atteindre le "systématisme" de ses futurs films qui en seront remplis. La musique est plutôt mise en sourdine et les dialogues sont déplorables et surjoués. Cependant le film arrive à tisser une certaine fibre érotique avec ses situations libidineuses ( une scène de domination entre Nj de Bahia et son vrai mari dans la vie) donnant ainsi un parfum particulier. Les scènes sont assez classiques et semblent découpées pour ne pas durer trop longtemps.
Moyens conséquents obligent, le réal se paie le luxe d'offrir un casting énorme, avec plusieurs des plus grandes porn stars du début des années 90, on y verra par exemple Anita Rinaldi qui semble cependant complètement étrangère à ce qui se passe autour d'elle.
Limite crédible tout cela, même si le film possède une force indéniable.
7/10
John Constantine a écrit :Que vaut Viva Italia? Je me suis laissé dire que Salieri faisait ses films sur fond d'Italie mussolinienne...
J'ai zappé à la moitié de Viva Italia. Je lui trouve Eros supérieur en tous points. Il y a des moments où Salieri est à la lisière du ridicule dans certains de ses films à force de se servir d'un contexte historique particulier à des fins érotiques. Il s'en sort in extremis dans son film CKP, parce qu'il ne va pas trop loin et que son film se tient. Je préfère qu'un réalisateur de X évite de tomber dans le racolage gratuit sur fond historique.
John Constantine a écrit :Que vaut Viva Italia? Je me suis laissé dire que Salieri faisait ses films sur fond d'Italie mussolinienne...
J'ai zappé à la moitié de Viva Italia. Je lui trouve Eros supérieur en tous points. Il y a des moments où Salieri est à la lisière du ridicule dans certains de ses films à force de se servir d'un contexte historique particulier à des fins érotiques. Il s'en sort in extremis dans son film CKP, parce qu'il ne va pas trop loin et que son film se tient. Je préfère qu'un réalisateur de X évite de tomber dans le racolage gratuit sur fond historique.
ok, merci (curiosité parce qu'il y a Angelica Bella dedans je crois ). Est-ce que d'autres réals italiens ont fait des films X avec en toile de fond l'Italie fasciste (à part la nazisploitation), je veux dire des bons films? (je m'attends à une réponse négative... )
J'ai zappé à la moitié de Viva Italia. Je lui trouve Eros supérieur en tous points. Il y a des moments où Salieri est à la lisière du ridicule dans certains de ses films à force de se servir d'un contexte historique particulier à des fins érotiques. Il s'en sort in extremis dans son film CKP, parce qu'il ne va pas trop loin et que son film se tient. Je préfère qu'un réalisateur de X évite de tomber dans le racolage gratuit sur fond historique.
ok, merci (curiosité parce qu'il y a Angelica Bella dedans je crois ). Est-ce que d'autres réals italiens ont fait des films X avec en toile de fond l'Italie fasciste (à part la nazisploitation), je veux dire des bons films? (je m'attends à une réponse négative... )
Aucun à ma connaissance. Les puristes de Tinto Brass diront Salon Kitty. Le thème est trop dangereux pour s'y risquer, et ce n'est pas plus mal. Il y a un film de Grimaldi (prénom ?), qui s'appelle Blessures de Guerre et un autre de Salieri qui s'appelle Mamma.