La Cible Humaine (Henry King - 1950)
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- Jeremy Fox
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La Cible Humaine (Henry King - 1950)
Suite à un sujet posté sur l’ancien forum par Atticus Finch sur les films que nous rêverions de voir ou revoir, j’avais cité « La cible humaine » de Henry King que j’avais découvert émerveillé 20 ans auparavant à la ‘dernière séance’ et que je n’avais jamais plus réussi à trouver Un forumeur, que je remercie encore vivement, m’a fait une copie de ce film que j’ai maintenant en ma possession.
Et le film alors ? Et bien il est resté intact tel que je l’avais encore en tête : une pure merveille, un western sobre, émouvant, intelligent et généreux par l’un des réalisateur les plus discret de Hollywood malheureusement aujourd’hui un peu oublié.
C’est l’histoire d’un tireur d’élite, Jimmie Ringo, voulant se ranger mais n’y arrivant pas, trouvant toujours sur son chemin un jeune prétentieux voulant obtenir la gloire d’avoir réussi à être plus rapide que lui. Gregory Peck dans le rôle de ce ‘héros’ las de cette vie passée à fuir les duels, arrive dans la ville où il a laissé une épouse et un fils qu’il n’a pas vu depuis 8 ans, ceux-ci ne pouvant plus supporter cette vie d’angoisse et de violence. Le film se passe quasiment en temps réel, sans aucune musique, et nous avons un Gregory Peck absolument parfait, égal à lui-même et un personnage de shérif parmi les plus beaux de l’histoire du cinéma, shérif, ex-truand de la bande à Jimmie mais maintenant vieilli, honnête et foncièrement humain (sublime Millard Mitchell)
J’avoue que les dix dernières minutes du film m’ont, comme la première fois, fait venir les larmes aux yeux. Et ça, sans la moindre musique, sans la moindre volonté de forcer le côté dramatique, par la seule force de l’interprétation de Gregory Peck et de la mise en scène de Henry King. Leur duo avait déjà donné le formidable Un homme de fer (déjà découvert par l’intermédiaire du forum et bientôt le test sur le site) mais là, ils font encore plus fort.
Un chef d’œuvre du genre et du cinéma qu’il serait bon de voir sortir en DVD.
Et le film alors ? Et bien il est resté intact tel que je l’avais encore en tête : une pure merveille, un western sobre, émouvant, intelligent et généreux par l’un des réalisateur les plus discret de Hollywood malheureusement aujourd’hui un peu oublié.
C’est l’histoire d’un tireur d’élite, Jimmie Ringo, voulant se ranger mais n’y arrivant pas, trouvant toujours sur son chemin un jeune prétentieux voulant obtenir la gloire d’avoir réussi à être plus rapide que lui. Gregory Peck dans le rôle de ce ‘héros’ las de cette vie passée à fuir les duels, arrive dans la ville où il a laissé une épouse et un fils qu’il n’a pas vu depuis 8 ans, ceux-ci ne pouvant plus supporter cette vie d’angoisse et de violence. Le film se passe quasiment en temps réel, sans aucune musique, et nous avons un Gregory Peck absolument parfait, égal à lui-même et un personnage de shérif parmi les plus beaux de l’histoire du cinéma, shérif, ex-truand de la bande à Jimmie mais maintenant vieilli, honnête et foncièrement humain (sublime Millard Mitchell)
J’avoue que les dix dernières minutes du film m’ont, comme la première fois, fait venir les larmes aux yeux. Et ça, sans la moindre musique, sans la moindre volonté de forcer le côté dramatique, par la seule force de l’interprétation de Gregory Peck et de la mise en scène de Henry King. Leur duo avait déjà donné le formidable Un homme de fer (déjà découvert par l’intermédiaire du forum et bientôt le test sur le site) mais là, ils font encore plus fort.
Un chef d’œuvre du genre et du cinéma qu’il serait bon de voir sortir en DVD.
Pfiou... que ça remonte à loin tout ça ! Moi aussi, j'ai d'excellents souvenirs de ce formidable western (je préfère le titre original The Gunfighter).
L'histoire de ce personnage entre deux âges, qui se trimballe avec son lourd passé, est très émouvante. Où qu'il aille, il doit supporter le poids des regards. Je me rappelle parfaitement de la fin tragique vécue quasiment comme une délivrance, c'était magnifique.
Pour ajouter aux commentaires justement dithyrambiques de Jeremy, je mentionnerai la superbe photographie NB de Arthur Miller, proche du film noir (si je me souviens bien, car je l'ai vu aussi à la cinémathèque).
Vivement le DVD !

L'histoire de ce personnage entre deux âges, qui se trimballe avec son lourd passé, est très émouvante. Où qu'il aille, il doit supporter le poids des regards. Je me rappelle parfaitement de la fin tragique vécue quasiment comme une délivrance, c'était magnifique.
Pour ajouter aux commentaires justement dithyrambiques de Jeremy, je mentionnerai la superbe photographie NB de Arthur Miller, proche du film noir (si je me souviens bien, car je l'ai vu aussi à la cinémathèque).
Vivement le DVD !

- Jeremy Fox
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Tu t'en rappellais exactement comme moi mais il n'en est rienRoy Neary a écrit :Je me rappelle parfaitement de la fin tragique vécue quasiment comme une délivrance, c'était magnifique.

Si la fin avait été vécue comme une délivrance, ç'aurait été déjà émouvant mais la délivrance, il l'avait eu 1/4 d'heure auparavant en ayant la certitude de recommencer une nouvelle vie avec sa femme et son fils après s'être fait oublier une année pendant laquelle il aurait eu le temps de trouver un ranch pour s'y installer avec sa bien-aimée.
SPOILER Il meurt en fait alors qu'il avait retrouvé l'espoir et ce final est d'une infinie et accablante tristesse. Jimmie refuse qu'on lynche son assassin car en restant vivant, il connaitra l'enfer qu'il a connu jusque là FIN DU SPOILER
Donc, encore plus émouvant que ce que tu t'en rappellais Ronny : un chef d'oeuvre

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La Cible Humaine - L'Homme aux Abois (The Gunfighter, 1950) de Henry King
20TH CENTURY FOX
Avec Gregory Peck, Helen Westcott, Millard Mitchell, Jean Parker, Karl Malden, Skip Homeier, Richard Jaeckel...
Scénario : William Bowers & William Sellers
Musique : Alfred Newman
Photographie : Arthur C. Miller (Noir et blanc)
Une production de Nunnally Johnson (20th Century Fox)
Noir et blanc - 84 mn - 1950
Sortie USA : 23 juin 1950
Le hors-la-loi Jimmie Ringo (Gregory Peck), connu pour être le tireur le plus rapide de l'Ouest, cherche désormais à fuir ce passé violent. C'est loin d'être évident car où qu'il se rende, il se trouve toujours sur son chemin des jeunes hommes avides de gloire qui le provoquent pour tenter de l'éliminer. C'est dans cette situation que Jimmie se voit contraint d'abattre Eddie (Richard Jaeckel), un jeune excité qui venait de le défier. Il quitte la ville mais les trois frères du jeune homme le poursuivent avec pour intention de le venger. Jimmie réussit momentanément à s'en débarrasser en faisant fuir leurs chevaux. Il se rend ensuite tout droit jusqu’à la petite ville de Cayenne où il espère revoir son épouse Peggy (Helen Westcott) et son jeune fils âgé de huit ans qui ignore qui est son père. Jimmie souhaite pouvoir convaincre Helen de tout quitter pour recommencer ensemble une nouvelle existence paisible dans une région où personne n’aurait entendu parler de lui. Mais à Cayenne, c'est l'effervescence depuis que l'on sait qu'un homme aussi tristement célèbre s'y trouve ; d'ailleurs on ne comprend pas pourquoi le shérif Mark Street (Millard Mitchell) ne le chasse pas immédiatement. Ce dernier demande à son ex-complice de quitter sa ville au plus vite mais lui accorde néanmoins le temps d'essayer d’entrer en contact avec son épouse qui, par l'intermédiaire de Molly (Jean Parker), la chanteuse du saloon, va finalement accepter une rapide entrevue. Mais alors que les trois frères d’Eddie se rapprochent dangereusement de la ville, Jimmie doit dans le même temps contrer un pistolero au sang chaud qui ne rêve que de se mesurer à lui et un père fou de douleur qui croit dur comme fer qu’il se trouve en face de l’assassin de son fils…








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Moi bof pour Bravados, ça m'étonnerait mais peut-être étais-je mal réveillé ce jour là, ça m'arrive.Sergius Karamzin a écrit :Jeremy, il y a deux ans environ, je t'avais demandé ce qu'il fallait penser de The Bravados, qui passait à la TV. Et j'en suis quasiment sûr, tu m'avais dit "bof", et je ne l'avais pas vu.
L'aurais-tu revu récemment, et réévalué ?
J'ai revu le début récemment (je n'avais pas vu que mon enregistrement avait planté au bout d'une demi heure

C'est sur, les films de King prennent leur temps et je les apprécie plus maintenant qu'avant (comme Ford d'ailleurs)
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SPOILERSJeremy Fox a écrit :Si la fin avait été vécue comme une délivrance, ç'aurait été déjà émouvant mais la délivrance, il l'avait eu 1/4 d'heure auparavant en ayant la certitude de recommencer une nouvelle vie avec sa femme et son fils après s'être fait oublier une année pendant laquelle il aurait eu le temps de trouver un ranch pour s'y installer avec sa bien-aimée.
SPOILER Il meurt en fait alors qu'il avait retrouvé l'espoir et ce final est d'une infinie et accablante tristesse. Jimmie refuse qu'on lynche son assassin car en restant vivant, il connaitra l'enfer qu'il a connu jusque là FIN DU SPOILER
C'est étrange. Dans mon souvenir, je le voyais qui s'en sortait et qui se faisait passer pour mort (avec sa tombe). Ou alors je dois me tromper de film.
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Toi, je te connais, tu es sur rama aussiJaimzHatefield a écrit :SPOILERSJeremy Fox a écrit :Si la fin avait été vécue comme une délivrance, ç'aurait été déjà émouvant mais la délivrance, il l'avait eu 1/4 d'heure auparavant en ayant la certitude de recommencer une nouvelle vie avec sa femme et son fils après s'être fait oublier une année pendant laquelle il aurait eu le temps de trouver un ranch pour s'y installer avec sa bien-aimée.
SPOILER Il meurt en fait alors qu'il avait retrouvé l'espoir et ce final est d'une infinie et accablante tristesse. Jimmie refuse qu'on lynche son assassin car en restant vivant, il connaitra l'enfer qu'il a connu jusque là FIN DU SPOILER
C'est étrange. Dans mon souvenir, je le voyais qui s'en sortait et qui se faisait passer pour mort (avec sa tombe). Ou alors je dois me tromper de film.


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Caramba, encore raté.
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Tu te trompes de film. Ce ne serait pas La première balle tue avec Glenn Ford ou Le pistolero de la rivière rouge toujours avec Glenn Ford ?JaimzHatefield a écrit :SPOILERSJeremy Fox a écrit :Si la fin avait été vécue comme une délivrance, ç'aurait été déjà émouvant mais la délivrance, il l'avait eu 1/4 d'heure auparavant en ayant la certitude de recommencer une nouvelle vie avec sa femme et son fils après s'être fait oublier une année pendant laquelle il aurait eu le temps de trouver un ranch pour s'y installer avec sa bien-aimée.
SPOILER Il meurt en fait alors qu'il avait retrouvé l'espoir et ce final est d'une infinie et accablante tristesse. Jimmie refuse qu'on lynche son assassin car en restant vivant, il connaitra l'enfer qu'il a connu jusque là FIN DU SPOILER
C'est étrange. Dans mon souvenir, je le voyais qui s'en sortait et qui se faisait passer pour mort (avec sa tombe). Ou alors je dois me tromper de film.
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Enchanté.Alex Blackwell a écrit :Toi, je te connais, tu es sur rama aussi

Je ne saurais dire...Jeremy Fox a écrit :Tu te trompes de film. Ce ne serait pas La première balle tue avec Glenn Ford ou Le pistolero de la rivière rouge toujours avec Glenn Ford ?

En décrivant le pitch, on pourra sûrement me renseigner. Il est question du tireur le plus rapide qui, las des défis et duels entend mener une vie paisible. Mais sa réputation le précède, et un homme vient le défier à nouveau...
SPOILERS:
Il s'en tire en enterrant son opposant dans une tombe sur laquelle il inscrit son propre nom, abandonant ainsi son honneur et sa légende trop lourde à porter.
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La première balle tue de Russel rouse (1956) avec Glenn FordJaimzHatefield a écrit :Enchanté.Alex Blackwell a écrit :Toi, je te connais, tu es sur rama aussi
Je ne saurais dire...Jeremy Fox a écrit :Tu te trompes de film. Ce ne serait pas La première balle tue avec Glenn Ford ou Le pistolero de la rivière rouge toujours avec Glenn Ford ?
En décrivant le pitch, on pourra sûrement me renseigner. Il est question du tireur le plus rapide qui, las des défis et duels entend mener une vie paisible. Mais sa réputation le précède, et un homme vient le défier à nouveau...
SPOILERS:
Il s'en tire en enterrant son opposant dans une tombe sur laquelle il inscrit son propre nom, abandonant ainsi son honneur et sa légende trop lourde à porter.