
Notez les films - Juillet 2006
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
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Jack Sullivan a écrit : *phalanges qui craquent*

Moi je te fais un *nuque-épaules-coudes-poignets-phalanges-dos-cage thoracique-genoux-doigts de pieds qui craquent* si vraiment tu veux jouer à ce jeu là.

PS: je lirais ta satanée chronique ce soir.
"I said no food. I didn't say there was nothing to eat."
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Il est tout simplement dans la liste en dessous de mes 20 films préférésColqhoun a écrit :Petite question, avais-tu vu Picnic at Hanging Rock de Peter Weir et si oui, comment l'avais-tu trouvé ?Art Core a écrit :Innocence de Lucille Hadzihalilovic.
J'en avais entendu enormément de bien (notamment sur ce forum) et c'était un film que j'étais persuadé d'aimer avant même de l'avoir vu... Et bien ce fut une belle deception.

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Ah non moi je trouve qu'au contraire le film de Lucille Hadzihalilovic est tout à fait digne du chef d'oeuvre de Weir. D'ailleurs, Innocence est mon film préféré de 2005, avec Calvaire (Benoît Debie rules !).Art Core a écrit :Et effectivement Innocence fait bien pâle figure à côté
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La 2 est le meilleur thriller des années 2000.LucyMuir a écrit :et il paraît que la saison 2 est encore meilleure...
La 3 une éprouvante lecture critique du système de la série.
La 4 une montagne russe abracadabrante mais jouissive.
La 5 une relecture géniale de la 2 à la lumière de la 3.
Je passe te déposer la 2 et la 3 demain soir, en revanche il te faudra peut-être attendre un poil pour la 4.


"One Day There'll Be a Place for Us"
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Chopper : Flippant, glauque, mais surtout antipathique à l'image de Chopper lui-même, grand gueule, qui taillade dans le vif ou lacère le visage des petites frappes qui le côtoient. Parfois presque touchant, à d'autres moments parfaitement pathétique, on ne sait pas sur quel pied danser au final, et le réal ne fait rien pour pencher d'un côté ( un taré simple d'esprit qui tabasse le premier venu) ou d'un autre( ou un mec qui en a dans le crâne en manipulant son monde, forçant par attirer les regards à lui, donc suscitant la fascination). J'étais à la fois perplexe et interloqué, choqué puis dégoûté, perdu avant de trouver que tout cela était très ambigu.
Il faudrait en revanche que certains critiques se calment par rapport au jeu d'Eric Bana qu'ils ont pu comparer à celui de Travis Bickle dans Taxi Driver. De Niro est bien meilleur, il me tétanise sur place, mais Bana ne démérite pas. Sauf que De Niro reste De Niro et que les rôles sont assez différents. Bana n'a pas connu la guerre, on ne sait d'ailleurs pas pourquoi il commet tous ses crimes, pourquoi il s'est retrouvé en taule, etc...
On y plonge en premier lieu, le truc qui m'a mis le plus mal à l'aise, c'est d'une crudité et d'une violence limite insoutenables.
Un film qui peut laisser un drôle de goût dans la bouche, mais illustre avant tout une réalité sociale d'un ennui abyssal, une sorte de pourriture semblant meubler ce qui sert de vide affectif.
5.5/10
Lara Croft, Le berceau de la vie : Jan de Bont fait encore pire que Simon West, ce qui n'est pas un mince exploit. Pas une seule idée de mise en scène hormis celle de Lara s'entraînant au tir sur cibles en chevauchant son cheval et le plan culte de l'attaque du requin qu'elle calme en lui filant une beigne. Aucune trace d'un scénario digne de ce nom, ni d'une quelconque envie de jouer. Tout le monde semble être au ralenti, et les ralentis eux-mêmes semblent venir d'une autre planète, tant ils sont laids (cette habitude de foutre des ralentis là où il n'y a pas lieu d'être devient franchement pénible). Lara sourit, son pote s'emmerde, on traverse l'Asie, de Shangai à Hong-Kong sans y croire un instant.
Déplorable.
2/10
Il faudrait en revanche que certains critiques se calment par rapport au jeu d'Eric Bana qu'ils ont pu comparer à celui de Travis Bickle dans Taxi Driver. De Niro est bien meilleur, il me tétanise sur place, mais Bana ne démérite pas. Sauf que De Niro reste De Niro et que les rôles sont assez différents. Bana n'a pas connu la guerre, on ne sait d'ailleurs pas pourquoi il commet tous ses crimes, pourquoi il s'est retrouvé en taule, etc...
On y plonge en premier lieu, le truc qui m'a mis le plus mal à l'aise, c'est d'une crudité et d'une violence limite insoutenables.
Un film qui peut laisser un drôle de goût dans la bouche, mais illustre avant tout une réalité sociale d'un ennui abyssal, une sorte de pourriture semblant meubler ce qui sert de vide affectif.
5.5/10
Lara Croft, Le berceau de la vie : Jan de Bont fait encore pire que Simon West, ce qui n'est pas un mince exploit. Pas une seule idée de mise en scène hormis celle de Lara s'entraînant au tir sur cibles en chevauchant son cheval et le plan culte de l'attaque du requin qu'elle calme en lui filant une beigne. Aucune trace d'un scénario digne de ce nom, ni d'une quelconque envie de jouer. Tout le monde semble être au ralenti, et les ralentis eux-mêmes semblent venir d'une autre planète, tant ils sont laids (cette habitude de foutre des ralentis là où il n'y a pas lieu d'être devient franchement pénible). Lara sourit, son pote s'emmerde, on traverse l'Asie, de Shangai à Hong-Kong sans y croire un instant.
Déplorable.
2/10
Je vote pour Victoria Romanova
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A Sound of Thunder de Peter Hyams - 2004
C'est le malheureux film inspiré par la nouvelle de Ray Bradbury, Un Coup de Tonnerre, sur des voyageurs du temps qui vont chasser dans la Préhistoire et changent le cours du Futur à cause d'un papillon écrasé par mégarde. Ses critiques pitoyables m'ont intrigué et j'ai voulu voir l'objet de la fureur générale (DVD Z1, sous-titres français).
Le film ne mérite pas les bordées d'injures qu'il a reçu. Oui, les acteurs sont mauvais (Ben Kingsley en fait des tonnes, Edward Burns n'a rien à faire et donc retire sa chemise plusieurs fois pour exhiber son torse velu), le scénario est plein de trous (mais la nouvelle de Ray Bradbury aussi) et les effets spéciaux sont "vraiment spéciaux" (dans le Chicago de 2055, toutes les voitures roulent à la même vitesse comme sur un vieux circuit 24, les acteurs marchent sur un tapis roulant devant un fond d'écran en discutant, certaines scènes d'action semblent sortir d'un jeu vidéo, etc...) mais malgré cela, le film est très divertissant et sans aucun temps mort. D'ailleurs le film dure 95 minutes et non 110 comme indiqué sur la jaquette du DVD. Les "vagues temporelles" sont une idée intéressante et les créatures mutantes de la seconde partie du film (mandrilézards, bataigles et autre dracongre) sont un régal. Les décors de la seconde partie sont très chouettes aussi (la ville végétale). Le film se termine sur une des répliques les plus banales qui se puisse concevoir, surtout quand on prend conscience de ce que les personnages viennent de traverser. Bref, tout cela forme un mix très sympa qui fait furieusement penser aux vieux sérials. Le film s'est ramassé au box-office US, ne sortira sans doute jamais en salles en France mais pourrait bien devenir une sorte de film-culte en DVD pour les amateurs de navets de qualité. Ceux qui ont aimé Capitaine Sky et le Monde de Demain devrait aussi aimer A Sound of Thunder, avec lequel il a beaucoup de points communs. Très distrayant et une assez bonne surprise au final. Mais on peut quand même rêver de ce que le Spielberg d'aujourd'hui en aurait fait...
C'est le malheureux film inspiré par la nouvelle de Ray Bradbury, Un Coup de Tonnerre, sur des voyageurs du temps qui vont chasser dans la Préhistoire et changent le cours du Futur à cause d'un papillon écrasé par mégarde. Ses critiques pitoyables m'ont intrigué et j'ai voulu voir l'objet de la fureur générale (DVD Z1, sous-titres français).
Le film ne mérite pas les bordées d'injures qu'il a reçu. Oui, les acteurs sont mauvais (Ben Kingsley en fait des tonnes, Edward Burns n'a rien à faire et donc retire sa chemise plusieurs fois pour exhiber son torse velu), le scénario est plein de trous (mais la nouvelle de Ray Bradbury aussi) et les effets spéciaux sont "vraiment spéciaux" (dans le Chicago de 2055, toutes les voitures roulent à la même vitesse comme sur un vieux circuit 24, les acteurs marchent sur un tapis roulant devant un fond d'écran en discutant, certaines scènes d'action semblent sortir d'un jeu vidéo, etc...) mais malgré cela, le film est très divertissant et sans aucun temps mort. D'ailleurs le film dure 95 minutes et non 110 comme indiqué sur la jaquette du DVD. Les "vagues temporelles" sont une idée intéressante et les créatures mutantes de la seconde partie du film (mandrilézards, bataigles et autre dracongre) sont un régal. Les décors de la seconde partie sont très chouettes aussi (la ville végétale). Le film se termine sur une des répliques les plus banales qui se puisse concevoir, surtout quand on prend conscience de ce que les personnages viennent de traverser. Bref, tout cela forme un mix très sympa qui fait furieusement penser aux vieux sérials. Le film s'est ramassé au box-office US, ne sortira sans doute jamais en salles en France mais pourrait bien devenir une sorte de film-culte en DVD pour les amateurs de navets de qualité. Ceux qui ont aimé Capitaine Sky et le Monde de Demain devrait aussi aimer A Sound of Thunder, avec lequel il a beaucoup de points communs. Très distrayant et une assez bonne surprise au final. Mais on peut quand même rêver de ce que le Spielberg d'aujourd'hui en aurait fait...
... and Barbara Stanwyck feels the same way !
Pour continuer sur le cinéma de genre, visitez mon blog : http://sniffandpuff.blogspot.com/
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