Erotik topic
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- King of (lolli)pop
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Latex - Michael Ninn- 1995
Finalement c'est peut-être le dernier X marquant des années 90. Dans ce film tout est dit pour boucler une décennie qui sera passée du filmage camescope 8mm aux premieres images digitales. Latex est un parfait résumé et en ce sens un film ultime qui tourne définitivement une page, laissant la place au gonzo.
Ninn est le pendant alternatif et cyberpunk de Blake. Leurs univers sont à l'opposé, mais ils sont très proches paradoxalement. Tous deux ont commencé au même âge ou presque, tout deux ont une obsession pour l'image. Les points communs sont aussi autant de différence quant au traitement. A l'époque VIDEO 7 avait fait un comparatif filmographie à l'appui dans un numéro entre les deux très intéressant.
Bref, Ninn, en disciple cinéma de William Gibson ( auteur du NEUROMANCON) met en scène un univers futuriste sur fond de blue-screen, dans lequel un patient du nom de Malcolm Stevens est traqué par des medecins qui le pensent fou. Malcolm pense détenir un don qui lui permet de voir les fantasmes en serrant la main des personnes ( Dead Zone). Interrogé sur ses capacités, il commence à divaguer sur des théories ( empreintent à George Orwell comme au film Brazil), avant de découvrir les pulsions du docteur chef, une femme qui s 'occupe de son cas. Les écrans de la ville lui servent de projection mentale et à chaque coin de rue reconsituté par ordinateur, on assiste à des ébats. Malcolm est témoin des agissement d'un gourou qui galvanise les foules en voulant les soumettre à l'abstinence. Vision délirante recrée par ordinateur. Dans une scène en noir et blanc, Malcolm s'explique avec sa femme par rapport à ses problèmes et dans la scène suivante, elle apparaît dans un threesome ( une scène avec deux partenaires) devant les yeux incrédules de son mari. Malcolm finira par partir avec la vision de la femme idéalisée à bord d'une voiture avant qu'une surprise finale vienne tout remettre en question.
Oeuvre phare du cinéma de Ninn réalisée comme un clip, avec de nombreux effets digitaux, Latex est une pièce maîtresse, où les images sombres et torturées le disputent à une histoire d'amour fou. A l'époque révolutionnaire par l'utilisation du morphing, Latex se rapproche d'un Café Flesh mais sans la dimension apocalyptique. Ninn réalise des plans inoubliables ( la caméra louma qui descend de deux étages, le générique de début sur fond de musique baroque, la fin) et accompagne son film d'une musique en totale adéquation avec les images.
9/10
Finalement c'est peut-être le dernier X marquant des années 90. Dans ce film tout est dit pour boucler une décennie qui sera passée du filmage camescope 8mm aux premieres images digitales. Latex est un parfait résumé et en ce sens un film ultime qui tourne définitivement une page, laissant la place au gonzo.
Ninn est le pendant alternatif et cyberpunk de Blake. Leurs univers sont à l'opposé, mais ils sont très proches paradoxalement. Tous deux ont commencé au même âge ou presque, tout deux ont une obsession pour l'image. Les points communs sont aussi autant de différence quant au traitement. A l'époque VIDEO 7 avait fait un comparatif filmographie à l'appui dans un numéro entre les deux très intéressant.
Bref, Ninn, en disciple cinéma de William Gibson ( auteur du NEUROMANCON) met en scène un univers futuriste sur fond de blue-screen, dans lequel un patient du nom de Malcolm Stevens est traqué par des medecins qui le pensent fou. Malcolm pense détenir un don qui lui permet de voir les fantasmes en serrant la main des personnes ( Dead Zone). Interrogé sur ses capacités, il commence à divaguer sur des théories ( empreintent à George Orwell comme au film Brazil), avant de découvrir les pulsions du docteur chef, une femme qui s 'occupe de son cas. Les écrans de la ville lui servent de projection mentale et à chaque coin de rue reconsituté par ordinateur, on assiste à des ébats. Malcolm est témoin des agissement d'un gourou qui galvanise les foules en voulant les soumettre à l'abstinence. Vision délirante recrée par ordinateur. Dans une scène en noir et blanc, Malcolm s'explique avec sa femme par rapport à ses problèmes et dans la scène suivante, elle apparaît dans un threesome ( une scène avec deux partenaires) devant les yeux incrédules de son mari. Malcolm finira par partir avec la vision de la femme idéalisée à bord d'une voiture avant qu'une surprise finale vienne tout remettre en question.
Oeuvre phare du cinéma de Ninn réalisée comme un clip, avec de nombreux effets digitaux, Latex est une pièce maîtresse, où les images sombres et torturées le disputent à une histoire d'amour fou. A l'époque révolutionnaire par l'utilisation du morphing, Latex se rapproche d'un Café Flesh mais sans la dimension apocalyptique. Ninn réalise des plans inoubliables ( la caméra louma qui descend de deux étages, le générique de début sur fond de musique baroque, la fin) et accompagne son film d'une musique en totale adéquation avec les images.
9/10
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- Citoyen du Monde
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je comprends mieux pq tu as voulu ouvrir ce topicJordan White a écrit :Latex - Michael Ninn- 1995
Finalement c'est peut-être le dernier X marquant des années 90. Dans ce film tout est dit pour boucler une décennie qui sera passée du filmage camescope 8mm aux premieres images digitales. Latex est un parfait résumé et en ce sens un film ultime qui tourne définitivement une page, laissant la place au gonzo.
Ninn est le pendant alternatif et cyberpunk de Blake. Leurs univers sont à l'opposé, mais ils sont très proches paradoxalement. Tous deux ont commencé au même âge ou presque, tout deux ont une obsession pour l'image. Les points communs sont aussi autant de différence quant au traitement. A l'époque VIDEO 7 avait fait un comparatif filmographie à l'appui dans un numéro entre les deux très intéressant.
Bref, Ninn, en disciple cinéma de William Gibson ( auteur du NEUROMANCON) met en scène un univers futuriste sur fond de blue-screen, dans lequel un patient du nom de Malcolm Stevens est traqué par des medecins qui le pensent fou. Malcolm pense détenir un don qui lui permet de voir les fantasmes en serrant la main des personnes ( Dead Zone). Interrogé sur ses capacités, il commence à divaguer sur des théories ( empreintent à George Orwell comme au film Brazil), avant de découvrir les pulsions du docteur chef, une femme qui s 'occupe de son cas. Les écrans de la ville lui servent de projection mentale et à chaque coin de rue reconsituté par ordinateur, on assiste à des ébats. Malcolm est témoin des agissement d'un gourou qui galvanise les foules en voulant les soumettre à l'abstinence. Vision délirante recrée par ordinateur. Dans une scène en noir et blanc, Malcolm s'explique avec sa femme par rapport à ses problèmes et dans la scène suivante, elle apparaît dans un threesome ( une scène avec deux partenaires) devant les yeux incrédules de son mari. Malcolm finira par partir avec la vision de la femme idéalisée à bord d'une voiture avant qu'une surprise finale vienne tout remettre en question.
Oeuvre phare du cinéma de Ninn réalisée comme un clip, avec de nombreux effets digitaux, Latex est une pièce maîtresse, où les images sombres et torturées le disputent à une histoire d'amour fou. A l'époque révolutionnaire par l'utilisation du morphing, Latex se rapproche d'un Café Flesh mais sans la dimension apocalyptique. Ninn réalise des plans inoubliables ( la caméra louma qui descend de deux étages, le générique de début sur fond de musique baroque, la fin) et accompagne son film d'une musique en totale adéquation avec les images.
9/10

D. qui te suis absolument sur ta critique de Latex ( de Ninn et autre Cfae Flesh aussi d'ailleurs)
L'alcool ne résoudra pas tes problèmes, cela dit, le lait non plus...
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A propos, je suis à la recherche d'un doc sur le genre qui m'avais assez intéressé à l'époque (en 1996) sur C+: Un siècle de plaisirs, une sorte de best-of historique sur le X concocté par la Cinémathèque Française. Savez-vous s'il est dispo en VHs ou DVD?
je trouve qu'il était largement suffisant pour connaître le genre et en effet, il semblait que les films étaient bien plus interressants l y a 30 ans que ce qui se fait AJ8 (ceux réalisés depuis une dizaine d'années sont très ennuyeux et peu excitants en fin de compte).
je trouve qu'il était largement suffisant pour connaître le genre et en effet, il semblait que les films étaient bien plus interressants l y a 30 ans que ce qui se fait AJ8 (ceux réalisés depuis une dizaine d'années sont très ennuyeux et peu excitants en fin de compte).
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- Citoyen du Monde
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je crois que je l'ai encore...O'Malley a écrit :A propos, je suis à la recherche d'un doc sur le genre qui m'avais assez intéressé à l'époque (en 1996) sur C+: Un siècle de plaisirs, une sorte de best-of historique sur le X concocté par la Cinémathèque Française. Savez-vous s'il est dispo en VHs ou DVD?
je trouve qu'il était largement suffisant pour connaître le genre et en effet, il semblait que les films étaient bien plus interressants l y a 30 ans que ce qui se fait AJ8 (ceux réalisés depuis une dizaine d'années sont très ennuyeux et peu excitants en fin de compte).

tu parles bien du docu sur l'histoire du X depuis le debut jusqu'a nos jours diffuse sur Canal ?
L'alcool ne résoudra pas tes problèmes, cela dit, le lait non plus...
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Je les ai vu tous les Gorges Profondes, Derriére la porte verte, etc... Sur Canal +.
Mais aucun n'arrivent à égaler dans mes souvenirs ce Opening of Misty Beethoven.
A se procurer pour les actrices, le scénar (repompé
de My Fair Lady), et surtout pour l'extraordinaire musique de George Craig!
Le top du top je vous dis!

http://www.dvdclassik.com/forum/viewtop ... ight=misty [/img]
Mais aucun n'arrivent à égaler dans mes souvenirs ce Opening of Misty Beethoven.
A se procurer pour les actrices, le scénar (repompé

Le top du top je vous dis!

http://www.dvdclassik.com/forum/viewtop ... ight=misty [/img]
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Vu que Concupiscence, et Exhibition 99. Pas mal d'ailleurs.
Que devient Fovéa?
Il ne tourne plus le B.Root?
http://us.imdb.com/name/nm0740521/
Que devient Fovéa?
Il ne tourne plus le B.Root?

http://us.imdb.com/name/nm0740521/
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J'aimerais que tu arrêtes de signer comme cela, Dude, on va finir par confondre...Dude a écrit :D. qui te suis absolument sur ta critique de Latex ( de Ninn et autre Cfae Flesh aussi d'ailleurs)

Pour ma part, j'avais loué également en son temps The Uranus Experiment, sur base de critiques parlant d'un "vrai" film avec des scènes de cul amenées logiquement... Ben même dans ce cas, j'ai joué de la télécommande...
D., qui avait essayé Latex aussi, mais n'a pas accroché...
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- King of (lolli)pop
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O'Malley a écrit :A propos, je suis à la recherche d'un doc sur le genre qui m'avais assez intéressé à l'époque (en 1996) sur C+: Un siècle de plaisirs, une sorte de best-of historique sur le X concocté par la Cinémathèque Française. Savez-vous s'il est dispo en VHs ou DVD?
je trouve qu'il était largement suffisant pour connaître le genre et en effet, il semblait que les films étaient bien plus interressants l y a 30 ans que ce qui se fait AJ8 (ceux réalisés depuis une dizaine d'années sont très ennuyeux et peu excitants en fin de compte).
Je ne sais pas si c'est disponible en DVD, mais il existe un document presque exhaustif en deux parties : History of Blue Movie qui traite du genre depuis le début des années 10 jusqu'aux années 80. C'est sorti chez Blue One en DVD et VHS.
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oui, c'est bien celui_là: il était interessant, je trouvais... et pas mal de scènes qui m'avaient fortement impressionné....Dude a écrit :je crois que je l'ai encore...O'Malley a écrit :A propos, je suis à la recherche d'un doc sur le genre qui m'avais assez intéressé à l'époque (en 1996) sur C+: Un siècle de plaisirs, une sorte de best-of historique sur le X concocté par la Cinémathèque Française. Savez-vous s'il est dispo en VHs ou DVD?
je trouve qu'il était largement suffisant pour connaître le genre et en effet, il semblait que les films étaient bien plus interressants l y a 30 ans que ce qui se fait AJ8 (ceux réalisés depuis une dizaine d'années sont très ennuyeux et peu excitants en fin de compte).![]()
tu parles bien du docu sur l'histoire du X depuis le debut jusqu'a nos jours diffuse sur Canal ?

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