George Cukor (1899-1983)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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Lord Henry
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Diffusion sur TPS Cinéclub, le samedi 18 à 21h, d'un excellent documentaire consacré au réalisateur, Autour de Cukor.
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Sybille
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Born Yesterday / Comment l'esprit vient aux femmes
George Cukor (1950) :

Une comédie sympathique et moins légère qu'il n'y paraît au premier abord. Finalement le spectateur a la confirmation, si besoin est, qu'il ne suffit pas d'avoir de l'esprit, mais aussi du coeur. Le film sert également de véhicule pour rappeler l'importance des principes démocratiques, et même si la critique est quelque peu superficielle, elle n'en reste pas moins bel et bien présente. Cependant il ne s'agit pas de l'intérêt principal de l'histoire. Celui-ci réside plutôt dans la prise de conscience de Billie Dawn, une jeune femme un peu sotte qui, grâce à son "conseiller culturel" Paul Varall, comprend qu'elle n'a pas à se laisser marcher sur les pieds par son soi-disant fiancé - avec une revendication justifiée des droits de la femme au passage. Judy Holliday est excellente : sa voix, ses expressions, tout son jeu contribue à rendre son personnage le plus drôle possible, et au fond pas mal attachant. William Holden est bon également même si moins présent à l'écran (personnellement j'aime beaucoup cet acteur). Et pour compléter ce duo, il y a Broderick Crawford, en homme autoritaire et imbu de lui-même, qui se retrouve vite dépassé par la transformation de sa fiancée, qu'il a pourtant lui-même orchestrée ("Il faudra trouver quelqu'un pour qu'elle redevienne bête" :D ). Ca traîne un peu en longueur par moment, c'est assez théâtral dans la mise en scène (pas étonnant puisque le film s'inspire de la pièce de Garson Kanin où d'ailleurs Miss Holliday incarnait déjà ce personnage), mais on passe quand même un agréable moment. 7/10
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Sybille
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Les Girls
George Cukor (1957) :

Une comédie musicale d'assez bonne facture, mais que j'ai néanmoins trouvé plutôt décevante. Aucun numéro musical (qui se comptent d'ailleurs sur les doigts de la main), que ce soit danse ou chanson, ne m'a paru digne d'intérêt, mis à part le semblant de ballet final, avec Gene Kelly en blouson noir et une danseuse serveuse de drugstore.
Le reste m'a juste ennuyé, et j'ai trouvé le temps long. Il n'y a ainsi finalement pas beaucoup d'humour non plus.
A sauver : la présence de Gene Kelly (c'est assez drôle de l'entendre parler français :D ) et une idée de départ originale et bien menée en ce qui concerne l'histoire. A part ça... 5/10
Judyline
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My fair lady (1964) de George Cukor
7,5/10

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Un film qui, à l’instar d’un gros gâteau (de fête), semble au départ un peu lourd et difficile à avaler, mais qui à chaque cuillérée se révèle de plus en plus succulent.

Cette comédie musicale s’avère pleine de charmes : le charme de la surprenante et toujours aussi adorable Audrey Hepburn, le charme du séduisant Rex Harrison, le charme des chansons d’Alan Jay Lerner, le charme des costumes (parfois extravagants) de Cecil Beaton et le charme de la mise en scène de George Cukor. Un mélange grandiose qui offre un film bien intéressant, sans pour autant être un véritable chef-d’œuvre à mes yeux.

Car malgré des moments parfois un peu ‘creux’ ou longs, le film ne sombre ni dans l’ennui, ni dans la mièvrerie. Ce qui m’a peut-être le plus ‘amusée’, c’est d’entendre Audrey Hepburn chanter comme une chanteuse d’opéra (ah, les ‘charmes’ du doublage…).

L’histoire d’Eliza Doolittle, jeune vendeuse de fleur transformée (ou plutôt modelée) en magnifique Lady par le professeur de diction ronchon Henry Higgins est agréable, colorée (même le noir et le blanc font ici partis des couleurs) et romantique. Une romance qui réchauffe le cœur par ces froides soirées hivernales !
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Miss Nobody
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Sybille a écrit :Les Girls
George Cukor (1957) :

Une comédie musicale d'assez bonne facture, mais que j'ai néanmoins trouvé plutôt décevante. Aucun numéro musical (qui se comptent d'ailleurs sur les doigts de la main), que ce soit danse ou chanson, ne m'a paru digne d'intérêt, mis à part le semblant de ballet final, avec Gene Kelly en blouson noir et une danseuse serveuse de drugstore.
Le reste m'a juste ennuyé, et j'ai trouvé le temps long. Il n'y a ainsi finalement pas beaucoup d'humour non plus.
A sauver : la présence de Gene Kelly (c'est assez drôle de l'entendre parler français :D ) et une idée de départ originale et bien mené en ce qui concerne l'histoire. A part ça... 5/10
J'en étais sorti un poil plus enthousiasmée que toi, mais un peu décue aussi (notamment en ce qui concerne les numéros musicaux). Par contre, le "ballet", excellent pastiche du film "the wild one", me tient beaucoup à coeur (surtout après plusieurs visionnages de cette séquence uniquement). La musique de Cole Porter est une merveille... :D
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Sybille
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Judyline a écrit :My fair lady (1964) de George Cukor
7,5/10

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Un film qui, à l’instar d’un gros gâteau (de fête), semble au départ un peu lourd et difficile à avaler, mais qui à chaque cuillérée se révèle de plus en plus succulent.

Cette comédie musicale s’avère pleine de charmes : le charme de la surprenante et toujours aussi adorable Audrey Hepburn, le charme du séduisant Rex Harrison, le charme des chansons d’Alan Jay Lerner, le charme des costumes (parfois extravagants) de Cecil Beaton et le charme de la mise en scène de George Cukor. Un mélange grandiose qui offre un film bien intéressant, sans pour autant être un véritable chef-d’œuvre à mes yeux.

Car malgré des moments parfois un peu ‘creux’ ou longs, le film ne sombre ni dans l’ennui, ni dans la mièvrerie. Ce qui m’a peut-être le plus ‘amusée’, c’est d’entendre Audrey Hepburn chanter comme une chanteuse d’opéra (ah, les ‘charmes’ du doublage…).

L’histoire d’Eliza Doolittle, jeune vendeuse de fleur transformée (ou plutôt modelée) en magnifique Lady par le professeur de diction ronchon Henry Higgins est agréable, colorée (même le noir et le blanc font ici partis des couleurs) et romantique. Une romance qui réchauffe le cœur par ces froides soirées hivernales !
Bonne critique :wink:

C'est la première fois que tu le regardais ? Je n'avais pas non plus été totalement enthousiasmée lors de sa découverte, en particulier le numéro d'Audrey dans la rue avec Jeremy Brett, après la grande soirée (je trouvais la façon dont elle commençait à chanter un peu incongrue - ça m'a fait la même impression pendant longtemps dans West Side Story quand Maria entonne son "Oh no Anita no" en réponse à son amie dans le numéro "A boy like that"). J'avais oublié le film pendant un an, puis j'ai reçu l'édition collector, et c'est depuis devenu un de mes films préféré. :D
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Sybille
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Miss Nobody a écrit :Les Girls
George Cukor (1957) :

J'en étais sorti un poil plus enthousiasmée que toi, mais un peu décue aussi (notamment en ce qui concerne les numéros musicaux). Par contre, le "ballet", excellent pastiche du film "the wild one", me tient beaucoup à coeur (surtout après plusieurs visionnages de cette séquence uniquement). La musique de Cole Porter est une merveille... :D
Dans les numéros musicaux, le numéro raté avec la corde s'annonçait pas trop mal, dommage qu'il reste inachevé, il aurait sans doute été bien. :D
Et pareil, je pense que le "ballet" est le numéro le plus intéressant du film, mais trop court hélas :(

Sinon j'adore Cole Porter, mais là (à part dans le ballet donc), sa musique ne m'a pas marquée plus que ça (et impossible de réécouter, j'ai rendu la VHS).
Judyline
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Miss Nobody a écrit :
Sybille a écrit :Les Girls
George Cukor (1957) :

5/10
J'en étais sorti un poil plus enthousiasmée que toi, mais un peu décue aussi (notamment en ce qui concerne les numéros musicaux). Par contre, le "ballet", excellent pastiche du film "the wild one", me tient beaucoup à coeur (surtout après plusieurs visionnages de cette séquence uniquement). La musique de Cole Porter est une merveille... :D
J'avais pour ma part vraiment bien apprécié ce film, plus pour son scénario que pour les morceaux musicaux (à l'exception du précité 'The wild one' bien sûr :) ).
Mais peut-être que le fait que je savais que le film ne comportait pas tellement de numéros musicaux à fait que je me suis plus concentrée sur l'histoire...
Une histoire qui m'a vraiment bien divertie!
Sybille a écrit :C'est la première fois que tu le regardais ?
Oui, je l'ai découvert aujourd'hui! Une découverte assez réussie! :) (Le DVD finira sans doute par atterir sur mon étagère)

Ma prochaine étape: West side story ! Si je ne le regarde pas ce mois-ci, je veux bien être transformée en chair à pâté... ou plutôt en foie gras (avec une pointe de confit d'oignons...)
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AtCloseRange
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Message par AtCloseRange »

Hantise (Gaslight) - George Cukor
J'ai réessayé d'apprécier ce Cukor mais l'absence totale de suspense (lié à la faiblesse du matérieau de départ), le jeu de Charles Boyer font que je ne rentre vraiment pas dans le film. Même la grande Ingrid Bergman en fait trop (ce qui ne l'a pas empêché de gagner son premier Oscar).
Heureusement qu'Angela Lansbury (dans son premier rôle) et Joseph Cotten sont là.
Je crois me rappeler avoir vu la première version avec Anton Walbrook qui m'avait semblé bien meilleure.
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Sybille
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Women / Femmes
George Cukor (1939) :

Cette brillante comédie entraîne le spectateur dans un tourbillon de dialogues jubilatoires, au rythme très très rapide, et portés par des actrices au meilleur de leur forme, qui s'égratinent les unes les autres à coup de répliques bien senties. L'humour grinçant et ironique à souhait fait mouche à chaque fois, tandis que l'élégance - ou l'extravagance c'est selon - des costumes et des coiffures ravira les amateurs de mode. Une séquence de défilé ponctue d'ailleurs le film à mi-chemin, et passe alors temporairement en Technicolor, juste avant de retrouver son noir et blanc simple et lumineux. Le découpage passe de scène en scène avec beaucoup d'efficacité, et l'origine théâtrale du film parvient à se faire oublier. Toutes les actrices sont formidables, mais j'ai une petite préférence pour Rosalind Russell, qui est absolument géniale dans son rôle. Elle incarne son personnage avec un sérieux extrême, le rendant ainsi d'autant plus amusant, une femme pour qui bavardages et potins sont les principaux délices de sa vie. En résumé, "Femmes" est une de ces comédie caractéristiques des années 1930 : un film plein de dérision qui contient son lot de répliques piquantes et inattendues. Une belle réussite donc, étincelante de bout en bout. 9/10
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Miss Nobody
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Cool! Si ca t'a plu, ça va surement me plaire aussi! :D
Judyline
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Sybille a écrit :
Women / Femmes
George Cukor (1939) :

9/10
Tu ne fais qu'achever de me convaincre de l'acheter (prochainement)! :D
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Message par Profondo Rosso »

Vacances de Georges Cukor (1938)
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Très beau film contre le carcans des apparences, la courses à la réussite materielle et le conformisme. Cary Grant sur le point de se retrouver coincé dans un mariage en forme de prison doré va trouver en Katherine Hepburn la soeur de sa fiancée un esprit libertaire proche du sien. Grande prestation de Katherine Hepburn émouvante en fille riche étouffée dans son milieu et de Cary Grant grand enfant dont la legereté s'estompe au fur et à mesure qu'il est happé dans la haute société. Quelques très belles scènes entre les deux comme toute la longues séquence de la reception improvisée en plein bal guindé ou le début très drôle ou Cary Grant fait l'ahuri dans la trop grande maison luxueuse de sa fiancée. La confrontation d'une idéologie plus libertaire (presque hippie avant l'heure) et d'une autre plus pragmatique et materialiste, grand film et tellement superieur à "Indiscretions" plus acclamé il me semble. 6/6
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Profondo Rosso
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Comment l'esprit vient au femmes de Georges Cukor (1950)

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Intèrprétation trop caricaturale (Judy Hollyday insupportable et cett voix aigu et nasillarde de mégère au bout de 2h j'en pouvait plus, Broderick Crawford qui en fait des caisse en millardaire tyrannique) réalisation évocant un peu trop souvent le théâtre filmé et de grosse longueurs finissent par plomber pour de bon le spectateurs. Malgré un bon William Holden et une histoire interessante avec cette blonde inculte qui s'éducque et s'ouvre au monde c'est raté. 2,5/6
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Jack Griffin
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Message par Jack Griffin »

Profondo Rosso a écrit :Comment l'esprit vient au femmes de Georges Cukor (1950)

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Intèrprétation trop caricaturale (Judy Hollyday insupportable et cett voix aigu et nasillarde de mégère au bout de 2h j'en pouvait plus, Broderick Crawford qui en fait des caisse en millardaire tyrannique) réalisation évocant un peu trop souvent le théâtre filmé et de grosse longueurs finissent par plomber pour de bon le spectateurs. Malgré un bon William Holden et une histoire interessante avec cette blonde inculte qui s'éducque et s'ouvre au monde c'est raté. 2,5/6
J'avais au contraire trouvé ce film particulirement jouissif grace aux acteurs (fan de la perf de Judie Holliday) et à la façon dont Cukor arrivait à dynamiser ces plans (parfois des gros blocs de plan séquences)
la partie de cartes
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