Jack Griffin a écrit :Consternant, je ne vois pas trop en quoi...Provocateur peut être un peu mais que cela ne t'empêche pas de discuter des différents points soulevés, d'ailleurs argumentés et illustrés.
J'ai copier ce texte car je le trouve interessant et je rejoins en parti ce qui y est dit (surtout sur la mise en scène dont je ne comprend pas pourquoi elle est sujette à tant d'éloges ici et ailleurs).
MAintenant si tu ne trouves rien d'autre à opposer qu'un "consternant", tant pis.
Déformation totalement absurde des intentions du film, emploi de mots violents comme "idéologie nauséabonde", comparaison totalement à côté de la plaque avec Cassavetes, etc.... Ca va, là, faudrait arrêter un peu.
Au moins, le texte de Ben Castellano et les autres avis postés plus haut étaient honnêtes et compréhensibles... Le tien m'a justé filé la nausée. D'où mon simple refus à perdre mon temps et mon énergie pour argumenter.
Monsieur X tu perds tout de même ton temps à ne répondre à rien, si ce n'est me dire que je suis ridicule (dont je te remercie). Enfin bref plutot qu'un refus j'y vois surtout une incapacité à discuter.
Jack Griffin a écrit : Enfin bref plutot qu'un refus j'y vois surtout une incapacité à discuter.
Tout ce que tu as fait, c'est écrire "ce film est pourri" et coller le texte d'un autre.
Et puis, bon, tout le blabla autour de la culpabilité et de la bonne conscience, c'est facile de le ressortir comme prétexte pour casser le film, on aurait très bien pu faire la même chose avec Le Cauchemar de Darwin, qu'on a également vu dans une salle de cinéma, avec exactement la même impuissance, et le même "chantage à l'émotion" (je déteste cette expression qui ne veut plus rien dire)... Mais enfin, Meirelles ne prétend pas changer le monde avec son film. Juste à raconter une histoire forte, avec des personnages à la fois humains et symboliques.
Jack Griffin a écrit : Enfin bref plutot qu'un refus j'y vois surtout une incapacité à discuter.
Tout ce que tu as fait, c'est écrire "ce film est pourri" et coller le texte d'un autre.
Et puis, bon, tout le blabla autour de la culpabilité et de la bonne conscience, c'est facile de le ressortir comme prétexte pour casser le film, on aurait très bien pu faire la même chose avec Le Cauchemar de Darwin, qu'on a également vu dans une salle de cinéma, avec exactement la même impuissance, et le même "chantage à l'émotion" (je déteste cette expression qui ne veut plus rien dire)... Mais enfin, Meirelles ne prétend pas changer le monde avec son film. Juste à raconter une histoire forte, avec des personnages à la fois humains et symboliques.
Je te rejoins là dessus, l'auteur de ce texte va un peu trop loin.
Par contre pour ce qui est de la représentation de l'afrique (ou de l'allemagne d'ailleurs avec l'emisson variété qui passe à la télé) on tombe parfois dans le gros cliché.
Je n'ai pas vu le film et ne peux donc participer à la discussion, mais je trouve cette phrase véritablement abjecte :
matière focale a écrit :Le cinéma en sort sali. La culture, instrument nécessaire à l’émancipation des Individus, en sort, une de fois plus, atomisée. Et la Misère est une fois de plus diabolisée, comme un état de fait contre qui le cerveau humain ne peut rien, mais que notre porte-monnaie peut soulager.
J'imagine facilement le dégoût que pourrait ressentir Mereilles à la lecture de cette phrase. On discute à côté des piques adressées à Terrence Malick, mais on atteint ici quasiment la diffamation. C'est une véritable insulte à l'encontre du réalisateur. Même si Mereilles avait complètement foiré son travail, ce qui est écrit ne pourra jamais être plus opposé à ses intentions quand il a entrepris de faire son film. On ne juge pas des intentions quand on est critique de films, soit, mais on ne peut pas non plus en prêter d'aussi farfelues et surtout d'aussi terriblement violentes et accusatrices.
Jack Griffin a écrit :Par contre pour ce qui est de la représentation de l'afrique (ou de l'allemagne d'ailleurs avec l'emisson variété qui passe à la télé) on tombe parfois dans le gros cliché.
Mais quels clichés? Concernant les pratiques douteuses de l'industrie pharmaceutique en Afrique, tu vas quand même pas contester leur réalité?
Meirelles s'est battu pour tourner au Kenya : « Dans le scénario de départ, tout était basé sur les rapports de hiérarchie entre les principaux personnages, des Anglais travaillant au Kenya. Tout se passait dans des bureaux. J'ai voulu faire revenir l'Afrique dans le film. On l'aurait à peine vue si je n'avais pas retravaillé le scénario. J'ai du insister pour tourner au Kenya, car on nous demandait de choisir l'Afrique du Sud. Les assurances nous ont pris une fortune pour nous laisser tourner à Nairobi et dans les environs, mais c'était impossible pour moi de tricher avec ça. »
Meirelles aurait pu filmer les magnifiques paysages africains trop complaisament ce qu'il ne fait pas :Les plans d'hélicoptère sont brefs, le montage trop rapide (et qu'on peut critiquer). Quant à la représentation de l'Afrique, elle m'a semblé tout à fait en accord avec ce que j'ai pu vivre là-bas, les clichés seraient donc une réalité qu'il serait bête de vouloir cacher.
Roy Neary a écrit :Je n'ai pas vu le film et ne peux donc participer à la discussion, mais je trouve cette phrase véritablement abjecte :
matière focale a écrit :Le cinéma en sort sali. La culture, instrument nécessaire à l’émancipation des Individus, en sort, une de fois plus, atomisée. Et la Misère est une fois de plus diabolisée, comme un état de fait contre qui le cerveau humain ne peut rien, mais que notre porte-monnaie peut soulager.
J'imagine facilement le dégoût que pourrait ressentir Mereilles à la lecture de cette phrase. On discute à côté des piques adressées à Terrence Malick, mais on atteint ici quasiment la diffamation. C'est une véritable insulte à l'encontre du réalisateur. Même si Mereilles avait complètement foiré son travail, ce qui est écrit ne pourra jamais être plus opposé à ses intentions quand il a entrepris de faire son film. On ne juge pas des intentions quand on est critique de films, soit, mais on ne peut pas non plus en prêter d'aussi farfelues et surtout d'aussi terriblement violentes et accusatrices.
Le passage que tu cites se retrouve clairement dans un des dialogues du film.
Aliocha a écrit :Les plans d'hélicoptère sont brefs, le montage trop rapide (et qu'on peut critiquer).
Et encore, ce montage (tantôt apaisé, tantot frénétique, mais toujours en rapport avec la scène en question) exprime parfaitement l'état d'esprit du personnage de Fiennes, tour à tour perdu, déconcerté, troublé, parano... Certains plans sont franchement superbes.
Aliocha a écrit :Meirelles aurait pu filmer les magnifiques paysages africains trop complaisament ce qu'il ne fait pas :Les plans d'hélicoptère sont brefs, le montage trop rapide (et qu'on peut critiquer). Quant à la représentation de l'Afrique, elle m'a semblé tout à fait en accord avec ce que j'ai pu vivre là-bas, les clichés seraient donc une réalité qu'il serait bête de vouloir cacher.
Mais précise ta pensée s'il te plaît.
Les clichés traduisent évidemment une réalité mais le peuple africain se cantonne au rôle de figurant, devient une façade tout droit sorti d'un de ces spots humanitaires qui nous a été servi au début du film.
Aliocha a écrit :Meirelles aurait pu filmer les magnifiques paysages africains trop complaisament ce qu'il ne fait pas :Les plans d'hélicoptère sont brefs, le montage trop rapide (et qu'on peut critiquer). Quant à la représentation de l'Afrique, elle m'a semblé tout à fait en accord avec ce que j'ai pu vivre là-bas, les clichés seraient donc une réalité qu'il serait bête de vouloir cacher.
Je rejoins Aliocha sur la représentation de l'Afrique, bien que je n'y sois jamais allé. Les clichés "carte postale" sont très rares et j'ai vraiment ressenti l'ambiance africaine comme très réaliste et crédible, que ce soit par ce qu'on montre (les bidons ville par exemple) et les situations.
Le cliché sur l'extrait tv en Allemagne ne m'a pas choqué: j'en ai vu de ce type, et en plus ce n'est qu'un détail dans le film, rien qui vienne interferer dans l'intrigue...
