Tout simplement celle que je préfère. Une voix et un dynamisme inégalé. A chacun de ses films, elle me charme. Elle est belle et émouvante. Je l'adore dans For Me and My Gal. Et dans A Star is Born, elle m'épate.Music Man a écrit :Le plus grand mythe du film musical mondial et l’une des plus brillantes étoiles du firmament hollywoodien fut sans conteste Judy Garland. Chanteuse et comédienne magnifique, vibrante d’émotion, elle a été complètement broyée par le show business qui l’avait portée au pinacle.
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Les vedettes féminines des films musicaux
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Doris Day, qui fut aux Etats-Unis la vedette n°1 du box office américain a été déjà évoquée dans d’autres topics, aussi je me concentre ici sur sa carrière dans le film musical.

Née en 1924 (le même jour que Marlon Brando !), de parents d’origine allemande, Doris a toujours rêvé d’une carrière artistique. Elle participe à des concours de danse avec un jeune voisin, mais un très grave accident de voiture, qui va la clouer au lit pendant des mois, l’oblige à arrêter cette activité. Elle se tourne alors vers le chant et dès l’âge de 16 ans, commence à chanter pour différents orchestres dont celui de Les Brown. C’est la grande époque des big bands (Glenn Miller, Tommy Dorsey, etc…) qui siègent les sommets des hits parade. Ces grandes formations engagent toujours des chanteurs, chargés uniquement de chanter les refrains. Doris tombe amoureuse du joueur de trombone Al Jorden et l’épouse à l’âge de 17 ans.
Il s’agit en fait d’un homme extrêmement violent, d’une jalousie maladive. Dans un moment de folie, il menace Doris, enceinte, en lui braquant son pistolet sur le ventre. Les problèmes du couple inspireront le scénario du film « New York New York » de Scorsese.
Bien évidemment, le divorce ne tardera pas. En 1944, Doris triomphe avec l’orchestre de Les Brown en chantant (avec beaucoup de talent) « sentimental journey » (qui sera un succès en France repris par Yvette Giraud). La voix suave et très personnelle de Doris excelle dans ce genre de chansons très jazzy, mais à vrai dire, elle est à l’aise dans tous les genres.
En 1948, la Warner Bros entame le tournage du remake d’un film argentin dans lequel s’est illustrée Libertad Lamarque. Sans vedette musicale sous contrat, le studio est embarrassé : il tente d’emprunter Betty Hutton à la Paramount, mais elle est enceinte. Après avoir envisagé la candidature de Mary Martin, la star de Broadway, la Warner engage Doris et ne le regrettera pas. Même si pour certaines chansons, on remarque que le rôle était taillé sur mesure pour Betty Hutton, Doris resplendit de naturel et de charme. Elle transporte au sommet des charts la chanson it’s magic, qui sera à son tour un énorme succès commercial.

La Warner met en chantier une série de comédies musicales avec Doris et son partenaire (à l’écran comme en privé) Jack Carson pour capitaliser sur ce succès. Ce sont des films sympas, qui ne jouent pas dans la même cour que les films de la MGM, c’est sûr, mais qu’on regarde avec plaisir. Par exemple « il y a de l’amour dans l’air » 1948
où Doris et Jack dansent un numéro rigolo avec Bugs Bunny.
En 1950, Doris joue dans l’adaptation de l’opérette No no Nanette (très populaire en France).
Elle y révèle enfin ses remarquables talents de danseuse, face à un partenaire de choc Gene Nelson, un danseur extrêmement brillant et pas assez reconnu à mon goût. Hélas, en France, le film fut gâché par un doublage reprenant toutes les chansons en français, par de quelconques chanteurs d’opérette, avec une post synchronisation désastreuse. Si la finale d’Escale à Brodway (1951) n’a pas l’originalité et le génie de la lullaby of Broadway des chercheuses d’or 1935, c’est tout de même un beau numéro musical , et une prouesse pour Doris et Gene Nelson qui dansent et virevoltent sur un grand escalier.
Le bal du Printemps (1951), musical familial et nostalgique, très inspiré du chant du Missouri, ne possède pas la magnificence et la beauté plastique du film de Minnelli, mais a néanmoins beaucoup de charme. Après le très raté « Avril à Paris » 1952 avec Claude Dauphin, Doris gravit un échelon de plus sur le sentier de la gloire avec Calamity Jane, la terreur blonde (1953). Clairement inspiré d’Annie reine du cirque (1950), avec le même partenaire masculin (Howard Keel), ce western musical énergique offre à Doris un rôle en or et une superbe chanson (secret love, un succès en France par Léo Marjane).

En 1955, elle révèle encore d’autres possibilités, en incarnant la chanteuse Ruth Eting dans les pièges de la passion (1955), une vraie réussite : aussi bien les numéros musicaux que l’intensité dramatique des scènes entre Doris et James Cagney. Sa performance très remarquée permettra à Doris d’élargir son univers, aussi bien vers le drame que la comédie.
Intelligent virage négocié par son 3ème mari, le producteur Martin Melcher qui comprend bien que le film musical vit ses dernières années de gloire, et qu’il urge de se recycler.
Il suggère à son épouse, fort réticente, d’accepter le rôle que lui propose Hitchcock dans son remake de l’Homme qui en savait trop (1956). C’est un succès mondial. Même chose pour la berceuse chantée par Doris, « Que sera sera ».
Tous les fans de comédie musicale ont un faible pour « Pique nique en pyjama »(1957), superbe musical, dirigé par le grand Stanley Donen. Cette adaptation d’un spectacle de Broadway est fort réussie, et le grand chanteur de Broadway, John Ryatt est excellent lui aussi.
C’est à la fin des années 50 que Doris atteint le pinacle de sa carrière avec les comédies coquines et un peu mécaniques et pas toujours très fines, mais souvent très drôles, qu’elle enchaîne aux cotés de Rock Hudson. Impeccablement coiffée et habillée de façon très sophistiquée par Jean-Louis, Doris y incarne systématiquement la femme indépendante, très méfiante vis-à-vis des hommes et pas facile à séduire. Ce qui fera dire à Oscar Levant, qu’il a connu autrefois Doris Day avant qu’elle ne soit vierge.

Dans ces films comiques, Doris pousse (rarement) la chansonnette, mais certaines de se chansons seront encore de gros succès commerciaux comme «everybody loves a lover »1959 ou « move over darling »(1964), tiré d’un film prévu à l’origine pour Marilyn Monroe.
Le dernier musical de Doris, la plus belle fille du monde (1962) ne remportera pas le succès escompté, déclin du genre oblige. Pourtant c’est un bel hommage au cirque, parfois très drôle, avec de très jolies chansons.
Au fil des années 60, la carrière de Doris périclite. Sa peur panique de changer une formule qui jusqu’à présent s’était avérée gagnante, lui fait refuser dorénavant tout rôle un peu différent : elle refuse de jouer Mrs Robinson dans le Lauréat.
Quand le mari de Doris décède en 1968, elle découvre avec effroi qu’il était criblé de dettes et avait signé à son insu un contrat pour qu’elle joue dans une sitcom à la télé. C’est ainsi que Doris finira sa carrière dans la navrante « Doris comédie », que pourtant je regardais avec délice dans mon enfance (le charme de Doris sans doute).
Déçue par les hommes (elle se remariera et divorcera encore 2 fois), comme Brigitte Bardot, Doris s’est tournée vers les animaux, surtout les chiens qu’elle adore. Elle a animé aux USA une sorte de 30 millions d’amis qui n’a pas marché. Doris Day vit à présent en recluse en Californie, avec ses amis à 4 pattes. Elle a récemment perdu son fils unique, Marty Melcher (né de son mariage avec Al Jorden, puis adopté par Melcher), décédé d’un cancer.

Pour les admirateurs de Doris Day chanteuse, la très perfectionniste firme allemande Bear Family a ressorti l’intégralité de ses enregistrements sur 4 superbes (et coûteux) coffrets de 8 CDs chacun. Pour bien moins cher, on peut s’offrir en DVD son show TV de 1971, où elle reprend avec Perry Como les gros succès de sa carrière, et nous présente ses amis les animaux qui semblent vraiment occuper une très grande place dans son cœur.
Une chanson de Doris exhumée de l'oubli par la publicité : let's keep smiling ! (1961) :
[youtube]-R9kl2jQvBI [/youtube]

Née en 1924 (le même jour que Marlon Brando !), de parents d’origine allemande, Doris a toujours rêvé d’une carrière artistique. Elle participe à des concours de danse avec un jeune voisin, mais un très grave accident de voiture, qui va la clouer au lit pendant des mois, l’oblige à arrêter cette activité. Elle se tourne alors vers le chant et dès l’âge de 16 ans, commence à chanter pour différents orchestres dont celui de Les Brown. C’est la grande époque des big bands (Glenn Miller, Tommy Dorsey, etc…) qui siègent les sommets des hits parade. Ces grandes formations engagent toujours des chanteurs, chargés uniquement de chanter les refrains. Doris tombe amoureuse du joueur de trombone Al Jorden et l’épouse à l’âge de 17 ans.
Il s’agit en fait d’un homme extrêmement violent, d’une jalousie maladive. Dans un moment de folie, il menace Doris, enceinte, en lui braquant son pistolet sur le ventre. Les problèmes du couple inspireront le scénario du film « New York New York » de Scorsese.
Bien évidemment, le divorce ne tardera pas. En 1944, Doris triomphe avec l’orchestre de Les Brown en chantant (avec beaucoup de talent) « sentimental journey » (qui sera un succès en France repris par Yvette Giraud). La voix suave et très personnelle de Doris excelle dans ce genre de chansons très jazzy, mais à vrai dire, elle est à l’aise dans tous les genres.
En 1948, la Warner Bros entame le tournage du remake d’un film argentin dans lequel s’est illustrée Libertad Lamarque. Sans vedette musicale sous contrat, le studio est embarrassé : il tente d’emprunter Betty Hutton à la Paramount, mais elle est enceinte. Après avoir envisagé la candidature de Mary Martin, la star de Broadway, la Warner engage Doris et ne le regrettera pas. Même si pour certaines chansons, on remarque que le rôle était taillé sur mesure pour Betty Hutton, Doris resplendit de naturel et de charme. Elle transporte au sommet des charts la chanson it’s magic, qui sera à son tour un énorme succès commercial.

La Warner met en chantier une série de comédies musicales avec Doris et son partenaire (à l’écran comme en privé) Jack Carson pour capitaliser sur ce succès. Ce sont des films sympas, qui ne jouent pas dans la même cour que les films de la MGM, c’est sûr, mais qu’on regarde avec plaisir. Par exemple « il y a de l’amour dans l’air » 1948
où Doris et Jack dansent un numéro rigolo avec Bugs Bunny.
En 1950, Doris joue dans l’adaptation de l’opérette No no Nanette (très populaire en France).
Elle y révèle enfin ses remarquables talents de danseuse, face à un partenaire de choc Gene Nelson, un danseur extrêmement brillant et pas assez reconnu à mon goût. Hélas, en France, le film fut gâché par un doublage reprenant toutes les chansons en français, par de quelconques chanteurs d’opérette, avec une post synchronisation désastreuse. Si la finale d’Escale à Brodway (1951) n’a pas l’originalité et le génie de la lullaby of Broadway des chercheuses d’or 1935, c’est tout de même un beau numéro musical , et une prouesse pour Doris et Gene Nelson qui dansent et virevoltent sur un grand escalier.
Le bal du Printemps (1951), musical familial et nostalgique, très inspiré du chant du Missouri, ne possède pas la magnificence et la beauté plastique du film de Minnelli, mais a néanmoins beaucoup de charme. Après le très raté « Avril à Paris » 1952 avec Claude Dauphin, Doris gravit un échelon de plus sur le sentier de la gloire avec Calamity Jane, la terreur blonde (1953). Clairement inspiré d’Annie reine du cirque (1950), avec le même partenaire masculin (Howard Keel), ce western musical énergique offre à Doris un rôle en or et une superbe chanson (secret love, un succès en France par Léo Marjane).


En 1955, elle révèle encore d’autres possibilités, en incarnant la chanteuse Ruth Eting dans les pièges de la passion (1955), une vraie réussite : aussi bien les numéros musicaux que l’intensité dramatique des scènes entre Doris et James Cagney. Sa performance très remarquée permettra à Doris d’élargir son univers, aussi bien vers le drame que la comédie.
Intelligent virage négocié par son 3ème mari, le producteur Martin Melcher qui comprend bien que le film musical vit ses dernières années de gloire, et qu’il urge de se recycler.
Il suggère à son épouse, fort réticente, d’accepter le rôle que lui propose Hitchcock dans son remake de l’Homme qui en savait trop (1956). C’est un succès mondial. Même chose pour la berceuse chantée par Doris, « Que sera sera ».
Tous les fans de comédie musicale ont un faible pour « Pique nique en pyjama »(1957), superbe musical, dirigé par le grand Stanley Donen. Cette adaptation d’un spectacle de Broadway est fort réussie, et le grand chanteur de Broadway, John Ryatt est excellent lui aussi.
C’est à la fin des années 50 que Doris atteint le pinacle de sa carrière avec les comédies coquines et un peu mécaniques et pas toujours très fines, mais souvent très drôles, qu’elle enchaîne aux cotés de Rock Hudson. Impeccablement coiffée et habillée de façon très sophistiquée par Jean-Louis, Doris y incarne systématiquement la femme indépendante, très méfiante vis-à-vis des hommes et pas facile à séduire. Ce qui fera dire à Oscar Levant, qu’il a connu autrefois Doris Day avant qu’elle ne soit vierge.

Dans ces films comiques, Doris pousse (rarement) la chansonnette, mais certaines de se chansons seront encore de gros succès commerciaux comme «everybody loves a lover »1959 ou « move over darling »(1964), tiré d’un film prévu à l’origine pour Marilyn Monroe.
Le dernier musical de Doris, la plus belle fille du monde (1962) ne remportera pas le succès escompté, déclin du genre oblige. Pourtant c’est un bel hommage au cirque, parfois très drôle, avec de très jolies chansons.
Au fil des années 60, la carrière de Doris périclite. Sa peur panique de changer une formule qui jusqu’à présent s’était avérée gagnante, lui fait refuser dorénavant tout rôle un peu différent : elle refuse de jouer Mrs Robinson dans le Lauréat.
Quand le mari de Doris décède en 1968, elle découvre avec effroi qu’il était criblé de dettes et avait signé à son insu un contrat pour qu’elle joue dans une sitcom à la télé. C’est ainsi que Doris finira sa carrière dans la navrante « Doris comédie », que pourtant je regardais avec délice dans mon enfance (le charme de Doris sans doute).
Déçue par les hommes (elle se remariera et divorcera encore 2 fois), comme Brigitte Bardot, Doris s’est tournée vers les animaux, surtout les chiens qu’elle adore. Elle a animé aux USA une sorte de 30 millions d’amis qui n’a pas marché. Doris Day vit à présent en recluse en Californie, avec ses amis à 4 pattes. Elle a récemment perdu son fils unique, Marty Melcher (né de son mariage avec Al Jorden, puis adopté par Melcher), décédé d’un cancer.

Pour les admirateurs de Doris Day chanteuse, la très perfectionniste firme allemande Bear Family a ressorti l’intégralité de ses enregistrements sur 4 superbes (et coûteux) coffrets de 8 CDs chacun. Pour bien moins cher, on peut s’offrir en DVD son show TV de 1971, où elle reprend avec Perry Como les gros succès de sa carrière, et nous présente ses amis les animaux qui semblent vraiment occuper une très grande place dans son cœur.
Une chanson de Doris exhumée de l'oubli par la publicité : let's keep smiling ! (1961) :
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Dernière modification par Music Man le 26 avr. 08, 08:18, modifié 3 fois.
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Je me suis pose la meme question : Bon film sans doute, cela dit faut quand meme aime beaucoup :
1 Kirk Douglas present sur chaque plan (On dirait Barbra Streisand dans Yentl
)
2 La Trompette !!!! (ce qui n'est pas mon cas, surtout dans ce repertoire)
Sinon belle performance des trois acteurs principaux !
1 Kirk Douglas present sur chaque plan (On dirait Barbra Streisand dans Yentl

2 La Trompette !!!! (ce qui n'est pas mon cas, surtout dans ce repertoire)
Sinon belle performance des trois acteurs principaux !
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Néanmoins il y eut quelques réussites notables comme ANNA. Un téléfilm musical pop réalisé en 1967 par Pierre Koralnik (réalisateur du thriller excentrique CANNABIS) et qui fut l'un des tous premiers programmes en couleurs diffusés en France.Si en France, tout commence et tout finit par des chansons, on n’a jamais brillé par nos films musicaux.
Un film qui doit beaucoup à la musique de Serge Gainsbourg et aux arrangements lyriques de Michel Colombier.

Mis à part quelques kitscheries qui aujourd'hui peuvent paraître légèrement démodés on retiendra surtout le tube "Sous le soleil exactement" chantée par Anna Karina et quelques duos savoureux dont le magnifique "De plus en plus, de moins en moins" qu' Anna interprète avec Jean-Claude Brialy.
Anna Karina eut également quelques rôles musicaux chez Jean-Luc Godard dont UNE FEMME EST UNE FEMME (chansons de Michel Legrand) ou encore PIERROT LE FOU (chansons de Cyrus Bassiak).


Aujourd'hui la filmographie d'Anna Karina n'a plus tout à fait la même envergure. Récemment on a put l'aperçevoir dans un rôle pitoyable dans MOI CESAR, 10 ANS 1/2, une pitrerie grotesque réalisée par Richard Berry qui, au passage aurait mieux fait de rester acteur.
Mieux vaut se pencher sur son dernier disque, "Une Histoire d'Amour" qu'elle réalisa en 2000 avec Philippe Katerine et qui marqua son retour dans la chanson française. Disque sympathique à défaut d'être réellement innovant.

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2 rousses encore méconnues : Moira Shearer chez Michael Powell et Lucille Bremer.
Sinon, LA bombe rousse : Rita Hayworth, dont je regrette que seuls les 2 films avec Fred Astaire soient disponibles en z2. Et "Cover Girl" ? Et "Tonight and Every night" ? Et "Pal Joey" ? Elle n'a pas tourné dans des chef-d'oeuvres marquants du musical (d'ailleurs, sa carrière a un goût de gâché), mais quelle grâce !
Sinon, LA bombe rousse : Rita Hayworth, dont je regrette que seuls les 2 films avec Fred Astaire soient disponibles en z2. Et "Cover Girl" ? Et "Tonight and Every night" ? Et "Pal Joey" ? Elle n'a pas tourné dans des chef-d'oeuvres marquants du musical (d'ailleurs, sa carrière a un goût de gâché), mais quelle grâce !
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Bonne idée Julien d'évoquer Anna Karina et Margareta Paslaru.
S'agissant de cette chanteuse roumaine, très populaire dans son pays dans les années 60 et 70, elle a en effet un visage de poupée des plus charmants, qui me rappelle un peu Leslie Caron. Ses films sont ils sortis en DVD dans son pays?
Voici des extraits de son film Véronica (1972), une Mary Poppins tchèque?
Quand à l'affiche de "young man with a horn" avec Kirk Douglas et Doris Day, c'est bien évidemment une affiche belge, ce qui explique le titre différent. En effet, pour des raisons que j'ignore (peut être un manque de concertation) les titres belges différaient parfois des titres français.
A nna Karina, sous le soleil exactement :
S'agissant de cette chanteuse roumaine, très populaire dans son pays dans les années 60 et 70, elle a en effet un visage de poupée des plus charmants, qui me rappelle un peu Leslie Caron. Ses films sont ils sortis en DVD dans son pays?
Voici des extraits de son film Véronica (1972), une Mary Poppins tchèque?
Quand à l'affiche de "young man with a horn" avec Kirk Douglas et Doris Day, c'est bien évidemment une affiche belge, ce qui explique le titre différent. En effet, pour des raisons que j'ignore (peut être un manque de concertation) les titres belges différaient parfois des titres français.
A nna Karina, sous le soleil exactement :
Dernière modification par Music Man le 2 mai 08, 23:21, modifié 5 fois.
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Certaines actrices ont avant tout des qualités purement décoratives : c’est le cas de la très belle Vivi Bach, la Bardot danoise, qui s’est illustrée dans son pays et surtout en Allemagne dans de nombreux schlagerfilme (films destinés à promouvoir des chansons à la mode) dans les années 60.

Née en 1940 (ou 1939 voire1937 ?) au Danemark, la belle Vivi Bak, à peine sortie du lycée, chante dans différents orchestres. Après des cours de chant et de comédie, elle débute à l’écran où sa grande beauté est tout de suite remarquée. Le magazine anglais Picturegoer n’hésite pas à la rebaptiser la « new Bardot », et lui promet une belle carrière (on parle alors d’un film avec Vittorio de Sica, qui ne se fera pas). En fait, il n’y aura rien de bien prestigieux dans la carrière de la Bardot danoise, et surtout pas de « vie privée », « en cas de malheur » ou de « vérité » pour illuminer sa filmographie. Très vite remarquée dans des producteurs allemands, et rebaptisée Vivi Bach pour l’occasion (pour sa carrière danoise elle restera Vivi Bak), elle donne la réplique au chanteur Fred Bertelmann dans « les guitares chantent la nuit »1959, avec une autre grande beauté, Margit Nüncke, une ex miss Allemagne. A partir de là, Vivi ne va plus quasiment jouer que dans des films musicaux. Elle ne joue pas bien, ne danse pas, ne chante pas vraiment juste, mais peu importe : elle est très très belle et c’est avant tout ce qu’on lui demande.

En 1960, elle joue deux films aux cotés de Peter Alexander, le célèbre chanteur autrichien , n°1 du musical allemand : le médiocre « Kriminal tango », tentative de polar parodique avec des chansons et le bien plus réussi « aventures du Conte Bobby » où le facétieux Peter Alexander s’en donne à cœur joie. C’est une comédie légère pleine de charme et d’humour, et peut être un des plus agréables films de Vivi.
Mais surtout, Vivi va enchaîner les schlagerfilme, films à l’intrigue minimaliste (une sorte de fil rouge entre les chansons) destinés à offrir au public le maximum d’airs à la mode en 1H30. Ces spectacles sont souvent platement filmés, chorégraphiés de façon sommaire, mais donnent aux amateurs de chansons l’opportunité de voir à l’écran les grandes vedettes du disque. La parade des succès (1960) propose sûrement l’affiche la plus prestigieuse : Duke Ellington, Teddy Reno, Peter Kraus, Heidi Brühl, Jacqueline Boyer, Camillo…
Vivi est toujours la vedette chargée d’animer le semblant d’intrigue qui relie les chansons entre elles. Elle chante également un ou deux refrains, mais il est clair qu’elle est nettement moins douée pour cela que les vedettes invitées. Elle est franchement cocasse par contre quand elle se fâche, en vociférant avec son accent guttural.

Dans Carina O Rosina(1961), son partenaire est le très aseptisé chanteur Rex Gildo. Quand Vivi, cheveux soyeux et robe vichy à la BB, chante « Copenhagen » à ses cotés, on jurerait l’incarnation des poupées Ken et Barbie !
Ce film et Musica Stop (1962) nous racontent les mésaventures de jeunes allemands partant en vacances à l’étranger. En regardant ces films sans prétention, on est frappé par l’insouciance qui s’en dégage : on peut même trouver plutôt rigolo le passage où pour franchir la douane, sans passeport, Vivi chante une ineptie sur le capot de la voiture en minuscule bikini. Comme les allemands étaient alors « bon public » ou bienveillant à l’époque pour réserver un si bon accueil à ce genre de films !
En 1963, Vivi engage ses deniers personnels pour produire un film (das ratsel der roten quaste) et c’est un fiasco : cela dit, pas à tous les niveaux, car elle rencontre ainsi le comédien Diemarr Schönner qui deviendra son mari.
Jusqu’en 1967, Vivi va jouer dans des schlagerfilme (dont Ski fever (1966) avec le champion de ski Toni Sailer, dans lequel elle joue le rôle d’une blonde complètement débile, qui ferait pâlir d’envie Frédérique Bell). Sans doute pour une éventuelle exportation, les chansons sont interprétées en anglais (hélas, elles ne sont vraiment pas terribles et Vivi les chante bien mal)

L’entrée de la télé dans tous les foyers allemands va mettre fin à ce genre cinématographique. Vivi va dés lors se tourner vers quelques piteuses co- productions européennes du moment : un film d’espionnage renommé Putain de mission pour sa sortie vidéo en France, si nul que je n’ai pu le regarder jusqu’à la fin, et un western spaghetti (les deux derniers de Rio Bravo).
En 1969, Vivi quitte le cinéma pour se tourner avec grand succès vers l’animation de shows télé aux cotés de son mari. En 1975, elle enregistre son dernier 45 T, une reprise de Stone et Charden ( !) également en duo avec Dietmarr Schönner.
Reconvertie dans l’écriture et l’illustration de livres pour enfant, Vivi coule toujours des jours heureux à Ibiza avec Dietmarr, mais sans enfants (après 5 fausses couches, la comédienne a renoncé à son rêve).
Pour les amateurs de variétés des années 50, ses films (parfois rediffusés à la télé allemande) en dépit de leur inconsistance, conservent un intérêt (musical), et avouons qu’on ne pouvait rêver une plus belle ambassadrice pour nous accompagner le long de ces films chantés.

Vivi Bach et son mari Dietmarr Schönner à Ibiza
Vivi en 1961 :

Née en 1940 (ou 1939 voire1937 ?) au Danemark, la belle Vivi Bak, à peine sortie du lycée, chante dans différents orchestres. Après des cours de chant et de comédie, elle débute à l’écran où sa grande beauté est tout de suite remarquée. Le magazine anglais Picturegoer n’hésite pas à la rebaptiser la « new Bardot », et lui promet une belle carrière (on parle alors d’un film avec Vittorio de Sica, qui ne se fera pas). En fait, il n’y aura rien de bien prestigieux dans la carrière de la Bardot danoise, et surtout pas de « vie privée », « en cas de malheur » ou de « vérité » pour illuminer sa filmographie. Très vite remarquée dans des producteurs allemands, et rebaptisée Vivi Bach pour l’occasion (pour sa carrière danoise elle restera Vivi Bak), elle donne la réplique au chanteur Fred Bertelmann dans « les guitares chantent la nuit »1959, avec une autre grande beauté, Margit Nüncke, une ex miss Allemagne. A partir de là, Vivi ne va plus quasiment jouer que dans des films musicaux. Elle ne joue pas bien, ne danse pas, ne chante pas vraiment juste, mais peu importe : elle est très très belle et c’est avant tout ce qu’on lui demande.

En 1960, elle joue deux films aux cotés de Peter Alexander, le célèbre chanteur autrichien , n°1 du musical allemand : le médiocre « Kriminal tango », tentative de polar parodique avec des chansons et le bien plus réussi « aventures du Conte Bobby » où le facétieux Peter Alexander s’en donne à cœur joie. C’est une comédie légère pleine de charme et d’humour, et peut être un des plus agréables films de Vivi.
Mais surtout, Vivi va enchaîner les schlagerfilme, films à l’intrigue minimaliste (une sorte de fil rouge entre les chansons) destinés à offrir au public le maximum d’airs à la mode en 1H30. Ces spectacles sont souvent platement filmés, chorégraphiés de façon sommaire, mais donnent aux amateurs de chansons l’opportunité de voir à l’écran les grandes vedettes du disque. La parade des succès (1960) propose sûrement l’affiche la plus prestigieuse : Duke Ellington, Teddy Reno, Peter Kraus, Heidi Brühl, Jacqueline Boyer, Camillo…
Vivi est toujours la vedette chargée d’animer le semblant d’intrigue qui relie les chansons entre elles. Elle chante également un ou deux refrains, mais il est clair qu’elle est nettement moins douée pour cela que les vedettes invitées. Elle est franchement cocasse par contre quand elle se fâche, en vociférant avec son accent guttural.

Dans Carina O Rosina(1961), son partenaire est le très aseptisé chanteur Rex Gildo. Quand Vivi, cheveux soyeux et robe vichy à la BB, chante « Copenhagen » à ses cotés, on jurerait l’incarnation des poupées Ken et Barbie !
Ce film et Musica Stop (1962) nous racontent les mésaventures de jeunes allemands partant en vacances à l’étranger. En regardant ces films sans prétention, on est frappé par l’insouciance qui s’en dégage : on peut même trouver plutôt rigolo le passage où pour franchir la douane, sans passeport, Vivi chante une ineptie sur le capot de la voiture en minuscule bikini. Comme les allemands étaient alors « bon public » ou bienveillant à l’époque pour réserver un si bon accueil à ce genre de films !
En 1963, Vivi engage ses deniers personnels pour produire un film (das ratsel der roten quaste) et c’est un fiasco : cela dit, pas à tous les niveaux, car elle rencontre ainsi le comédien Diemarr Schönner qui deviendra son mari.
Jusqu’en 1967, Vivi va jouer dans des schlagerfilme (dont Ski fever (1966) avec le champion de ski Toni Sailer, dans lequel elle joue le rôle d’une blonde complètement débile, qui ferait pâlir d’envie Frédérique Bell). Sans doute pour une éventuelle exportation, les chansons sont interprétées en anglais (hélas, elles ne sont vraiment pas terribles et Vivi les chante bien mal)

L’entrée de la télé dans tous les foyers allemands va mettre fin à ce genre cinématographique. Vivi va dés lors se tourner vers quelques piteuses co- productions européennes du moment : un film d’espionnage renommé Putain de mission pour sa sortie vidéo en France, si nul que je n’ai pu le regarder jusqu’à la fin, et un western spaghetti (les deux derniers de Rio Bravo).
En 1969, Vivi quitte le cinéma pour se tourner avec grand succès vers l’animation de shows télé aux cotés de son mari. En 1975, elle enregistre son dernier 45 T, une reprise de Stone et Charden ( !) également en duo avec Dietmarr Schönner.
Reconvertie dans l’écriture et l’illustration de livres pour enfant, Vivi coule toujours des jours heureux à Ibiza avec Dietmarr, mais sans enfants (après 5 fausses couches, la comédienne a renoncé à son rêve).
Pour les amateurs de variétés des années 50, ses films (parfois rediffusés à la télé allemande) en dépit de leur inconsistance, conservent un intérêt (musical), et avouons qu’on ne pouvait rêver une plus belle ambassadrice pour nous accompagner le long de ces films chantés.

Vivi Bach et son mari Dietmarr Schönner à Ibiza
Vivi en 1961 :
Dernière modification par Music Man le 29 août 08, 07:08, modifié 2 fois.