La Ligne Rouge (Terrence Malick - 1998)
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La Ligne Rouge (Terrence Malick - 1998)
Même au bout de trois visions espacées d'un peu plus de quatre ans au total, je ne me lasse pas de ce fim, qui est plus qu'un simple long-métrage sur la Guerre du Pacifique.
Tout concourt à en faire une oeuvre hors du commun : le casting ( Nick Nolte dans son meilleur rôle à mes yeux, Sean Penn parfait comme d'habitude, John Cusak, Woody Harrelson, Ben Chaplin et surtout la révélation du film Jim Caveziel qui pour moi n'a pas encore confirmé tout le talent qu'il laisse apparaître dans ce film), la musique de Hanz Zimmer qui n'est ni trop larmoyante ni pas assez concernée, la photo, et puis la patte du réalisateur, qu'on reconnaît dans certains plans frôlant le sublime.
Bien sûr on ne peut pas être tous d'accord sur ce long-métrage. pour certains un film lénifiant où la voix-off rivalise de roublardise, un film ennuyeux et trop comtemplatif. Pour les autres, un chef-d'oeuvre à la beauté folle, dont chaque plan frôle la perfection plastique, une leçon de cinéma.
La ligne Rouge reste à mes yeux, l'un des derniers cinq films majeurs depuis 98.
Tout concourt à en faire une oeuvre hors du commun : le casting ( Nick Nolte dans son meilleur rôle à mes yeux, Sean Penn parfait comme d'habitude, John Cusak, Woody Harrelson, Ben Chaplin et surtout la révélation du film Jim Caveziel qui pour moi n'a pas encore confirmé tout le talent qu'il laisse apparaître dans ce film), la musique de Hanz Zimmer qui n'est ni trop larmoyante ni pas assez concernée, la photo, et puis la patte du réalisateur, qu'on reconnaît dans certains plans frôlant le sublime.
Bien sûr on ne peut pas être tous d'accord sur ce long-métrage. pour certains un film lénifiant où la voix-off rivalise de roublardise, un film ennuyeux et trop comtemplatif. Pour les autres, un chef-d'oeuvre à la beauté folle, dont chaque plan frôle la perfection plastique, une leçon de cinéma.
La ligne Rouge reste à mes yeux, l'un des derniers cinq films majeurs depuis 98.
Dernière modification par Jeremy Fox le 8 avr. 08, 17:11, modifié 1 fois.
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Re: La ligne rouge de Terrence Malick
Pareil, le seul film dernièrement (avec Eyes Wide Shut et Le Pianiste) où je me suis dit : "Putain, je viens d'assister en salle à la naissance d'un futur classique".Jordan White a écrit : La ligne Rouge reste à mes yeux, l'un des derniers cinq grands films majeurs depuis 98.
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Re: La ligne rouge de Terrence Malick
Je fais partie de la seconde catégorie...Jordan White a écrit :Bien sûr on ne peut pas être tous d'accord sur ce long-métrage. pour certains un film lénifiant où la voix-off rivalise de roublardise, un film ennuyeux et trop comtemplatif. Pour les autres, un chef-d'oeuvre à la beauté folle, dont chaque plan frôle la perfection plastique, une leçon de cinéma.

Cela va faire 3 ans que j'ai vu ce film...et je ne m'en suis toujours pas remis.
Tout simplement l'un des plus beaux films que j'ai jamais vus, un immense chef-d'oeuvre.
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Re: La ligne rouge de Terrence Malick
J'en fais partie. Fait partie de mon Top. Est même l'un des plus grand films que j'ai jamais vu. J'en ai pleuré la première fois.Jordan White a écrit : Pour les autres, un chef-d'oeuvre à la beauté folle, dont chaque plan frôle la perfection plastique, une leçon de cinéma.
La ligne Rouge reste à mes yeux, l'un des derniers cinq films majeurs depuis 98.
Pareil.Simone Choule a écrit :Pareil, le seul film dernièrement (avec Eyes Wide Shut et Le Pianiste) où je me suis dit : "Putain, je viens d'assister en salle à la naissance d'un futur classique".
Pareil. Y a rien d'autre à dire.Nikita a écrit :Les chants, les derniers plans sur Caviezel, j'en frissonne rien que d'y penser
Tu ferais mieux de donner des indices dans "Une scène, un film".Tuck Pendleton a écrit :extremement décevant En y mettant tout ma bonne volonté je n'arrive toujours pas à rentrer dans ce film qui me parait pompeux, poseur, maniéré...

Ouf, qui vous demande de bien voir sa signature...
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J'aime beaucoup aussi.
Le seul reproche que j'aurais à faire est que parfois, j'ai l'impression que Mallick n'insiste pas assez sur le coté "sale" de la guerre. Le coté lyrique et poétique semblant parfois trop mis en avant par rapport à la vrai réalité d'une guerre, ces horreurs, ces abominations ...
Il ne reste qu'une certaine illusion de tout ça et non un constat.
Une grosse claque quand même de ces dernières années.
Le seul reproche que j'aurais à faire est que parfois, j'ai l'impression que Mallick n'insiste pas assez sur le coté "sale" de la guerre. Le coté lyrique et poétique semblant parfois trop mis en avant par rapport à la vrai réalité d'une guerre, ces horreurs, ces abominations ...
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Dans ce cas, on devrait faire le même reproche à "Apocalypse now"... Parce qu'au niveau illusion et constat, on peut pas dire que Coppola a fait dans l'ultra réaliste.P'tit gars a écrit :J'aime beaucoup aussi.
Le seul reproche que j'aurais à faire est que parfois, j'ai l'impression que Mallick n'insiste pas assez sur le coté "sale" de la guerre.
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Là je pense que c'est une question d'interprétation. La Nature est un sanctuaire fragile violé par la barbarie de l'Homme dans La Ligne Rouge. Autrefois havre de paix, celui-ci s'est transformé en un lieu où la mort est présente dans tous les recoins de l'espace n'épargnant personne, la scène où Sean Penn essaie de sauver un soldat qui gît sur le sol les tripes ouvertes le montre bien. On retrouve la même présence morbide au milieu d'un paradis terrestre quand Jim Caveziel nettoie un brancard encore humecté de traces de sang. La rivière qui coule accueille ce qu'il reste du combattant. Un peu comme si elle saisissait son âme. Le film recèle de ce genre de scènes.P'tit gars a écrit :J'aime beaucoup aussi.
Le seul reproche que j'aurais à faire est que parfois, j'ai l'impression que Mallick n'insiste pas assez sur le coté "sale" de la guerre. Le coté lyrique et poétique semblant parfois trop mis en avant par rapport à la vrai réalité d'une guerre, ces horreurs, ces abominations ...
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Un film que je zappe tant il me fatigue. Trop de verbiages, de soliloques, de pseudo réflexion sur la vacuité de la guerre. Je sais que beaucoup considèrent ce Mallick comme un grand film, ce n'est pas mon cas. Faudrait que je me force à el revoir pour faire une liste exhaustive de ce que je lui reproche...

ok, apocalypse now part en trip baroque à la fin. il y a des scènes assez barrées.Ouf Je Respire a écrit :Dans ce cas, on devrait faire le même reproche à "Apocalypse now"... Parce qu'au niveau illusion et constat, on peut pas dire que Coppola a fait dans l'ultra réaliste.P'tit gars a écrit :J'aime beaucoup aussi.
Le seul reproche que j'aurais à faire est que parfois, j'ai l'impression que Mallick n'insiste pas assez sur le coté "sale" de la guerre.
mais aussi des scènes dures comme celle où Willard exécute la Viet.
et pendant l'attaque des hélicos, même si celle ci a un côté grandiose/exaltant, on voit aussi des blessés grave
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Et en même temps, s'il avait insisté là dessus, il y aurait eu un coté moraliste qui aurait dépareillé avec le reste du film, non?P'tit gars a écrit :Le seul reproche que j'aurais à faire est que parfois, j'ai l'impression que Mallick n'insiste pas assez sur le coté "sale" de la guerre.
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C'est justement la force du film... Il ne place pas l'humain plus haut qu'un arbre ou un crocodile. La barbarie de l'homme semble faire partie de l'état naturel des choses. Du grand TOUT...P'tit gars a écrit :J'aime beaucoup aussi.
Le seul reproche que j'aurais à faire est que parfois, j'ai l'impression que Mallick n'insiste pas assez sur le coté "sale" de la guerre. Le coté lyrique et poétique semblant parfois trop mis en avant par rapport à la vrai réalité d'une guerre, ces horreurs, ces abominations ...
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Mais ce regard démiurge, presque détaché, crée effectivement quelque chose de très troublant.