De la vie des marionnettes (Ingmar Bergman - 1980)
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De la vie des marionnettes (Ingmar Bergman - 1980)
13ème film du maître suédois chroniqué sur DVDClassik. Chiffre porte-bonheur pour un survol de la carrière de Bergman que nous sommes fiers de présenter aux lecteurs (on ne va pas faire le modeste sur ce coup).
Aujourd'hui, le mystérieux (quoique plus maintenant) William Lee poursuit sa quête du graal bergmanien.
De la vie des marionnettes
Aujourd'hui, le mystérieux (quoique plus maintenant) William Lee poursuit sa quête du graal bergmanien.
De la vie des marionnettes
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- antépiphoromaniaque
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Je partage complétement le sentiment d'Olivier : c'est le film le plus absolument radical et sombre de Bergman ! Il n'y a plus de sensualité, plus de Dieu, plus rien...
De la vie des Marionnettes exprime magistralement la terreur d'être un homme et d'être en vie. C'est un film anti-humaniste au possible qui pointe la vacuité du monde avec une froideur et une précision tétanisante.
C'est un vrai film dangereux (à ne pas montrer à un dépressif), aiguisé comme une lame et qui n'a peut être qu'un seul autre équivalent : le Salo de Pasolini. Ces deux films ont la froideur lucide du Diable...
Alors vous allez dire : "l'est pas marrant ton film là, pô envie d'le voir".
Etrangement, De la vie des Marionnettes me rassure in fine quant à l'état de ce monde. Qu'un artiste ait eu le courage d'un tel film me bouleverse et me remplit de joie.
PS : Ces marionnettes m'ont d'ailleurs énormément aidé à aborder une scène de mon court métrage : la séquence où le patient raconte son cauchemar à son psy. Je l'ai étudié avec mon comédien toute une après-midi...
Voilà comment discrètement se comparer à Bergman, mine de rien !
De la vie des Marionnettes exprime magistralement la terreur d'être un homme et d'être en vie. C'est un film anti-humaniste au possible qui pointe la vacuité du monde avec une froideur et une précision tétanisante.
C'est un vrai film dangereux (à ne pas montrer à un dépressif), aiguisé comme une lame et qui n'a peut être qu'un seul autre équivalent : le Salo de Pasolini. Ces deux films ont la froideur lucide du Diable...
Alors vous allez dire : "l'est pas marrant ton film là, pô envie d'le voir".
Etrangement, De la vie des Marionnettes me rassure in fine quant à l'état de ce monde. Qu'un artiste ait eu le courage d'un tel film me bouleverse et me remplit de joie.
PS : Ces marionnettes m'ont d'ailleurs énormément aidé à aborder une scène de mon court métrage : la séquence où le patient raconte son cauchemar à son psy. Je l'ai étudié avec mon comédien toute une après-midi...
Voilà comment discrètement se comparer à Bergman, mine de rien !
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Il m'a l'air bien violent, ce film. Rien qu'à voir une des captures effectuée pour la chronique, brrr... J'aime pas les rasoirs.
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Je partage complètement ton avis, sauf que je trouve ce film insupportable malgré ses qualités immenses. Je ne répèterai pas ce que j'ai dit ailleurs, disons que c'est tout bonnement la période de Bergman qui m'insupporte. Je ne suis pas fait pour ces films-là, je ne vois pas d'autres explicationsSimone Choule a écrit :Je partage complétement le sentiment d'Olivier : c'est le film le plus absolument radical et sombre de Bergman ! Il n'y a plus de sensualité, plus de Dieu, plus rien...
De la vie des Marionnettes exprime magistralement la terreur d'être un homme et d'être en vie. C'est un film anti-humaniste au possible qui pointe la vacuité du monde avec une froideur et une précision tétanisante.
Oui mais toi tu es un humaniste qui s'ignore... même si j'observe que tes chevilles commencent sacrément à enfler.Voilà comment discrètement se comparer à Bergman, mine de rien !
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ah, ça me rassures pas, ça.Roy Neary a écrit :Je partage complètement ton avis, sauf que je trouve ce film insupportable malgré ses qualités immenses. Je ne répèterai pas ce que j'ai dit ailleurs, disons que c'est tout bonnement la période de Bergman qui m'insupporte. Je ne suis pas fait pour ces films-là, je ne vois pas d'autres explicationsSimone Choule a écrit :Je partage complétement le sentiment d'Olivier : c'est le film le plus absolument radical et sombre de Bergman ! Il n'y a plus de sensualité, plus de Dieu, plus rien...
De la vie des Marionnettes exprime magistralement la terreur d'être un homme et d'être en vie. C'est un film anti-humaniste au possible qui pointe la vacuité du monde avec une froideur et une précision tétanisante.
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Complétement ! Je suis un humaniste dégoulinant de bons sentiments qui se rêve en père fouetard !!! C'est une question de survie...Roy Neary a écrit :Oui mais toi tu es un humaniste qui s'ignore... même si j'observe que tes chevilles commencent sacrément à enfler.Voilà comment discrètement se comparer à Bergman, mine de rien !
Pour mes chevilles : je ne sais plus où les mettre tellement elles prennent de la place. Mais je me soigne et je viens d'acheter de la pommade anti-mégalomanie !
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Ah ces humanistes...Roy Neary a écrit :Je partage complètement ton avis, sauf que je trouve ce film insupportable malgré ses qualités immenses. Je ne répèterai pas ce que j'ai dit ailleurs, disons que c'est tout bonnement la période de Bergman qui m'insupporte. Je ne suis pas fait pour ces films-là, je ne vois pas d'autres explications
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Je suis d'accord avec mj : il fo tout savoir sans jamais avoir vécul.MJ a écrit :Ah ces humanistes...Roy Neary a écrit :Je partage complètement ton avis, sauf que je trouve ce film insupportable malgré ses qualités immenses. Je ne répèterai pas ce que j'ai dit ailleurs, disons que c'est tout bonnement la période de Bergman qui m'insupporte. Je ne suis pas fait pour ces films-là, je ne vois pas d'autres explications
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Le monde serait donc divisé entre Bergman, qui nous révèle la Vérité, et les "humanistes" qui se voilent la face ?MJ a écrit :Ah ces humanistes...Roy Neary a écrit :Je partage complètement ton avis, sauf que je trouve ce film insupportable malgré ses qualités immenses. Je ne répèterai pas ce que j'ai dit ailleurs, disons que c'est tout bonnement la période de Bergman qui m'insupporte. Je ne suis pas fait pour ces films-là, je ne vois pas d'autres explications