+1-Kaonashi Yupa- a écrit :En fait on est un vrai forum de feignasses et d'opportunistes.
ça fout les j'tons.

Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
La différence entre les deux films est que dans celui de Billy Wilder, l'alcoolique vit seul sa dépendance, sa femme essaye tant bien que mal de l'aider à guérir alors que dans "le jour du vin", Jack Lemmon entraine avec lui son épouse dans l'alcool. Du coup, "le jour des vins " est bien plus tragique à mon sens.ed a écrit : Par contre, ghostmuir, il faudrait que je le revoie, mais je ne crois pas que la fin du Poison soit si "angélique"... il me semble que si mieux il y a, l'ambiguité et le soupçon de la rechute demeurent...
Pour être moins feignant, j'ai trouvé les acteurs excellents, on est vraiment saisis par la chute de l'un, qui entraine l'autre inévitablement.Tite Bouh a écrit :Dans Le jour du vin et des roses Blake Edwards s'attache à filmer le récit d’une déchéance à travers l’histoire d’un couple de jeunes gens amoureux, tout ce qu'il y a de plus normal, qui s’autodétruit par le biais de l'alcool. Un sujet difficile que le réalisateur semble bien maîtriser, il ne tombe à aucun moment dans le piège du discours moralisateur sur les méfaits de l’alcool.
La mise en scène très sobre est pleine de délicatesse.
La direction des acteurs est impressionnante, Jack Lemmon excelle dans ce rôle de composition, je n’ai jamais vu un acteur faire une telle performance, Lee Remick quant à elle est vraiment magnifique et bouleversante, l’interprétation des seconds rôles n’est pas en reste avec notamment Charles Bickford …