Dans la peau de John Malkovich (Spike Jonze - 1999)
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Dans la peau de John Malkovich (Spike Jonze - 1999)
M'enfin...
J'ai (re)vu en DVD Dans la peau de John Malkovich, et je n'arrive toujours pas à comprendre l'enthousiasme anglo-saxon pour cette comédie longuette, gratuitement ambigue et mal ficelée... J'ai en permanence envie de dire "y a-t'il un réalisateur dans le film?"
Malgré l'excellente scène des Malkovich (Malkovich? Malkovich! Malkovich??? Malkovich!!!! ), je reste sur une impression de manque de maîtrise d'un sujet intéressant, largement inspiré de l'univers de Gilliam, mais au ras des paquerettes par rapport au modèle. Cameron Diaz est toujours craquante, bien qu'un peu envahissante, mais Cusack voit son personnage devenir inconsistant au fil de ses disparitions prolongées, et surtout... je me pose des questions douloureuses sur l'épaisseur du talent de Malkovich lui-même... qui ne m'a pas semblé dépasser dans ce film celui d'un Depardieu des rôles standard de la maturité (la scène de ballet est particulièrement ridicule, 30kg et 30 ans de trop!)
Je n'ai jamais trop rien lu ici sur ce film, sans doute est-il déjà oublié, malgré ses nominations aux oscars (meilleure réalisation!!! ha ha ha, les frères Cohen, pour ne citer qu'eux, doivent en pisser de rire). Quelqu'un dans la salle pour défendre ce machin inégal ???
J'ai (re)vu en DVD Dans la peau de John Malkovich, et je n'arrive toujours pas à comprendre l'enthousiasme anglo-saxon pour cette comédie longuette, gratuitement ambigue et mal ficelée... J'ai en permanence envie de dire "y a-t'il un réalisateur dans le film?"
Malgré l'excellente scène des Malkovich (Malkovich? Malkovich! Malkovich??? Malkovich!!!! ), je reste sur une impression de manque de maîtrise d'un sujet intéressant, largement inspiré de l'univers de Gilliam, mais au ras des paquerettes par rapport au modèle. Cameron Diaz est toujours craquante, bien qu'un peu envahissante, mais Cusack voit son personnage devenir inconsistant au fil de ses disparitions prolongées, et surtout... je me pose des questions douloureuses sur l'épaisseur du talent de Malkovich lui-même... qui ne m'a pas semblé dépasser dans ce film celui d'un Depardieu des rôles standard de la maturité (la scène de ballet est particulièrement ridicule, 30kg et 30 ans de trop!)
Je n'ai jamais trop rien lu ici sur ce film, sans doute est-il déjà oublié, malgré ses nominations aux oscars (meilleure réalisation!!! ha ha ha, les frères Cohen, pour ne citer qu'eux, doivent en pisser de rire). Quelqu'un dans la salle pour défendre ce machin inégal ???
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J'en ai jamais vraiment parlé mais je croyais être le seul : non je n'ai pas aimé (je n'ai pas complétement le même avis que toi tout de même)
Mais j'ai la cassette depuis un bail et je me dis qu'il faudrait que je le revois...
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J'ai beaucoup aimé ce film qui, rappelons le, est sans prétention et jouit d'une mise en scène plutot original... Le scénario est basé sur une très bonne idée et je trouve que son traitement est classique ce qui est un bon point car plus de démesure aurait peut être pu fusillé le film.
Voire John Malkovitch dans son propre rôle et se faire autant tourner au ridicul est véritablement jouissif pour ma part et je trouve que vous êtes injuste avec ce film... Qu'il y ait eut autant de "tapages" autour je peux le concevoir... Mais qu'on en fasse fit pour juger le film lui même est tout autre...
Voire John Malkovitch dans son propre rôle et se faire autant tourner au ridicul est véritablement jouissif pour ma part et je trouve que vous êtes injuste avec ce film... Qu'il y ait eut autant de "tapages" autour je peux le concevoir... Mais qu'on en fasse fit pour juger le film lui même est tout autre...
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J'aime bien ce film aussi...
Pas au point de me l'acheter et de le voir souvent. Mais je l'ais vue trois fois et même si il a pas mal de défaut, il a la (trop rare) qualité d'être original.
ensuite, c'est vrai que le sujet et "la folie" du sujet n'est pas poussée à fond ni exploitée sous toutes ses coutures.
Mais j'en tire quand même un avis trés positif.
Je n'ais pas vue le second film du réalisateur, mais j'attend impatiemment l'occasion.
Pas au point de me l'acheter et de le voir souvent. Mais je l'ais vue trois fois et même si il a pas mal de défaut, il a la (trop rare) qualité d'être original.
ensuite, c'est vrai que le sujet et "la folie" du sujet n'est pas poussée à fond ni exploitée sous toutes ses coutures.
Mais j'en tire quand même un avis trés positif.
Je n'ais pas vue le second film du réalisateur, mais j'attend impatiemment l'occasion.
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pareil,je trouve la premiére demi-heure fort réussie,mais après le film à tendance à faire du surplace,dommage.mais ca reste quand meme original,et tellement au dessus de la moyenne générale...Jack Torrance a écrit :sans être non plus enthousiaste, le film reste pour moi sympathique. Il a le défaut de bon nombre de films de nos jours cependant : une bonne idée qu'on pousse un peu, mais jamais assez loin. Dommage.
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Being John Malkovich (Spike Jonze, 1999). Un marionnettiste au chômage accepte un travail dans un bureau. Il va y trouver un passage aux propriétés bien étranges.
Grâce une mise en scène assez soignée et avec l'aide d'une belle galerie de personnages atypiques, l'histoire peu banale est assez bien servie pour ne pas tomber à plat. Ce n'est peut-être pas la réflexion philosophique poussée qu'on m'a vendue mais c'est très bien mené. Je suis certain d'être passé à côté de mille références (mise à part celle à Alice au pays des merveilles) mais le film n'en fonctionne pas moins bien et ça c'est une grande qualité.
Très bon
Grâce une mise en scène assez soignée et avec l'aide d'une belle galerie de personnages atypiques, l'histoire peu banale est assez bien servie pour ne pas tomber à plat. Ce n'est peut-être pas la réflexion philosophique poussée qu'on m'a vendue mais c'est très bien mené. Je suis certain d'être passé à côté de mille références (mise à part celle à Alice au pays des merveilles) mais le film n'en fonctionne pas moins bien et ça c'est une grande qualité.
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Je crois que c'était surtout le pretexte pour le scénariste Charlie Kaufman de pouvoir ainsi mettre en scène la question du "comment serait on a sa place ?"devenquest a écrit :c'est tellement bizarre......les gens s'entrent dans le trou ( quelque chose je ne sais pas quoi le nom ).....etre dans la peau de John.... d'ou ça vient?....par la magie? Rien a comprendre.....je n'aime pas tellement ce film.... je note 6/10
C'est vrai ça, comment serait on à la place de...John Malkovitch ?
Après, bien sûr on peut trouver le procédé embêtant ou irritant puisque Kaufman en profite pour projeter ses névroses dans le personnage de Cusack mais aussi Malkovitch par le système de l'identification. Bien sûr, il en profite pour critiquer un peu le star-système et se taper un délire sur le renouveau des marionnettistes mais je ne sais pas, sur le domaine du "moquons nous des acteurs et de leurs vies", je préfère Simone de Andrew Niccol.
Celà n'était qu'un simple avis critique qui n'engage que moi et mon interprétation de ce film de Jonze que j'ai moyennement aimé...
Pensez donc, on a un inédit de Björk pour le générique de fin, c'est vachement trop bien
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- Assistant(e) machine à café
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Comme la crise d'identité? Je ne comprends pas trop ton texte.....mais je fais mon mieux .....Je crois que c'était surtout le pretexte pour le scénariste Charlie Kaufman de pouvoir ainsi mettre en scène la question du "comment serait on a sa place ?"
C'est vrai ça, comment serait on à la place de...John Malkovitch ?
Après, bien sûr on peut trouver le procédé embêtant ou irritant puisque Kaufman en profite pour projeter ses névroses dans le personnage de Cusack mais aussi Malkovitch par le système de l'identification. Bien sûr, il en profite pour critiquer un peu le star-système et se taper un délire sur le renouveau des marionnettistes mais je ne sais pas, sur le domaine du "moquons nous des acteurs et de leurs vies", je préfère Simone de Andrew Niccol.
Celà n'était qu'un simple avis critique qui n'engage que moi et mon interprétation de ce film de Jonze que j'ai moyennement aimé...
Pensez donc, on a un inédit de Björk pour le générique de fin, c'est vachement trop bien