O'Malley a écrit :OK Coral superficiel et codifié?????
c'est un des westerns les plus profonds qui aient été fait. Que l'on ne touche surtout pas à cet admirable western ou je mords !!!
O'Malley a écrit :OK Coral superficiel et codifié?????
c'est un des westerns les plus profonds qui aient été fait. Que l'on ne touche surtout pas à cet admirable western ou je mords !!!
Là par contre je suis scié . Je l'aime beaucoup, je conçois qu'on puisse l'adorer mais le présenter comme le plus profond de tous les westerns, c'est faire preuve d'une mauvaise foi aussi évidente que la mienne
Je n'ai pas dit qu'il était le plus profond des westerns mais l'un des plus profonds.
En tout cas, c'est un film d'une grande richesse thématique et psychologique, d'une beauté formelle incroyable et sûrement le premier western crépusculaire de l'histoire du cinéma.
Crépusculaire car je trouve que ce film ressemble à une symphonie funèbre ou la mort hante chaque séquence et chaque personnage. A part Wyatt Earp, il est vrai assez transparent, tous les personnages du film sont des êtres plus ou moins corrompus, voire finis... Je ne vois pas quel film antérieur possède un tel ton mélancolique... Oui, je le répète: je trouve OK Corral crépusuculaire. Les westerns d'Anthony Mann fleurtaient avec un tel ton, le western de Sturges le revendique complètement.
[quote="O'Malley"]Crépusculaire car je trouve que ce film ressemble à une symphonie funèbre ou la mort hante chaque séquence et chaque personnage. A part Wyatt Earp, il est vrai assez transparent, tous les personnages du film sont des êtres plus ou moins corrompus, voire finis... Je ne vois pas quel film antérieur possède un tel ton mélancolique... [quote]
La cible humaine?L'ange des maudits? Johnny Guitar?Un jeu risqué?...
O'Malley a écrit :Crépusculaire car je trouve que ce film ressemble à une symphonie funèbre ou la mort hante chaque séquence et chaque personnage. A part Wyatt Earp, il est vrai assez transparent, tous les personnages du film sont des êtres plus ou moins corrompus, voire finis... Je ne vois pas quel film antérieur possède un tel ton mélancolique...
Touché
Beau quarté de westerns crépusculaires en effet même si comme O'malley j'adore sans restriction le Sturges que personnellement je ne trouve pas si crépusculaire : il faut peut-être que je le revoie une dizième fois
Je n'ai jamais considéré Sturges comme un bon réalisateur mésestimé, et je ne pense pas qu'OK Corral suffise à inverser la tendance.
Je m'interroge par exemple sur l'enthousiasme suscité par un western comme Coup de fouet en retour, au visuel plat coutumier du réalisateur (outre le fait que la direction d'acteurs ne pouvait de toute évidence compenser le manque de talent de Richard Widmark).
en effet, j'avoue n'avoir toujours pas vu ces 4 films cités , vu qu'ils n'ont pas été diffusés à la TV depuis des lustres mais pour moi, sans aucun doute, OK Corral est un des westerns les plus funèbres qu'il m'ait été donné de voir. je l'ai pourtant revu récémment et l'effet est toujours le même. C'est pour cela que je suis en parfait accord avec la critique de Jean Tulard dans son dictionnaire des films. Mais, il me semble que c'est une affaire de sensibilité
Star Maker a écrit :
Je m'interroge par exemple sur l'enthousiasme suscité par un western comme Coup de fouet en retour, au visuel plat coutumier du réalisateur (outre le fait que la direction d'acteurs ne pouvait de toute évidence compenser le manque de talent de Richard Widmark).
Houla, ouïe, dérapage incontrôlé Je ne mènerai pas la charge mais je me retiens
Star Maker a écrit :
Je m'interroge par exemple sur l'enthousiasme suscité par un western comme Coup de fouet en retour, au visuel plat coutumier du réalisateur (outre le fait que la direction d'acteurs ne pouvait de toute évidence compenser le manque de talent de Richard Widmark).
Houla, ouïe, dérapage incontrôlé Je ne mènerai pas la charge mais je me retiens
Je sais que c'est un des favoris de certains mais je me souviens distinctement d'une scène dans un saloon où Widmark est sensé jouer l'amitié virile avec son partenaire et rit très médiocrement aux propos de ce dernier, baissant la tête pour rire toujours davantage. L'acteur en train d'essayer de produire quelque chose est plus que dérangeant dans ce genre de moments et ces derniers sont nombreux.
Ressortirai-je vivant de ce saloon si j'ose avouer que "Les sept mercenaires" me tombe des yeux à chaque tentative et que je trouve ses personnages exsangues et... à la limite du ridicule. Mon adulation pour le film de Kurosawa y est peut-être pour quelque chose, mais je n'en suis même pas certain...
Holà ! Le shérif Fox a dégainé sa pétoire ! Cette ville est trop petite pour nous deux. Je me barre