Un sacré possessif, le père Sternberg. Il a balancé quelques saloperies (une de ses spécialités) sur Marlene dans son autobiographie (très drôle par ailleurs, dès lors qu'on accepte que la haute opinion que le bonhomme se fait de lui-même), comme quoi il a été le seul à savoir dirigé Marlene, et que sa carrière se résume aux seuls films qu'ils ont tourné ensemble.Ballin Mundson a écrit :D'après Maria Riva, Marlène se plaignait que Von Sternberg (jaloux ) lui imposait exprès comme leading men des "raseurs et des homos".Tom Peeping a écrit :J'imagine que comme pour Marilyn plus tard, le studio imposait des acteurs passe-partout avec Dietrich pour l'isoler et la diviniser dans son statut de star.
Josef Von Sternberg (1894-1969)
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Il n'empêche que,quand on fait référence à Marlène,les films qui viennent spontanément à l'esprit sont ceux réalisés par Sternberg.Griff Bonnell a écrit :Un sacré possessif, le père Sternberg. Il a balancé quelques saloperies (une de ses spécialités) sur Marlene dans son autobiographie (très drôle par ailleurs, dès lors qu'on accepte que la haute opinion que le bonhomme se fait de lui-même), comme quoi il a été le seul à savoir dirigé Marlene, et que sa carrière se résume aux seuls films qu'ils ont tourné ensemble.Ballin Mundson a écrit : D'après Maria Riva, Marlène se plaignait que Von Sternberg (jaloux ) lui imposait exprès comme leading men des "raseurs et des homos".

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Ta signature, bien qu'un tantinet fétichiste, est délicieuse. S'agit-il de Sadie McKee ? (je ne l'ai pas vu)Ballin Mundson a écrit :et la musique. C'est lui qui joue du violon pendant la scène du banquet de mariage.Lylah Clare a écrit :[ Il paraît qu'il a tout créé lui-même : pas seulement la mise en scène, mais la déco, les costumes, les éclairages évidemment...

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Je viens de découvrir mon premier Sternberg avec L'Impératrice Rouge. Et je trouve que c'est un film tout bonnement dingue, par sa mise en scène constemment inspirée et inventive (des mouvements de caméras remarquables tout du long, dans les scènes de cérémonies ou de banquets), mais aussi son humour, ses dialogues enlevés et pleins de sous entendus, son erotismes, ses poussées presque trash (le début!
).. Les passages dialogués mettant en valeur des acteurs qui se régalent (autant Marlène que les seconds rôles tous succulents) succèdent à des grands moments de cinéma parfois basés sur le montage, qui fonctionnent presque comme des etranges envolées encore issues du cinéma muet mais qui s'expriment avec harmonie. Les séquence des bougies, j'aurai presque envie de donner ça comme définition flash du cinéma. Sofia Coppola s'est encore bien servie pour sa récente Marie Antoinette finalement. Un film incroyable, d'une rare vivacité, constemment enthousiasmant! Si pleins d'autres films du réal sont de ce niveau je crois que je vais me régaler! 


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c'est malheureusement loin d'être le cas.Ben Castellano a écrit :Si pleins d'autres films du réal sont de ce niveau je crois que je vais me régaler!
Autant L'impératrice rouge est un chef d'oeuvre n'a pas pris une ride grâce à sa direction artistique absolument exceptionnelle ainsi qu'à toutes les qualités que tu as énumérées, autant les autres films de Sternberg que j'ai pus voir ont beaucoup vieilli en raison de leur exotisme de pacotille, d'intrigues surannées et surtout de mises en scène beaucoup plus sages.
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100% d'accord avec toi et en particulier avec le parallèle entre avec L'Impératrice Rouge et Marie Antoinette. J'en avais parlé sur le topic consacré au film de Mademoiselle Coppola : http://www.dvdclassik.com/forum/viewtop ... &start=255Ben Castellano a écrit :Je viens de découvrir mon premier Sternberg avec L'Impératrice Rouge. Et je trouve que c'est un film tout bonnement dingue, par sa mise en scène constemment inspirée et inventive (des mouvements de caméras remarquables tout du long, dans les scènes de cérémonies ou de banquets), mais aussi son humour, ses dialogues enlevés et pleins de sous entendus, son erotismes, ses poussées presque trash (le début!).. Les passages dialogués mettant en valeur des acteurs qui se régalent (autant Marlène que les seconds rôles tous succulents) succèdent à des grands moments de cinéma parfois basés sur le montage, qui fonctionnent presque comme des etranges envolées encore issues du cinéma muet mais qui s'expriment avec harmonie. Les séquence des bougies, j'aurai presque envie de donner ça comme définition flash du cinéma. Sofia Coppola s'est encore bien servie pour sa récente Marie Antoinette finalement. Un film incroyable, d'une rare vivacité, constemment enthousiasmant! Si pleins d'autres films du réal sont de ce niveau je crois que je vais me régaler!
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Bah pour le coup c'était bien vu effectivement! L'arrivée en terre etrangère, le souverain loin de répondre aux attentes de la jeune princesse, l'apprentissage et la frivolité insouciante, le fait aussi que tout sois vu du point de vue de la cours et la façon assez fermée dont se joue l'évènement historique à la fin.
Reste le triomphe pour Catherine II, alors que dans "Marie Antoinette" ce n'est pas vraiment le cas, mais la riposte "femme de pouvoir" n'est pas mise en valeur (et pourtant c'était aussi une dimension de Marie Antoinette, là je me rends compte que Sternberg a choisi avec succès de traiter les deux aspects pour sa part).
Reste le triomphe pour Catherine II, alors que dans "Marie Antoinette" ce n'est pas vraiment le cas, mais la riposte "femme de pouvoir" n'est pas mise en valeur (et pourtant c'était aussi une dimension de Marie Antoinette, là je me rends compte que Sternberg a choisi avec succès de traiter les deux aspects pour sa part).
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Toujours d'accord avec ce que tu écris. Et finalement je trouve que le film de Sofia Coppola est finalement beaucoup moins ambitieux, beaucoup plus modeste que le film de Sternberg qui lui va au bout de son sujet aussi bien formelement que scénaristiquement.Ben Castellano a écrit : Reste le triomphe pour Catherine II, alors que dans "Marie Antoinette" ce n'est pas vraiment le cas, mais la riposte "femme de pouvoir" n'est pas mise en valeur (et pourtant c'était aussi une dimension de Marie Antoinette, là je me rends compte que Sternberg a choisi avec succès de traiter les deux aspects pour sa part).
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Bonjour à tous,
je suis nouveau sur ce forum... mais je dois dire que mes premières amours cinéphiliques furent Marlè,e Dietrich et Humphrey Bogart (avant la découverte du cinéma muet...).
En ce qui concerne les films de la collaboration Sternberg/Dietrich, même si "l'impératrice rouge" est pour moi le meilleur, j'ai un faible pour "blonde venus" (et le morceau "voodoo dance").
Toutefois, j'ajouterais qu'il faut tous les voir au moins une fois pour embrasser l'ensemble de cette collaboration fructueuse et se faire sa propre idée.
"l'ange bleu", découvert après plusieurs films US du duo, m'avait beaucoup déçu. Mais il faudrait que je le revoie !!
je suis nouveau sur ce forum... mais je dois dire que mes premières amours cinéphiliques furent Marlè,e Dietrich et Humphrey Bogart (avant la découverte du cinéma muet...).
En ce qui concerne les films de la collaboration Sternberg/Dietrich, même si "l'impératrice rouge" est pour moi le meilleur, j'ai un faible pour "blonde venus" (et le morceau "voodoo dance").
Toutefois, j'ajouterais qu'il faut tous les voir au moins une fois pour embrasser l'ensemble de cette collaboration fructueuse et se faire sa propre idée.
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Fan de cinéma muet et ciné US :
- Lubitsch, maître du hors-champ et de la suggestion ; "J'aime faire appel à l'intelligence du spectateur"
- j'aime la bonhommie d'Eugene Palette !
Rôliste depuis près de 40 ans !
(paladin - investigateur)
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J'ai vraiment du mal avec Sternberg ( et donc les films en duo avec Dietrich dont je ne suis pas un grand fan celà dit, sa beauté ne me touche pas ).
les personnages et l'histoire même de La femme et le Pantin m'avait réellement agacé malgré une certaine demesure dans les artifices de la mise en scène ( costumes, mouvement de caméra, foules, décors etc... ).
J'étais resté completement de marbre devant The Shanghai Gesture ( la VF d'Arté n'arrangeait rien
).
Coeurs Brisés m'a à peine plus convaincu mais de peu.
La mise en scène est certes souvent travaillé avec un soin incroyable aux cadres, toujours surchargés de figurants, d'objets, de décors, et aux des travelling esthétiques mais l'histoires encore une fois me laissent insensible voire m'énerve par sa psychologie ratée et sa directeur d'acteurs datée. Gary Cooper est par exemple perpétuellement horripilant avec un jeu plus outrancier qu'au pire temps du muet.
Dietrich s'en sort mieux heureusement avec dignité et passion.
Dommage surtout que le script soit si mal exploité en sacrifiant le personnage le plus intéressant (le riche prétendant qui par amour se montre compréhensible envers les sentiments de Dietrich et l'aide à le retrouver).
On se consolera avec la dernière scène (muette) pour le coup sublime avec des images plus que jamais magnifiques. C'est maigre cela dit.
les personnages et l'histoire même de La femme et le Pantin m'avait réellement agacé malgré une certaine demesure dans les artifices de la mise en scène ( costumes, mouvement de caméra, foules, décors etc... ).
J'étais resté completement de marbre devant The Shanghai Gesture ( la VF d'Arté n'arrangeait rien

Coeurs Brisés m'a à peine plus convaincu mais de peu.
La mise en scène est certes souvent travaillé avec un soin incroyable aux cadres, toujours surchargés de figurants, d'objets, de décors, et aux des travelling esthétiques mais l'histoires encore une fois me laissent insensible voire m'énerve par sa psychologie ratée et sa directeur d'acteurs datée. Gary Cooper est par exemple perpétuellement horripilant avec un jeu plus outrancier qu'au pire temps du muet.
Dietrich s'en sort mieux heureusement avec dignité et passion.
Dommage surtout que le script soit si mal exploité en sacrifiant le personnage le plus intéressant (le riche prétendant qui par amour se montre compréhensible envers les sentiments de Dietrich et l'aide à le retrouver).
On se consolera avec la dernière scène (muette) pour le coup sublime avec des images plus que jamais magnifiques. C'est maigre cela dit.
Dernière modification par bruce randylan le 20 avr. 20, 16:03, modifié 1 fois.
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