Roy Neary a écrit :Oui je l'ai vu. Un film très dur et sans concessions qui nous enfonce le nez dans la misère tout en sachant éviter le misérabilisme. Certains réalisateurs devraient en prendre exemple.
De plus, l'interprétation est excellente.
On dirait un film échappé de l'époque néoréaliste en encore plus sombre.

...
un joli lien sur claude faraldo :
http://www.interdits.net/98-2000/faraldo.htm
un cinéaste à découvrir je pense :
Biographie
Paris, 1936
Atypique dans le cinéma français, Faraldo est un autodidacte qui tourne un premier film, resté inédit, en 1965, rencontre le public avec le second, Bof, en 1971, une bouffonnerie provocante nourrie par le courant libertaire de l'après-68, et explose en 1973 avec Themroc, une fable (adaptée d'une pièce qu'il avait écrite trois ans plus tôt) sur la révolte et le retour à la vie sauvage d'un ouvrier très contemporain. Themroc a été une date dans l'histoire du cinéma français. Les films suivants de Faraldo ont été moins subversifs.
Filmographie
La Jeune morte
1965
Bof
1971
Themroc
1973
Tabarnac
1975
Les Fleurs du miel
1976
Deux lions au soleil
1980
Flagrant désir
1985
Merci pour le geste
2000
voici un joli résumé du film emprunté à "l'humanité":
Michel (Jacques Hansen) survit dans la rue. Ancien cadre, la perte de son emploi l'a conduit à la marge. " Je ne suis pas derrière les barreaux, je suis devant. Je ne suis pas dedans, je suis dehors. Je ne peux plus entrer. " Solitaire, il se trouve un compagnon d'errance en la personne d'une chienne. Qu'importe le sexe de l'animal, cet homme, qu'on nomme " il ", lui attribue le patronyme de " Monsieur Chien ", comme pour donner à l'animal une humanité que la société dénie à l'homme. " Il " tire sa force de sa dignité restée intacte et se réfugie dans un monde virtuel pour s'évader. " Si on choisissait ses rêves, j'en connais qui ne se réveilleraient jamais. " Puis il y a Monsieur Chien, dont la présence lui procure de la joie tout en lui causant des inquiétudes. Elle l'oblige à des sacrifices. Il la traite comme un enfant de substitution. Mais à tout moment " l'amie " d'infortune risque d'être envoyée en fourrière. Afin de lui éviter cette mésaventure, Michel reprend donc contact avec Betty, son ex-femme (Marie Rousseau), devenue l'épouse d'un conseiller général. Il renoue également avec sa fille, Francine (Agathe de la Boulaye). Ces relations familiales entraînent Michel vers un ailleurs où il se sent de trop.
...