oui, il est pas dans la moitié en question...Jack Griffin a écrit :The edge of the world est un film assez connu.ed a écrit :en effet... je me suis limité à ceux diffusés en France et/ou qui possédaient un titre français... je peux éditer avec une filmo complète... mais bon y'en a une 60aine dont une moitié d'inconnus...
Michael Powell (1905-1990) / Emeric Pressburger (1902-1988)
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l'un de mes 3 realisateurs préférés
pour ma part :
chefs d'oeuvre
Le Narcisse noir
Le Voyeur
Les Chaussons rouges
La Renarde
excellents
Colonel Blimp
A l'Angle du monde
Une question de vie ou de mort
tres bons
Je sais ou je vais
L'Espion noir
bons
49eme parallele
The Small back room
A Canterbury tale
The Phantom light
pas fan
Les Contes d'Hoffmann (à revoir cependant)
La Bataille du Rio de la Plata
Intelligence service
hors competition : Le Voleur de Bagdad excellent
pour ma part :
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Le Narcisse noir
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bon, les quota-quickies, pas obligé, mais ta filmo doit commencer par A l'Angle du monde (The Edge of the World)ed a écrit :en effet... je me suis limité à ceux diffusés en France et/ou qui possédaient un titre français... je peux éditer avec une filmo complète... mais bon y'en a une 60aine dont une moitié d'inconnus...
tu as au moins oublié Espionne à bord, Oh Rosalinda, The Elusive pimpernel
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parce que je ne le considere pas comme un film de Powell, il y a deja eu debat sur ce forum sur la paternité du film (3 realisateurs credités, mais 6 en realité, sous la coupe d'Alexandre Korda, le vrai "pere" du film) et Powell minimise son apport dans son autobiographieed a écrit :pourquoi il est hors-compèt' ?Fatalitas a écrit :hors competition : Le Voleur de Bagdad excellent
Et puis Powell, à partir de The Edge of the world a toujours été "maitre" de ses films, ce qui n'est pas le cas de ce Voleur de bagdad
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Je suis fan mais il m'est très difficile d'établir une vraie hierarchie. Je ne voudrais pas donner l'impression que tel film serait plus méritoire que tel autre. Parce que chacune de ces oeuvres est réellement unique, donnant à chaque fois l'impression d'inventer un nouveau genre cinématographique qui serait sans descendance.
Je distinguerai tout de même un premier groupe de chefs-d'oeuvres :
Peeping Tom : premier Powell vu. Une vraie claque que je m'empressais de partager autour de moi. Un film profondément fascinant et dérangeant où les obsessions du cinéaste et du cinéphile révèlent certains penchants plutôt troublants. Et puis cette flamboyance visuelle.
The Red Shoes : une réussite sur tous les tableaux, à tel point que m'étendre sur ce film reviendrait pour moi à enchaîner les superlatifs.
I Know Where I'm Going : mon chouchou, qui m'aura néanmoins demandé deux visionnages pour tomber sous le charme de cette romance sans égal, à la fois pleine de légéreté et de vérité, de profondeur et de mystique.
The Life and Death of Colonel Blimp : un film d'une incroyable richesse, parfaitement maîtrisé et bouleversant. Une fresque plus qu'attachante, où Roger Livesey trouve un rôle en or.
Juste derrière :
A Matter of Life and Death : encore un film qui ne ressemble à aucun autre, bien qu'inscrit dans une démarche typée "effort de guerre". Le technicolor y a un charme fou, c'est bourré d'inventions, souvent cocasse, parfois un peu lourd dans son discours.
Black Narcissus : une histoire assez forte au sein d'un environnement captivant. Ça fait déjà un petit moment que je l'ai vu, et j'avais été insuffisamment enthousiaste à l'époque pour que conserver mon enregistrement. Il y a des chances pour qu'une nouvelle vision, aujourd'hui sur dvd, me le fasse redécouvrir.
The Battle of the River Plate : une bataille navale comme on en a rarement vu, une approche vraiment sans équivalent d'un conflit, de la stratégie militaire, qui ne perd jamais de vue les hommes qui font la guerre. Une nouvelle forme de spectaculaire. Passionnant.
49th Parallel : presque davantage thriller que film de guerre, une traque assez osée dans le choix de ses héros, une suite de séquences souvent brillantes.
The Thief of Bagdad : une oeuvre collective dont il serait plus qu'abusif d'attribuer les seuls mérites à Powell. Un enchantement.
Je distinguerai tout de même un premier groupe de chefs-d'oeuvres :
Peeping Tom : premier Powell vu. Une vraie claque que je m'empressais de partager autour de moi. Un film profondément fascinant et dérangeant où les obsessions du cinéaste et du cinéphile révèlent certains penchants plutôt troublants. Et puis cette flamboyance visuelle.
The Red Shoes : une réussite sur tous les tableaux, à tel point que m'étendre sur ce film reviendrait pour moi à enchaîner les superlatifs.
I Know Where I'm Going : mon chouchou, qui m'aura néanmoins demandé deux visionnages pour tomber sous le charme de cette romance sans égal, à la fois pleine de légéreté et de vérité, de profondeur et de mystique.
The Life and Death of Colonel Blimp : un film d'une incroyable richesse, parfaitement maîtrisé et bouleversant. Une fresque plus qu'attachante, où Roger Livesey trouve un rôle en or.
Juste derrière :
A Matter of Life and Death : encore un film qui ne ressemble à aucun autre, bien qu'inscrit dans une démarche typée "effort de guerre". Le technicolor y a un charme fou, c'est bourré d'inventions, souvent cocasse, parfois un peu lourd dans son discours.
Black Narcissus : une histoire assez forte au sein d'un environnement captivant. Ça fait déjà un petit moment que je l'ai vu, et j'avais été insuffisamment enthousiaste à l'époque pour que conserver mon enregistrement. Il y a des chances pour qu'une nouvelle vision, aujourd'hui sur dvd, me le fasse redécouvrir.
The Battle of the River Plate : une bataille navale comme on en a rarement vu, une approche vraiment sans équivalent d'un conflit, de la stratégie militaire, qui ne perd jamais de vue les hommes qui font la guerre. Une nouvelle forme de spectaculaire. Passionnant.
49th Parallel : presque davantage thriller que film de guerre, une traque assez osée dans le choix de ses héros, une suite de séquences souvent brillantes.
The Thief of Bagdad : une oeuvre collective dont il serait plus qu'abusif d'attribuer les seuls mérites à Powell. Un enchantement.
« Vouloir le bonheur, c'est déjà un peu le bonheur. » (Roland Cassard)
Mes films du mois...
Mes extrospections...
Mon Top 100...
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powell en dvd (liste pas forcément complète notamment sur les Z2 fr)
http://www.dvd-basen.dk/uk/home.php3?se ... irector=ok
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Red Shoes / Les chaussons rouges
Michael Powell & Emeric Pressburger (1948) :
Conte cruel, "Les chaussons rouges" narre la passion dévorante d'une jeune femme pour la danse. Powell et Pressburger rendent admirablement compte de ce milieu exigeant, voire sacrificiel, des séances de répétition jusqu'aux représentations finales. Le ballet justement, qui fit sensation à l'époque de la sortie du film, est un moment fabuleux. Pendant presque vingt minutes, on assiste à un spectacle où la réalité se dissolve peu à peu, préférant laisser la place à un onirisme pur et magique : une séquence qui laisse éclater l'immense talent du décorateur Hein Heckroth. Choréographie et musique se mêlent alors en un parfait ensemble, tandis que les gros-plans sur les visages torturés ou fantasques de Moira Shearer et Leonide Massine sont tout particulièrement saisissants. Les variations que le chef-opérateur Jack Cardiff insuffle à la lumière montrent à quel point celle-ci peut jouer un rôle essentiel dans la réussite d'un film, et les émotions qu'elle est capable de procurer au spectateur. Mais "Les chaussons rouges" ne se limite cependant pas au ballet, car le reste du film se savoure également sans retenue ou presque : le léger reproche que je lui adresserai concernerai peut-être la première demi-heure. L'histoire tarde un peu à se mettre en place, d'autant plus que les personnages principaux sont loin d'être immédiatement attirants : il faut du temps pour qu'on parvienne à s'intéresser à eux, pour qu'on veuille bien suivre les diverses péripéties de leur existence. C'est en tout cas ce que j'avais éprouvé à ma première vision (ratée) du film, puisque j'avais difficilement dépassé les premières minutes, pour m'arrêter complètement peu après la soirée organisée par la tante de Victoria Page. (Maintenant je ne regrette pas de l'avoir finalement vu dans son intégralité). 9/10
J'ai également regardé une quarantaine de minutes du Voyeur avant que le dvd s'arrête de fonctionner. Ca avait l'air bien. Il faudra que j'achète (ou me fasse offrir plutôt ) le coffret Institut Lumière 2 pour pouvoir voir la seconde partie.
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Une question de vie ou de mort de Michael Powell et Emeric Pressburger (1946)
Une des très grandes réussite du duo Powell/Pressburger. Comme la plupart de leurs films de cette période faste, le film est une commande qu'il vont brillament détourner en chef d'oeuvre de poésie. Passée l'armistice de 1945, les armées britanniques et américaines occupaient conjointement le territoire européen et les bagarres entre les soldats des deux forces n'étaient pas rares. Aussi l'armée britannique avait-elle commandé aux réalisateurs un film destiné à réhabiliter les relations entre les deux nations.
Parallèlement à ce thème imposé se mêle une très originale et belle histoire d'amour impossible entre le héros anglais mort en sursis et la belle américaine qu'il a rencontré et pour la quelle il ne souhaite plus quitter le monde des vivants. Sans appuyer outre mesure et au détour d'une poignée de scènes très réussie (le dialogue entre les deux avant le crash une merveille) on croit immédiatement à la relation des deux personnages tout deux magnifiquement interprété notamment David Niven qui trouve sans doute là son rôle le plus touchant. On retrouve d'autres habitués des films de Powell comme l'excellent Roger Livesey ou encore Marieus Goring tout aussi bons.
Powell ne se départit pas cependant de son humour anglais avec son Paradis anti chrétien au possible, décrit comme une grosse administration à la mécanique bien huilée et ne laissant rien passer, truffé de personnage fantaisistes comme cette incompétent ange 71 chargé de récupéré les morts. Le doute est par ailleurs maintenu presque tout le film sur la réalité des évènements, le héros étant peut être sujet à des hallucinations justifiant cette vision divine atypique même si certains détails pourrait mettre sur la voie comme ce livre qui réapparait mysterieusement à la fin.
Visuellement c'est une nouvelle fois une vraie splendeur. La mise en scène de Powell est somptueuse et truffée de moments magique (le passage du tribunal celeste à la salle d'opération), pour sa première collaboration Jack Cardiff nous offre un technicolor de toute beauté avec cette texture typiquement anglaise et feutrée loin de la flamboyance hollywoodienne. Un an avant "Le narcisse Noir" les effets visuels sont particulièrement impressionnants tel cette vue depuis les cieux de la vie terrestre, le fameux transfert du tribunal jusqu'à la salle d'opération, la scène d'ouverture dans l'espace, le tout mélangeant brillament diversement techniques de l'époque comme l'animation ou le matte painting à un degré de perfection gardant l'illusion intacte aujourd'hui et bourré de charme rétro. Fabuleux décors de Albert Junge également qui mélange le côté fonctionnel d'entreprise voulut pour le paradis au début avec cette entrée évoquant un hall de gare où d'aéroport et le côté typiquement mystique et irréel qu'évoque le lieu avec la monumentale salle de tribunal.
L'histoire d'amour et l'antagonisme angloaméricain se rejoignent brillament dans la dernière partie où le héros doit se défendre devant une cour celeste pour obtenir le droit de demeurer sur terre face à un procureur haineux car tué par les anglais en 1775... S'ensuivent des joutes verbales brillantes où les bons mots pleuvent pour rabaisser l'une des deux nations mais au final on obtient un excellent et subtil message de paix et de coéxistence. Dans l'ensemble ce n'est pas sans évoquer "Le Ciel peut attendre" de Lubitsch en plus réussis.Un de mes Powell favoris avec "Le narcisse Noir" et "Les chaussons rouges" ! 5,5/6
Une des très grandes réussite du duo Powell/Pressburger. Comme la plupart de leurs films de cette période faste, le film est une commande qu'il vont brillament détourner en chef d'oeuvre de poésie. Passée l'armistice de 1945, les armées britanniques et américaines occupaient conjointement le territoire européen et les bagarres entre les soldats des deux forces n'étaient pas rares. Aussi l'armée britannique avait-elle commandé aux réalisateurs un film destiné à réhabiliter les relations entre les deux nations.
Parallèlement à ce thème imposé se mêle une très originale et belle histoire d'amour impossible entre le héros anglais mort en sursis et la belle américaine qu'il a rencontré et pour la quelle il ne souhaite plus quitter le monde des vivants. Sans appuyer outre mesure et au détour d'une poignée de scènes très réussie (le dialogue entre les deux avant le crash une merveille) on croit immédiatement à la relation des deux personnages tout deux magnifiquement interprété notamment David Niven qui trouve sans doute là son rôle le plus touchant. On retrouve d'autres habitués des films de Powell comme l'excellent Roger Livesey ou encore Marieus Goring tout aussi bons.
Powell ne se départit pas cependant de son humour anglais avec son Paradis anti chrétien au possible, décrit comme une grosse administration à la mécanique bien huilée et ne laissant rien passer, truffé de personnage fantaisistes comme cette incompétent ange 71 chargé de récupéré les morts. Le doute est par ailleurs maintenu presque tout le film sur la réalité des évènements, le héros étant peut être sujet à des hallucinations justifiant cette vision divine atypique même si certains détails pourrait mettre sur la voie comme ce livre qui réapparait mysterieusement à la fin.
Visuellement c'est une nouvelle fois une vraie splendeur. La mise en scène de Powell est somptueuse et truffée de moments magique (le passage du tribunal celeste à la salle d'opération), pour sa première collaboration Jack Cardiff nous offre un technicolor de toute beauté avec cette texture typiquement anglaise et feutrée loin de la flamboyance hollywoodienne. Un an avant "Le narcisse Noir" les effets visuels sont particulièrement impressionnants tel cette vue depuis les cieux de la vie terrestre, le fameux transfert du tribunal jusqu'à la salle d'opération, la scène d'ouverture dans l'espace, le tout mélangeant brillament diversement techniques de l'époque comme l'animation ou le matte painting à un degré de perfection gardant l'illusion intacte aujourd'hui et bourré de charme rétro. Fabuleux décors de Albert Junge également qui mélange le côté fonctionnel d'entreprise voulut pour le paradis au début avec cette entrée évoquant un hall de gare où d'aéroport et le côté typiquement mystique et irréel qu'évoque le lieu avec la monumentale salle de tribunal.
L'histoire d'amour et l'antagonisme angloaméricain se rejoignent brillament dans la dernière partie où le héros doit se défendre devant une cour celeste pour obtenir le droit de demeurer sur terre face à un procureur haineux car tué par les anglais en 1775... S'ensuivent des joutes verbales brillantes où les bons mots pleuvent pour rabaisser l'une des deux nations mais au final on obtient un excellent et subtil message de paix et de coéxistence. Dans l'ensemble ce n'est pas sans évoquer "Le Ciel peut attendre" de Lubitsch en plus réussis.Un de mes Powell favoris avec "Le narcisse Noir" et "Les chaussons rouges" ! 5,5/6