3) Déterminez une ligne d'action claire pour votre protagoniste.
4) Sachez toujours où vous allez.
5) La marque du bon scénariste est de savoir masquer les ressorts de l'intrigue avec subtilité et élégance.
6) Si vous avez un problème avec le troisième acte, c'est que le véritable problème se trouve dans le premier acte.
7) Un conseil donné par Lubitsch : laissez les spectateurs additionner deux plus deux. Ils vous en seront éternellement reconnaissants.
8] Dans un commentaire en voix off, veillez à ne pas décrire ce que le public a sous les yeux. Ajoutez à ce qu'il est en train de voir.
9) L'événement qui a lieu à la fin du deuxième acte détermine la fin du film.
10) Au troisième acte, l'action est le tempo doivent accélérer sans relâche, jusqu'à la dernière péripétie, et alors...
11) ... alors, c'est la fin. Et ne traînez pas en longueur.
[Conversations avec Billy Wilder - Editions Actes Sud]
Il va de soi que le fait de suivre à la lettre ces recommandations ne dispense pas de faire un bide. S'il y avait une solution miracle, ça se saurait. Le génie ne s'apprend pas.
C'est vrai que ce formatage est un peu casse-pied. On pourrait retourner une à une des règles et trouver un exemple qui fonctionne dans un film.
Plus je vois de film plus je me dis que chaque cinéaste à sa propre vérité et qu'elle peut être en totale contradiction avec celle d'un autre....et tant mieux.
J'avais a l'esprit ces conseils et le film m'est apparu mécanique et froid.
Heureusement que Kim Novak est là pour nous rechauffer un peu.
Effectivement il donne l'impression de suivre une recette et ca nous donne un comique populaire.
On rit mais on l'oublie presque aussitôt vu.
D'ailleurs c'etait quoi l'histoire ?
Ah oui un homme tres jaloux qui ecrit des chansons et qui veut s'enrichir avec mais sans donner la vertu de sa femme a un producteur.
Kevin95 a écrit :Je préfère le conseil de Fuller :
"Si lorsque t'écris un film et la première scène ne te fait pas bander, jète tout !" (à peut près)
Je présume que ce conseil s'adressait en priorité aux scénaristes de sexe masculin.
Bah. quand mon petit frère ( 16 ans ) a lu un article dans FMH ( ou maxim, je sais plus ) évoquant la bandaison féminine, il était tellement surpris qu'il nous a gratifié de cette mémorable question à ma soeur ( 21 ans ).
"dis tu savais que les filles bandent ?"
"celui qui n'est pas occupé à naître est occupé à mourir"
paul_mtl a écrit :Effectivement il donne l'impression de suivre une recette et ca nous donne un comique populaire.
On rit mais on l'oublie presque aussitôt vu.
Rappelle moi paul_mtl... tu aimes quelles comédies déjà?
"Personne ici ne prend MJ ou GTO par exemple pour des spectateurs de blockbusters moyennement cultivés." Strum