Henry King (1886-1982)
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Tourné après Capitaine de Castille (1947) Tyrone Power retrouve l'année suivant Henry King pour cette adaptation très libre du règne des "Borgia" dans Echec à Borgia.
Comme à son habitude, Henry King relate avec talent cette histoire qui oppose un homme de main de César Borgia contre son maître.
Classique dans sa forme (trahison, amour, vengeance) Echec à Borgia est un film d'aventure comportant suffisamment de rebondissement pour en faire un spectacle de bonne facture.
Orson Welles sous les traits de César Borgia donne à son personnage la magnificence de perversion et de cruauté que les livres d'histoires ont retenu de ce personnage.
Comme à son habitude, Henry King relate avec talent cette histoire qui oppose un homme de main de César Borgia contre son maître.
Classique dans sa forme (trahison, amour, vengeance) Echec à Borgia est un film d'aventure comportant suffisamment de rebondissement pour en faire un spectacle de bonne facture.
Orson Welles sous les traits de César Borgia donne à son personnage la magnificence de perversion et de cruauté que les livres d'histoires ont retenu de ce personnage.

- Jeremy Fox
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Echec à Borgia (Prince of Foxes) 1949
Si Henry King réalise effectivement un beau film d'aventure luxueux et en décors naturels sur une période de l'histoire peu abordée, si Orson Welles est réellement épatant en Borgia, si Tyrone Power continue à me plaire sous la direction de King et si les dialogues sont bien troussés, le scénario ne m'a pas autant touché et passionné que celui de Capitaine de Castille, loin s'en faut ; n'est pas Lamar Trotti qui veut et les personnages me semblent bien moins fouillés et riches que dans les scripts de ce dernier pour le réalisateur. Il n'atteint à aucun moment les hauteurs du précédent, adapté pourtant d'un roman du même auteur, et ne tire jamais le film plus loin qu'un honnête film de cape et d'épée : ce qui n'est déjà pas si mal ! Un peu déçu aussi par la partition d'Alfred Newman, qui de superbe pour Capitaine, se révèle plutôt pesante ici.
Si Henry King réalise effectivement un beau film d'aventure luxueux et en décors naturels sur une période de l'histoire peu abordée, si Orson Welles est réellement épatant en Borgia, si Tyrone Power continue à me plaire sous la direction de King et si les dialogues sont bien troussés, le scénario ne m'a pas autant touché et passionné que celui de Capitaine de Castille, loin s'en faut ; n'est pas Lamar Trotti qui veut et les personnages me semblent bien moins fouillés et riches que dans les scripts de ce dernier pour le réalisateur. Il n'atteint à aucun moment les hauteurs du précédent, adapté pourtant d'un roman du même auteur, et ne tire jamais le film plus loin qu'un honnête film de cape et d'épée : ce qui n'est déjà pas si mal ! Un peu déçu aussi par la partition d'Alfred Newman, qui de superbe pour Capitaine, se révèle plutôt pesante ici.
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C'est marrant, je pense exactement le contraire. J'aurais aimé que Capitaine de Castille soit plus long justement, j'avais trouvé la fin un peu abrupte.Jeremy Fox a écrit :Echec à Borgia (Prince of Foxes) 1949
(...) et les personnages me semblent bien moins fouillés et riches que dans les scripts de ce dernier pour le réalisateur. Il n'atteint à aucun moment les hauteurs du précédent, adapté pourtant d'un roman du même auteur
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Je la trouve au contraire très ouverte (tous les personnages repartant vers de nouvelles 'aventures' que l'on sait très violentes) et se finissant dans un plan d'ensemble vraiment somptueux. Celle de Borgia m'a semblé abrupte en revanche. Comme quoiFrank Jessup a écrit :C'est marrant, je pense exactement le contraire. J'aurais aimé que Capitaine de Castille soit plus long justement, j'avais trouvé la fin un peu abrupte.Jeremy Fox a écrit :Echec à Borgia (Prince of Foxes) 1949
(...) et les personnages me semblent bien moins fouillés et riches que dans les scripts de ce dernier pour le réalisateur. Il n'atteint à aucun moment les hauteurs du précédent, adapté pourtant d'un roman du même auteur

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Margie
Tout comme Remember the day en 1941, une autre tranche d'Americana se déroulant dans les milieux étudiants, ici, un lycée d'une petite ville américaine typique. Tout comme dans ce dernier, une délicatesse de ton que l'on retrouve dans une très belle mise en scène, une très belle utilisation de couleurs pastels et des décors naturels (ici Reno magnifiquement photographiée). L'histoire raconte les premiers émois d'une jeune lycéenne forte en thème attirée par son prof de français. Mais Henry King a beau avoir du talent, il n'arrive pas à sauver un scénario sans intérêt et, osons le dire, assez idiot. Quant à Jeanne Crain, j'ai beau aimer cette actrice mais elle n'était visiblement pas faite pour le rôle : bien trop âgée pour être crédible. Au vu de la première séquence, Margie avait tout pour être charmant, il l'est même parfois, mais au final, il ne reste pas grand chose.
Tout comme Remember the day en 1941, une autre tranche d'Americana se déroulant dans les milieux étudiants, ici, un lycée d'une petite ville américaine typique. Tout comme dans ce dernier, une délicatesse de ton que l'on retrouve dans une très belle mise en scène, une très belle utilisation de couleurs pastels et des décors naturels (ici Reno magnifiquement photographiée). L'histoire raconte les premiers émois d'une jeune lycéenne forte en thème attirée par son prof de français. Mais Henry King a beau avoir du talent, il n'arrive pas à sauver un scénario sans intérêt et, osons le dire, assez idiot. Quant à Jeanne Crain, j'ai beau aimer cette actrice mais elle n'était visiblement pas faite pour le rôle : bien trop âgée pour être crédible. Au vu de la première séquence, Margie avait tout pour être charmant, il l'est même parfois, mais au final, il ne reste pas grand chose.
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Heu... dans Margie, Jeanne Crain avait 21 ans... ce n'est pas énorme ! J'ai eu des élèves de Terminale (pas très doués, ok !) qui avaient 19 ans ! 
Je la trouve très crédible en jeune fille... Le rôle de mère était évidemment moins facile à jouer (ils se sont contentés de la coiffer différemment).

Je la trouve très crédible en jeune fille... Le rôle de mère était évidemment moins facile à jouer (ils se sont contentés de la coiffer différemment).
La vie de l'Homme oscille comme un pendule entre la douleur et l'ennui...
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Et James Stewart dans 'L'homme qui tua Liberty Valance' qui en réalité à 55 ans et joue un jeune de 25 ans...Commissaire Juve a écrit :Heu... dans Margie, Jeanne Crain avait 21 ans... ce n'est pas énorme ! J'ai eu des élèves de Terminale (pas très doués, ok !) qui avait 19 ans !
Je la trouve très crédible en jeune fille... Le rôle de mère était évidemment moins facile à jouer (ils se sont contentés de la coiffer différemment).
Quant à Margie, scénario idiot et quasi inexistant certes mais cette évocation nostalgique de l'Amérique des années 20 à tout pour me plaire: les scènes dans le lycée, les petites histoires d'amour, de jalousie, la patinoire, le bal de fin d'année et cette petite ville de province filmée en décors naturels donnent un ensemble très sympathique.
Mais je comprends que ce film soit oublié aujourd'hui, il faut vraiment aimer le cinéma des années 40 pour apprécier celui-ci.

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C'est vrai que c'est léger (le gag de la culotte qui tombe !Gentleman Jim a écrit :Et James Stewart dans 'L'homme qui tua Liberty Valance' qui en réalité à 55 ans et joue un jeune de 25 ans...Commissaire Juve a écrit :Heu... dans Margie, Jeanne Crain avait 21 ans... ce n'est pas énorme ! J'ai eu des élèves de Terminale (pas très doués, ok !) qui avaient 19 ans !
Je la trouve très crédible en jeune fille... Le rôle de mère était évidemment moins facile à jouer (ils se sont contentés de la coiffer différemment).
Quant à Margie, scénario idiot et quasi inexistant certes mais cette évocation nostalgique de l'Amérique des années 20 à tout pour me plaire: les scènes dans le lycée, les petites histoires d'amour, de jalousie, la patinoire, le bal de fin d'année et cette petite ville de province filmée en décors naturels donnent un ensemble très sympathique.
Mais je comprends que ce film soit oublié aujourd'hui, il faut vraiment aimer le cinéma des années 40 pour apprécier celui-ci.

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Les trois posts d'affilés sont la continuité de ce gag ?Commissaire Juve a écrit :C'est vrai que c'est léger (le gag de la culotte qui tombe !Gentleman Jim a écrit :
Et James Stewart dans 'L'homme qui tua Liberty Valance' qui en réalité à 55 ans et joue un jeune de 25 ans...
Quant à Margie, scénario idiot et quasi inexistant certes mais cette évocation nostalgique de l'Amérique des années 20 à tout pour me plaire: les scènes dans le lycée, les petites histoires d'amour, de jalousie, la patinoire, le bal de fin d'année et cette petite ville de province filmée en décors naturels donnent un ensemble très sympathique.
Mais je comprends que ce film soit oublié aujourd'hui, il faut vraiment aimer le cinéma des années 40 pour apprécier celui-ci.), mais bien gentil tout de même.


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Echec à Brogia ( mon 1er Henry King
)
Trés sympathique film d'aventures ( a défaut d'être Cape et d'épée ) qui doit beaucoup pour ses decors naturel magnifiques, son noir et blanc classe ( la copie du cinéma de minuit m'a parut un brin sombre tout de fois ), des acteurs épatants ( Rahhhhhhh ORSON !!!!! ) et mise en scène précise.
Un peu déçu par le changement de position du héros un poil trop rapide à mon goût.
Pas transcandant mais bon moment qui donne envie d'en voir plus.


Trés sympathique film d'aventures ( a défaut d'être Cape et d'épée ) qui doit beaucoup pour ses decors naturel magnifiques, son noir et blanc classe ( la copie du cinéma de minuit m'a parut un brin sombre tout de fois ), des acteurs épatants ( Rahhhhhhh ORSON !!!!! ) et mise en scène précise.
Un peu déçu par le changement de position du héros un poil trop rapide à mon goût.
Pas transcandant mais bon moment qui donne envie d'en voir plus.
"celui qui n'est pas occupé à naître est occupé à mourir"
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Henry King et Alice Faye
Je partage complètemebnt l'avis des internautes sur le grand talent d'Henry King.
Trois mots sur Alice Faye, la blonde vedette de la Fox que j'adore et qui n'a jamais été aussi bonne que dans les films d'Henry King comme L'Incendie de Chicago, superbe film catastrophe, la folle Parade, bel hommage aux chansons d'irving Berlin et Little Old New york (le conquérant des mers) où Faye est géniale dans le rôle d'une brave fille un peu vulgaire et pas très futée, amoureuse de l'inventeur du bateau à vapeur.
Henry Kijng, un grand cinéaste.
Trois mots sur Alice Faye, la blonde vedette de la Fox que j'adore et qui n'a jamais été aussi bonne que dans les films d'Henry King comme L'Incendie de Chicago, superbe film catastrophe, la folle Parade, bel hommage aux chansons d'irving Berlin et Little Old New york (le conquérant des mers) où Faye est géniale dans le rôle d'une brave fille un peu vulgaire et pas très futée, amoureuse de l'inventeur du bateau à vapeur.
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- Jack Griffin
- Goinfrard
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Très sympatique film que Le cygne noir diffusé cet après midi sur France 3...Le petit mot final, ironique, résume bien un esprit qui n'hésite pas à égratigner l'image de son héros principal (et de tous les autres persos d'ailleurs), loin d'être idéalisé. Les petites piques que se lancent Maureen O'hara et Tyrone Power mettent du piment au film.
Joliment coloré et divertissant.
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[quote="Jeremy Fox"]Capitaine de Castille 1947
Merveilleux film d'aventure d'une sobriété et d'une belle économie de moyens et d'effets ici par un magnifique scénario de Lamar Trotti qui créé avec le personnage joué par Tyrone Power l'un des héros de films d'aventures les plus riches à l'égal d'un Jeremy Fox ou d'un André Moreau.
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Certes,certes,mais n'oublions pas que "Capitaine de Castille"est avant tout un fabuleux roman d'aventures historiques de Samuel Shellabarger qui a été réédité il y a quelques années aux éditions Phébus(Rendons à César.....)
Merveilleux film d'aventure d'une sobriété et d'une belle économie de moyens et d'effets ici par un magnifique scénario de Lamar Trotti qui créé avec le personnage joué par Tyrone Power l'un des héros de films d'aventures les plus riches à l'égal d'un Jeremy Fox ou d'un André Moreau.
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Certes,certes,mais n'oublions pas que "Capitaine de Castille"est avant tout un fabuleux roman d'aventures historiques de Samuel Shellabarger qui a été réédité il y a quelques années aux éditions Phébus(Rendons à César.....)
