Je te recommande très chaudement J'ai pas sommeil et Nénette & Boni, qui sont pour moi parmi ses plus belles réussites (et je n'ai vraiment pas du tout apprécié son dernier, L'Intrus).Hito a écrit :Oui, on est d'accord, mais pas seulement. Claire Denis est une cinéaste de la sensualité (du moins pour les deux films que j'ai vu d'elle), et elle le retranscrit par sa mise en scène très charnelle, viscérale et cérébrale en même temps. Et çà me plaît.MJ a écrit :Trouble Every Day ne vaut la peine ne serait-ce que pour son esthetique visuelle qui est tout simplement superbe !
Trouble Every Day (Claire Denis - 2001)
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pour moi, son meilleur film reste le telefilm US go home, mais une filmographie exemplaire mis à part son dernier opus, effectivement (pas vu son avant-dernier, Vendredi soir)Max Schreck a écrit :Je te recommande très chaudement J'ai pas sommeil et Nénette & Boni, qui sont pour moi parmi ses plus belles réussites (et je n'ai vraiment pas du tout apprécié son dernier, L'Intrus).Hito a écrit :
Oui, on est d'accord, mais pas seulement. Claire Denis est une cinéaste de la sensualité (du moins pour les deux films que j'ai vu d'elle), et elle le retranscrit par sa mise en scène très charnelle, viscérale et cérébrale en même temps. Et çà me plaît.
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Je suis d'autant plus curieux de le voir alors. C'est avec Vincent Gallo, si je ne me buse.Fatalitas a écrit :pour moi, son meilleur film reste le telefilm US go home, mais une filmographie exemplaire mis à part son dernier opus, effectivement (pas vu son avant-dernier, Vendredi soir)
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oui, ainsi que Gregoire Colin et Alice Houri, revus apres dans Nenette et BoniMax Schreck a écrit :Je suis d'autant plus curieux de le voir alors. C'est avec Vincent Gallo, si je ne me buse.Fatalitas a écrit :pour moi, son meilleur film reste le telefilm US go home, mais une filmographie exemplaire mis à part son dernier opus, effectivement (pas vu son avant-dernier, Vendredi soir)
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J'aime quand on me recommande, surtout chaudement. Merci.Max Schreck a écrit :Je te recommande très chaudement J'ai pas sommeil et Nénette & Boni, qui sont pour moi parmi ses plus belles réussites (et je n'ai vraiment pas du tout apprécié son dernier, L'Intrus).Hito a écrit :
Oui, on est d'accord, mais pas seulement. Claire Denis est une cinéaste de la sensualité (du moins pour les deux films que j'ai vu d'elle), et elle le retranscrit par sa mise en scène très charnelle, viscérale et cérébrale en même temps. Et çà me plaît.
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Trouble Every Day || Claire Denis
2 personnages atteints du même mal, d'une passion charnelle dévorante, sans limites. D'un côté Coré, jolie jeune femme qui subit et se laisse totalement emportée par sa maladie. De l'autre, Shane, qui se rend à Paris pour retrouver l'homme capable de soigner son mal. Un parcours en parallèle sur le désir, parfois consommé avec impatience, parfois réfréné et douloureux mais souvent super chiant. Aucune scène, aucune image, aucun moment n'ont réussi à m'emporter. Personnages au mieux inintéressants, au pire insoutenables. Réalisation boursouflée et prétentieuse qui croit faire bien en filmant des corps au plus près, dans des cadrages hésitants. Musique prévisible et ennuyante. J'en passe et des meilleurs. Le trophé de l'élément le plus irritant revenant à ce montage qui coupe dans l'action en cours quelques secondes d'images, donnant un rythme saccadé, d'une part totalement inutile et surtout super saoûlant.
Un film de poseur (de poseuse en l'occurence), interminable et lourdingue.
2 personnages atteints du même mal, d'une passion charnelle dévorante, sans limites. D'un côté Coré, jolie jeune femme qui subit et se laisse totalement emportée par sa maladie. De l'autre, Shane, qui se rend à Paris pour retrouver l'homme capable de soigner son mal. Un parcours en parallèle sur le désir, parfois consommé avec impatience, parfois réfréné et douloureux mais souvent super chiant. Aucune scène, aucune image, aucun moment n'ont réussi à m'emporter. Personnages au mieux inintéressants, au pire insoutenables. Réalisation boursouflée et prétentieuse qui croit faire bien en filmant des corps au plus près, dans des cadrages hésitants. Musique prévisible et ennuyante. J'en passe et des meilleurs. Le trophé de l'élément le plus irritant revenant à ce montage qui coupe dans l'action en cours quelques secondes d'images, donnant un rythme saccadé, d'une part totalement inutile et surtout super saoûlant.
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N'importe quoiColqhoun a écrit : Trouble Every Day || Claire Denis
2 personnages atteints du même mal, d'une passion charnelle dévorante, sans limites. D'un côté Coré, jolie jeune femme qui subit et se laisse totalement emportée par sa maladie. De l'autre, Shane, qui se rend à Paris pour retrouver l'homme capable de soigner son mal. Un parcours en parallèle sur le désir, parfois consommé avec impatience, parfois réfréné et douloureux mais souvent super chiant. Aucune scène, aucune image, aucun moment n'ont réussi à m'emporter. Personnages au mieux inintéressants, au pire insoutenables. Réalisation boursouflée et prétentieuse qui croit faire bien en filmant des corps au plus près, dans des cadrages hésitants. Musique prévisible et ennuyante. J'en passe et des meilleurs. Le trophé de l'élément le plus irritant revenant à ce montage qui coupe dans l'action en cours quelques secondes d'images, donnant un rythme saccadé, d'une part totalement inutile et surtout super saoûlant.
Un film de poseur (de poseuse en l'occurence), interminable et lourdingue.
(...)
bien nécessaire après cette boursouflure de Trouble Every Day).
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Si le film m'ennuie, je lui trouve, objectivement, de sacrés qualités. A commencé par la superbe mise en image et par l'ambiance musicale créee par Tindersticks. Même si j'ai du mal à l'écouter sur CD.Colqhoun a écrit : Trouble Every Day || Claire Denis
Pour le reste je n'ai rien compris au film et rien ne m'a touché.
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Je ne suis pas non plus particulièremment fan du film mais la musique elle m'enchante. Je la trouve très réecoutable. (pourtant c'est pas lcas de beaucoup de musqiue de films chez moi, par exemple, le Neil young avec ces guitares saturées en permance de Dead Man m'horripile profondémment, pourtant j'aime bien Neil Young)Paul Biegler a écrit :Si le film m'ennuie, je lui trouve, objectivement, de sacrés qualités. A commencé par la superbe mise en image et par l'ambiance musicale créee par Tindersticks. Même si j'ai du mal à l'écouter sur CD.Colqhoun a écrit : Trouble Every Day || Claire Denis
Sinon, pour les fans du film, la bo des Tindersticks en vynile est vendu avec un très beau livret de photos du film. un bel objet (un livret lambda de cd mais de la taille d'un 33 tours, ça a tout de suite uen autre gueule)
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Re: Trouble Every Day (Claire Denis, 2001)
http://alligatographe.blogspot.com/2010 ... y-day.html
http://desfilmsaupoil.blogspot.com/2010 ... -2001.html
Après l'échec monumental que me valut la découverte de "L'intrus", mon premier Claire Denis, je réitère une tentative pour faire plaisir à ma femme, grande fanatique de la cinéaste. Et rebelote, je me vautre en m'emmerdant. Malaise.
Pourtant sur le papier, le film avait du piquant, de quoi satisfaire un oeil plus coriace, de quoi amadouer le plus chafouin. Hé bien, manquate, une fois de plus, le rythme volontairement lent des scènes, "contemplatif" dit ma femme pour être moins péjoratif a eu raison de mon engouement éventuel. Par moments j'ai songé à ma dernière pénible déception devant un Antonioni. "L'éclipse", si mes souvenirs ne me font pas une blague, avait constitué une dure épreuve. Avide d'image, je cherche souvent, pour ne pas dire toujours, trop sans doute, à vouloir comprendre chaque plan, pourquoi telle séquence a été conçue, pensée puis mise en scène. Ici je me demande encore pourquoi Claire Denis filme le recul du camion au début du film par exemple. Pourquoi ne coupe-t-elle pas de nombreuses secondes qui me paraissent inutiles? Pourquoi lui semblent-elles nécessaires? Pourquoi je ne comprends pas et n'apprécie pas ce cinéma là? Un mystère frustrant. Pas grave mais frustrant.
Ma femme évoque l'incroyable sensualité qui se dégage de la manière de filmer les corps, au plus près, au ras de la peau et des poils, alors que j'ai la triste expérience de ressentir l'exact contraire, de trouver ces gros plans quasi illisibles, pas excitants du tout surtout quand on sait sur quoi ils débouchent, un gore de la plus belle eau, d'un réalisme les plus nauséeux.
Quant à la relation ténue entre vampirisme et libido, elle reste toujours intéressante malgré ses cheveux blancs. Cette théorie, s'agit-il vraiment d'une théorie?.. plutôt d'un lien consubstantiel entre vampirisme et sexualité mais le terme théorie est plus pratique, vous en conviendrez, bref cette théorie par essence est éternelle et renouvelable à l'infini. Aussi vouloir renouer avec cette mythologie est une aventure artistique tentante. Malheureusement, cette trop lente agonie de l'histoire qui n'en finit pas de me faire bailler m'empêche de réellement m'impliquer dans sa lecture. Les personnages enfermés dans leur mutisme restent des images floues, sans corps, sans aspérités auxquelles me raccrocher. Les comédiens jouent bien mais ça m'est égal.
C'est toujours embêtant de ne pas pouvoir partager l'élan ou l'enthousiasme de sa conjointe. Aussi à ma frustration se mêle une petite gêne. Chérie, je réessaierai.
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Après l'échec monumental que me valut la découverte de "L'intrus", mon premier Claire Denis, je réitère une tentative pour faire plaisir à ma femme, grande fanatique de la cinéaste. Et rebelote, je me vautre en m'emmerdant. Malaise.
Pourtant sur le papier, le film avait du piquant, de quoi satisfaire un oeil plus coriace, de quoi amadouer le plus chafouin. Hé bien, manquate, une fois de plus, le rythme volontairement lent des scènes, "contemplatif" dit ma femme pour être moins péjoratif a eu raison de mon engouement éventuel. Par moments j'ai songé à ma dernière pénible déception devant un Antonioni. "L'éclipse", si mes souvenirs ne me font pas une blague, avait constitué une dure épreuve. Avide d'image, je cherche souvent, pour ne pas dire toujours, trop sans doute, à vouloir comprendre chaque plan, pourquoi telle séquence a été conçue, pensée puis mise en scène. Ici je me demande encore pourquoi Claire Denis filme le recul du camion au début du film par exemple. Pourquoi ne coupe-t-elle pas de nombreuses secondes qui me paraissent inutiles? Pourquoi lui semblent-elles nécessaires? Pourquoi je ne comprends pas et n'apprécie pas ce cinéma là? Un mystère frustrant. Pas grave mais frustrant.
Ma femme évoque l'incroyable sensualité qui se dégage de la manière de filmer les corps, au plus près, au ras de la peau et des poils, alors que j'ai la triste expérience de ressentir l'exact contraire, de trouver ces gros plans quasi illisibles, pas excitants du tout surtout quand on sait sur quoi ils débouchent, un gore de la plus belle eau, d'un réalisme les plus nauséeux.
Quant à la relation ténue entre vampirisme et libido, elle reste toujours intéressante malgré ses cheveux blancs. Cette théorie, s'agit-il vraiment d'une théorie?.. plutôt d'un lien consubstantiel entre vampirisme et sexualité mais le terme théorie est plus pratique, vous en conviendrez, bref cette théorie par essence est éternelle et renouvelable à l'infini. Aussi vouloir renouer avec cette mythologie est une aventure artistique tentante. Malheureusement, cette trop lente agonie de l'histoire qui n'en finit pas de me faire bailler m'empêche de réellement m'impliquer dans sa lecture. Les personnages enfermés dans leur mutisme restent des images floues, sans corps, sans aspérités auxquelles me raccrocher. Les comédiens jouent bien mais ça m'est égal.
C'est toujours embêtant de ne pas pouvoir partager l'élan ou l'enthousiasme de sa conjointe. Aussi à ma frustration se mêle une petite gêne. Chérie, je réessaierai.
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Re: Votre film du mois d'Octobre 2020
"Trouble Every Day" de Claire Denis
Wikipédia : "Shane et June, deux jeunes mariés américains, viennent en voyage de noces à Paris. Shane se montre étrange, ce qui inquiète sa jeune épouse, et semble être désespérément à la recherche d'un scientifique, Léo, qu'il a connu plusieurs années auparavant lors de travaux communs en Guyane. Léo vit désormais reclus avec sa femme Coré qui souffre d'une pulsion obsessionnelle de relations sexuelles pathologiques violentes, allant jusqu'à l'anthropophagie, avec des inconnus, qu'elle « chasse » au hasard de ses évasions de la maison où elle est cloitrée par son époux. Léo tente dans le même temps de trouver un remède au mal de Coré, mal dont semble aussi souffrir Shane."
Film coup de poing, très très violent donc attention les yeux et le cerveau.
Le DVD n'est pas d'une super qualité malheureusement. Un Vincent Gallo inquiétant, une Béatrice Dalle plus folle que jamais et le petit chaperon rouge Tricia Vessey...
Wikipédia : "Shane et June, deux jeunes mariés américains, viennent en voyage de noces à Paris. Shane se montre étrange, ce qui inquiète sa jeune épouse, et semble être désespérément à la recherche d'un scientifique, Léo, qu'il a connu plusieurs années auparavant lors de travaux communs en Guyane. Léo vit désormais reclus avec sa femme Coré qui souffre d'une pulsion obsessionnelle de relations sexuelles pathologiques violentes, allant jusqu'à l'anthropophagie, avec des inconnus, qu'elle « chasse » au hasard de ses évasions de la maison où elle est cloitrée par son époux. Léo tente dans le même temps de trouver un remède au mal de Coré, mal dont semble aussi souffrir Shane."
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