
13 FRENCH STREET (Jean-Pierre Mocky, 2007) Découverte
Un Mocky 2000 qui roule, c'est suffisamment rare pour le signaler. La faute peut être à une intrigue plus classique, plus retenue que dans certains débordements du réalisateur de cette même décennie. Le thème des amants criminels, classique mais efficace, tourné avec les moyens du bord (évidemment) avec des comédiens trop heureux de grimacer devant la caméra de Mocky (la palme à un Bruno Solo qui s'est fait une tête de cochon pour jouer les maitres chanteurs). Ça n’empêche pas quelques aberrations (la Guerre du Golfe dans une cave avec trois gravas, le meurtre en deux plans de la mère, les scènes avec Dominique Zardi ou Léa Seydoux) ou quelques fautes de gout (la femme fatale mange du sauciflard, Léa Seydoux). Pas mal donc. 6,5/10

GOODFELLAS (Martin Scorsese, 1990) Révision
Une borne essentielle et incontournables du cinéma criminel (voir cinéma tout court). Martin Scorsese après des années 80 marquées par le projet casse-tronche de THE LAST TEMPTATION OF CHRIST, annonce à l'aube des années 90 qu'il ne faut surtout pas l'oublier. Il revient au genre des débuts (le policier), lui insuffle une énergie, une inventivité, un esprit rock'n'roll qui laisse sur les rotules et qui continue encore aujourd'hui à influencer tous les têtards réalisateurs qui se veulent "barrés". Deux heures trente qui passent en quelques minutes, les yeux rivés sur l'écran le spectateur en perd son souffle, en a la tête qui tourne avant de se dire au son du My Way de Sid Vicious : "putain mais quel film !!!!". A revoir cinquante fois minimum. 10/10