Une Passion (Ingmar Bergman - 1969)
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Une Passion (Ingmar Bergman - 1969)
William Lee, toujours en forme, vous propose aujourd'hui sa chronique d'Une Passion, film original, douloureux, mais ô combien intense réalisé par le maître suédois.
Une Passion
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Donc : c'est une confirmation... vous voulez donner envie à un maximum de gens en commençant par les oeuvres les plus "drôles" !
Pas la peine de gueuler ! C'est MON AVIS... et je le partage.
Bientôt : CRIS et CHUCHOTEMENTS ! ouéééé, faites péter le champomy ! heu... l'aquavit !
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C'est vrai que Bergman à la base c'est pas vraiment glamour et ta remarque est juste. Mais bon, forcément dans mes choix de chronique je privilégie les films de Bergman que je préfère, je ne vais pas non plus me forcer à parler de ce que j'apprécie moins... et du coup oui, ce sont les films les plus durs que je chroniqueCommissaire Juve a écrit :Donc : c'est une confirmation... vous voulez donner envie à un maximum de gens en commençant par les oeuvres les plus "drôles" !
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Les films sont à notre civilisation ce que les rêves sont à nos vies individuelles : ils en expriment le mystère et aident à définir la nature de ce que nous sommes et de ce que nous devenons. (Frank Pierson)
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Mais je suis très heureux de vous voir faire toutes ces chroniques ... mais, d'un point de vue "pédagogique", je n'aurais pas abordé les choses comme ça. Ici, l'expression "mettre la charrue avant les boeufs" prend tout son sens.Jack Sullivan a écrit :Je salue le courage qui t'a fait éditer ton post, ainsi que ton chaleureux soutienCommissaire Juve a écrit :Donc : c'est une confirmation... vous voulez donner envie à un maximum de gens en commençant par les oeuvres les plus "drôles" !
Chez les gens qui ne le connaissent pas, Bergman a surtout une mauvaise réputation... Dommage d'avoir embrayé dans le sens de cette réputation.
Quand je veux faire découvrir — voire aimer — la musique classique a mes élèves, je ne commence pas par Xenakis ou Boulez, if you catch my drift !
Mais non, mais non...phylute a écrit :
C'est vrai que Bergman à la base c'est pas vraiment glamour...
Même quand il traite de sujets graves, vous savez que la période antérieure à 1961 est pleine de titres vachement sympas (ou, à tout le moins, qui comportent une certaine dose de "luminosité"...).
Exemple : Sommarlek (Jeux d'été)... est un film grave, mais plein de lumière ! L'oeil du Diable est très drôle... Sourire d'une nuit d'été est sympa comme tout... L'attente des femmes est extra (ah, çui-là, vous l'avez fait ! ), etc.
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D'un autre côté, DVDClassik n'est pas forcément non plus un site "pédagogique" (c'est un collègue qui parle). Chaque rédacteur livre une chronique du film qu'il souhaite, sans plan quinquennal d'éducation des masses à la clefCommissaire Juve a écrit :Quand je veux faire découvrir — voire aimer — la musique classique a mes élèves, je ne commence pas par Xenakis ou Boulez, if you catch my drift !
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Et là je me demande dans quel état d'esprit tu as lu les chroniques publiées jusqu'ici, parce que je ne suis vraiment pas d'accord avec toi. Je pense également que la pédagogie est tout autant dans la capacité à rendre accessibles les œuvres complexes qu'à traiter des œuvres plus intuitives - et ceci a largement été fait.Commissaire Juve a écrit : Chez les gens qui ne le connaissent pas, Bergman a surtout une mauvaise réputation... Dommage d'avoir embrayé dans le sens de cette réputation.
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Les chroniques ne sont absolument pas en cause . Je parle des films !
Si je voulais faire découvrir — et aimer — Bergman à quelqu'un qui ne le connaît pas, je ne commencerais certainement pas par : Les Communiants, Persona, L'heure du loup, La Honte, Le Silence, Une Passion, etc. qui sont d'authentiques rebrousse-poil pour les néophytes.
Je commencerais par Sourire d'une Nuit d'été... Par Sommarlek... Par Une leçon d'Amour...
Moi, je suis pour une pédagogie douce, une pédagogie de l'apprivoisement. Pas pour la "douche froide".
Si je voulais faire découvrir — et aimer — Bergman à quelqu'un qui ne le connaît pas, je ne commencerais certainement pas par : Les Communiants, Persona, L'heure du loup, La Honte, Le Silence, Une Passion, etc. qui sont d'authentiques rebrousse-poil pour les néophytes.
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Bah les chroniques sont un peu faites pour dédramatiser la chose justement, et suggérer des pistes de lecture (ce qui n'est pas inutile avec Bergman, justement à cause de sa réputation). Et je ne pense pas que le cycle ait été conçu pour donner un ordre de visionnage: nous ne faisons jamais qu'essayer de communiquer notre goût, comme l'a bien dit phylute.Commissaire Juve a écrit :Les chroniques ne sont absolument pas en cause . Je parle des films. Je les connais, je sais lesquels peuvent prendre les néophytes à rebrousse-poil !
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Je suis assez d'accord avec le commissaire, mais DVDClassik ne s'attaque pas à l'intégrale Bergman, donc très logiquement chaque rédacteur choisi les films qui lui tiennent vraiment à coeur... et il se trouve que dans mon cas ce sont ses films à partir des Communiants qui me passionnent le plus. Je ne vais pas me "forcer" à écarter des oeuvres qui me tiennent particulièrement à coeur au prétexte que se sont les plus "glauques". Ensuite, mon choix de film c'est fait en fonction d'une progression dans l'oeuvre de Bergman. Chaque film marque un cap, un changement, et ceux ci sont bien plus présents dans la carrière post 60 de Bergman, du moins je le ressens comme tel.
(Je dis "Je" car les films mis en cause sont les miens )
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Ah, nous sommes tout à fait d'accord ! Après 1960 (L'oeil du Diable), on bascule... les "films de chambre", l'austérité, la déprime grandissante, etc.phylute a écrit :... et ceux ci sont bien plus présents dans la carrière post 60 de Bergman, du moins je le ressens comme tel.
Seule exception : la bouffonnerie bizarroïde Toutes ses femmes (1964).
Cela dit, j'aime bien : A travers le miroir, les communiants... et je garde de bons souvenirs de Fanny et Alexandre.
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