Normal puisqu'à ce moment-là, ils n'avaient pas encore été appelés. Et comme les équipes de films viennent rarement pour rien à la cérémonie de clôture, le suspense était mort dès la remise de l'avant-dernier prix, en fait.
De base, on accorde beaucoup trop d'importance aux remises de prix ; mais celle de Cannes est encore plus particulière je trouve, dans le sens où il s'agit seulement et uniquement de l'avis de 9 personnes (pas forcément toutes cinéphiles), obligées de trouver des consensus pour se mettre d'accord sur un titre ou un nom.Mosin-Nagant a écrit : ↑17 juil. 21, 22:37 Alors, content pour Julia Ducournau. On a eu un beau moment télévisuel en direct, ça a l'air d'être une réalisatrice très sincère dans sa démarche. Mais, par contre, je suis en total désaccord avec le prix qu'on lui décerne. Comme l'a écrit Brody, la mise en scène pourquoi pas... Mais je trouve que consacrer un film aussi loupé est vraiment trop généreux. C'est limite si ça ne dévalue pas tous les autres prix.
Faut voir ça comme un jeu un peu divertissant. Tout comme on peut voir dans les ratés de la cérémonie un truc un peu sympa, moins guindé que d'habitude.
Quand je lis ce papier d'Antoine Guillot par exemple, qui semble en vouloir énormément à Spike Lee, tout en regrettant le manque de cohérence du palmarès (cf. ce que je disais plus haut : ça ne sert strictement à rien de chercher une quelconque cohérence dans ce genre de remises de prix, arrêtons de vouloir voir du politique partout), je me dis que le mec devrait peut-être redescendre de quelques crans, respirer un grand coup, et ne pas prendre tout ça trop au sérieux.